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De : Narwa Roquen Date : Jeudi 10 mai 2007 à 16:35:41 | ||
Je préfère celle-ci et de loin. D’abord parce qu’on est plus proche de la définition de la panique selon Larousse : « terreur subite et violente de caractère collectif ». Même si le concept a été élargi, il me semble que l’effet de foule est essentiel. En effet, l’homme qui court est menacé aussi par ceux qui courent derrière lui. Le lecteur tremble avec lui, même si en fin de compte il n’apparaît pas très sympathique. Son portrait est affiné au fil des paragraphes, et le plus inquiétant n’est pas que ce personnage soit déshumanisé par la technologie et par l’argent, c’est qu’on lit en filigrane qu’il est à l’image de la société où il vit – et ça, ça colle au lecteur un malaise supplémentaire, où du coup le Balrog final fait figure de délivrance... J’aime beaucoup cette histoire. C’est vraiment le prototype de la « nouvelle ». Une ambiance, un décor, une histoire, un personnage central en action, et derrière, tout un Monde, ceci en deux pages A4 chrono ! Chapeau bas ! Narwa Roquen,clap clap clap! Ce message a été lu 6773 fois | ||