Version Flash ?



La Reine des Elfes

Quand les joyaux enfin, éclairent son front pâle
Comme les rosaces au fronton des cathédrales
Epanchant leurs lueurs sur les figures pieuses
Sais-tu alors combien sa vieille âme est heureuse ?

Quand les rayons célestes apaisent ses tourments
Et rapportent à son coeur l'éclat du firmament
Quand l'appel du cosmos devient si intense
Qu'elle en oublie jusqu'à sa propre consistance

Quand les jardins ont pour elle un souffle divin
Douce évocation d'un royaume sylvain
Quand avec la rosée, ses doigts font un diadème
Sais-tu quelle est son âme et à quel point elle aime ?

Ô forets, ô esprits, vous qui touchez l'éther
Qui d'autre sait le prix de son don à la Terre?
Qui sait ce qu'elle a vu et laissé au zénith
Où le corps est lumière, et l'esprit émérite?

Ecrire à Bluelantern
© Bluelantern



Publication : 08 avril 2006
Dernière modification : 07 novembre 2006


Noter cette page : Vous devez vous identifier pour utiliser le système de notation

A toi de choisir parmi les récits et illustrations sur le site

Bluelantern
La Reine des Elfes  
Elemmirë
L'écriture ou la vie !  
Fladnag
Le lai de Beren et Lúthien  
Maedhros
Magicien  
Mahora
Ma communauté  
Tableau de Mai  
Thaïs en faërie  
Narwa Roquen
Le fils du Loup  
Elemmirë
Rencontre  
Lindorië
Le coeur de Féerie  
Maedhros
Princesse-Corail  
kitana
Amour légendaire  

signifie que la participation est un Texte.
signifie que la participation contient un Dessin.


6 Commentaires :

Blue Lantern 
le 25-05-2006 à 08h50
Finalement
En fait en changeant un peu ça devrait tenir:

Quand les joyaux enfin, éclairent son front pâle
Comme la rosace au fronton des cathédrales
Epanchant ses lueurs sur les figures pieuses
Sais-tu alors combien sa vieille âme est heureuse ?

Quand un rayon céleste apaise ses tourments
Ramenant à son cœur l'éclat du firmament
Quand l'appel du cosmos devient si intense
Qu'elle en oublie jusqu'à...

Voir la suite de ce commentaire

Blue lantern 
le 25-05-2006 à 08h44
Zut zut zut
C'est vrai que je suis encore une débutante.
Juste à propos d'"évocation", j'ai vu dans des pièces en alexandrins qu'on pouvait compter (ou non) le "i" comme un pied.
Pour le reste, c'est vrai je suis pas au point. :-(
Narwa Roquen Ecrire à Narwa Roquen 
le 18-04-2006 à 17h00
Après toutes ces louanges...
...pour une fois, je vais prendre le contre-pied!
A mon sens, le plus important dans un poème, c'est la métrique; or l'alexandrin tient beaucoup à ses douze pieds, et ici, on claudique un peu, sans doute par inexpérience... Par exemple, dans "évocation", -tion compte pour un pied, et pas 2 parce que ça t'arrange... (-ti-on). Pour "les rosaces au fronton" et "célestes apaisent", tu ne peux pas fa...

Voir la suite de ce commentaire

Elemmirë Ecrire à Elemmirë 
le 13-04-2006 à 16h04
Joli texte
Très bon poème, rythmé et dynamique, clair et sensé. Cependant, il me laisse moi aussi sur ma faim, avec l'impression qu'une strophe de plus pour clore le tout a été oubliée. Mais tel quel, c'est déjà très agréable!
Netra Ecrire à Netra 
le 11-04-2006 à 20h28
Et bien...
Et bien, les rimes sont belles, la dernière strophe est vraiment chantante, mais parfois je trouve le style un brin redondant, ça alourdit un peu le rythme, léger à la base...
Ceci dit, question longueur je trouve ça bien.
Estellanara Ecrire à Estellanara 
le 10-04-2006 à 16h04
Vision poétique
Poème en vers. J’apprécie toujours autant le style élégant de notre elfe à lanterne. Le rythme est irrégulier et c’est dommage car la langue est belle et les rimes réussies. Comme d’habitude, je trouve ça un rien trop court. Je ne sais pourquoi mais je m’attendais à une seconde strophe interrogative.


Ajouter un commentaire

Pseudo
Mail
Titre ou commentaire concis
Commentaire détaillé
(Optionnel)



Page générée en 408 ms - 507 connectés dont 2 robots
2000-2024 © Cercledefaeries