Faeries / Concours : Le Réveil -> Narwa Roquen -> Esprit-des-Saules | ||
le 18-07-2007 à 16h57 | Méditons tous en cœur ! | |
Tiens, c’est marrant, encore un gars qui médite sur l’harmonie cosmique ! Ne serait-ce pas un peu redondant avec le bonze en prison ? Ce thème doit te tenir particulièrement à cœur ces temps-ci… J’ai noté une répétition du mot « clair » au début. Le bonheur selon toi, est-ce vraiment de n’avoir ni désir ni projets ? Je suis d’accord pour ce qui est de vivre l’instant présent et d’en profiter. Mais tout de même, ce qui nous donne la force d’agir, n’est-ce pas d’avoir des projets, des buts, des espérances ? Quand au désir, peut-il y avoir de l’amour sans désir ? Désir d’être avec l’autre, désir de partager avec lui …? L’absence de désir et de projet est peut -être l’absence de malheur mais à mon avis pas le bonheur pour autant. Un vaste sujet, en tous cas… « Les poches vides et le cœur léger », tout bien que tu détiens est un fardeau qui te retient ? J’ai rien dit. Tes deux derniers contes moraux ont un arrière goût de Comtesse de Ségur, je trouve. Il n’y a qu’un pas entre moral et moralisateur. Bien qu’on puisse sans aucun doute apprécier ce genre de littérature, je leur préfère la subtilité des Narwa Roquen, tout aussi porteur de sens mais moins appuyés. Le style est beau et les métaphores très justement choisies. J’ai trouvé intéressante la façon dont le vagabond manipule Thanata, l’obligeant notamment à révéler l’adresse du sorcier. « Mais son âme de sage pouvait les accueillir, les comprendre et les consoler » cela m’a rappelé l’idée psychanalytique que l’adulte que l’on devient peut réconforter l’enfant que l’on était. Je ne sais plus du tout quel auteur avait développé cela. Le fait que le vagabond ait été un tueur amoral est assez inattendu mais tout à fait bien amené. « Et un ami est un ami, quelle que soit la nouvelle qu'il porte. » bien dit ! Un peu trop de sucre à mon goût dans le happy end mais ce doit être parce que je suis dans une période glauque à souhait. |