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De : Narwa Roquen ![]() Date : Jeudi 26 avril 2007 à 17:28:29 | ||
Histoire noire et mortifère, sous couvert de sunlights et de paillettes... C’est comme le gigantesque tableau d’un champ de bataille, de multiples petites scènes de la mort ordinaire, avec fifres et tambours, se déroulent en même temps sur la toile, et le tout est sombre et désespéré. Avec le décor que tu avais planté, personne ne s’attendait à de la guimauve... Quelques petits détails me gênent cependant : - « la panique du faux pas » : le stress, le trac, au pire l’angoisse, si tu veux. Mais un danseur ne panique pas, ou alors il change de métier. - « les voitures, premières victimes de l’infarctus » : veux-tu dire qu’elles sont immobilisées ? Parce que l’infarctus c’est une nécrose ; l’obstruction d’un vaisseau c’est la thrombose. - « corps désarticulés et en sueur, unis malgré eux au tempo » : les danseurs sont unis au tempo, et heureusement. Malgré eux ? Que ça les dépasse et les transcende, d’accord. Mais ils sont consentants... - « Les images de toute une vie défilent, incomprises. » : Je pense que c’est la vie qui est incomprise, pas les images, non ? - « Le Waterford Crystal se prépare à être lancé » : Un objet ne peut pas se préparer... C’est des bricoles, mais plus le texte est fort, plus les petites failles sautent aux yeux ! Narwa Roquen Heureusement dehors il fait soleil et c’est le printemps ! Ce message a été lu 7606 fois | ||