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 le 08-11-2007 à 15h29 | Mon cheval pour ce royaume... | |
| Ce conte est attachant à plusieurs titres. Au premier rang sans doute, son insertion, comme toutes les aventures de ton avatar Istar, dans les décors familiers de la Terre du Milieu. Les lieux et les personnages participent beaucoup à la magie qui se dégage subtilement de ce texte. Le style également qui ne détone pas, notamment dans les descriptions (le palais d'Andos, son char d'apparat...), toujours juste et parfaitement ciselé. Les dialogues fourmillent de connotations qui ancrent le récit dans ces temps fabuleux agrémentés d'un usage judicieux de locutions elfiques. Tu possèdes vraiment l'art inestimable de raconter de belles histoires finement ouvragées et au charme intemporel. En outre, la fluidité de ton écriture est toute féminine. La morale de l'histoire est intéressante car elle accable finalement celui (celle) qui a protégé, envers et contre tous, et cependant dans l'ombre, la Terre du Milieu des appétits de Sauron (en tous cas pour un temps). Même si je trouve, à titre perso, que le Dieu du Fleuve réclame quand même un lourd tribut à l'istar. Ulmo a dû être surpris d'apprendre la décision de son vassal! Et que dire de la réaction d'Ossé, cher à mon coeur, Ossé le protcteur des Noldor! Tu as écrit là une belle page d'une histoire oubliée des contes et légendes inachevés du troisième âge. J Juste pour te faire sourire, je voudrais te poser une ultime question : Si mes sources sont bonnes, l'histoire se déroule entre l'an 1.000 du 3ème âge, quand les Istari débarquent en Terre du Milieu et 2.463, lorsque Sméagol trouve l'anneau. Cependant, Saroumane s'installera en Isengard en 2759. Cela voudrait-il dire que tous les protagonistes ignorent encore que l'anneau n'est plus au fond des eaux... mais sous la montagne? M | ||