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Faeries / Librerie : Participations libres -> Eltanïn -> Meutre lunaire
Narwa Roquen Ecrire à Narwa Roquen 
le 14-06-2009 à 16h11
Belle histoire
Le thème n'est pas nouveau, mais l'histoire est joliment écrite et la fin est bien trouvée. Le suspense du début est bien mené, et tu sais rendre les sentiments contradictoires qui animent le héros, personnage ordinaire pris dans une circonstance exraordinaire. L'intrigue est simple, mais tu mêles efficacement action, réflexion et souvenirs, et on se laisse emporter par ton style très "sensitif", que je trouve bien adapté à ce genre de texte.
Quelques petites maladresses:
- autant bavarde que: aussi
- le vent soufflait, le frappa: le vent qui soufflait le frappa, ou bien: le vent soufflait, le frappant
- les lumières étincelaient dans la nuit, autant de reflets mouvants des étoiles du ciel: pourquoi mouvants? Si j'ai bien compris, ce sont les lumières de la ville dont tu dis qu'elles sont les reflets des étoiles; j'ai l'impression que tu as voulu trop en dire en une seule phrase
- Ne pouvant résister... : drôle de phrase, sans verbe, commençant par un participe présent... Ca ne passe pas très bien.
- ses griffes déchirèrent sa peau: 2 fois "peau" en 2 lignes
- son coeur battait à la chamade: sans "à"
- faute de frappe: qui se promenait la nuit en rêvant des les rues: dans


C'est un bon texte, en l'état. Il pourrait être un peu renforcé en développant deux pistes que tu n'as qu'esquissées.
D'une part, l'héroïne. Je verrais bien une petite touche de séduction, avant la colère, une sorte de danse sensuelle autour du héros, voire un brin d'érotisme si ça ne te gêne pas, cela ajouterait encore au trouble du pauvre garçon en renforçant l'aspect animal.
D'autre part, la cathédrale. Elle mériterait une description, et non seulement physique, si je puis dire. Ce bâtiment qui a traversé les âges, qui symbolise la Foi dans le Divin, le refuge, la terre d'asile, qui a toujours accueilli les malheureux et les repentis... Sans tomber dans le mysticisme excessif, opposer la force mystérieuse qui se dégage de l'édifice, d'inspiration céleste, aux forces terrestres et animales, primitives et maléfiques. Ca donnerait un petit côté philosophique qui ferait réfléchir le lecteur, qui pourrait l'interpeller; ça t'exposerait peut-être à la polémique, mais ça ferait de ton texte plus qu'une simple distraction.
Je crois qu'il faut essayer de tirer le maximum de tous les éléments qu'on met dans un texte, et essayer d'aller toujours plus loin. Tu as les instruments pour nous embarquer, ne t'en prive pas... et ne nous en prive pas!