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De : shaana  Ecrire à shaana
Date : Vendredi 30 mai 2008 à 11:48:36
Après mûre réflexion, Krota a été éliminé (je n'aimais pas son dédain envers les Ichtannes) et Séloïn a gagné (l'avantage de la jeunesse ?). Bon, j'ai vraiment le sentiment d'avoir écrit un texte trop long et de m'être trop attardée sur les descriptions, l'histoire de la traversée, etc. A vous de me dire!
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Voici seulement trois jours que les Hommes ainsi que leur équipage d'Ichtannes avaient embarqué. Trois jours seulement mais il semblait à Séloïn que cela faisait une éternité. Son regard suivait les crêtes blanches d'écume se dérouler devant lui et ses réflexions semblaient déferler dans son crâne en autant de vagues houleuses. Tant de choses s'étaient passées depuis leur première rencontre avec les hommes-poissons.

Alors qu'il avait dû contenir son trop-plein d'énergie pendant l'interminable voyage jusqu'aux Grandes Eaux, puis lors de la trop longue attente du retour du chaman du village des Ichtannes, sa jeunesse exubérante avait pu enfin trouver un exutoire digne de ce nom lors de la préparation de la traversée.

Tous les Hommes avaient été mis à contribution, y compris Séloïn. Peu lui importait que ce furent les corvées les plus ingrates qu'on lui avaient attribuées. Il y avait eu fort à faire avant d'entreprendre la traversée des Grandes Eaux et occuper ses muscles et son esprit avait,dans un premier temps, rempli Séloïn de joie . Ainsi, il avait rempli les tonneaux d'eau douce, participé à la découpe des porcs sauvages rapportés de la chasse, appris comment on procédait à leur salaison. Mais Séloïn s'était également entrainé au maniement des armes au côté des autres hommes. Il s'était tout d'abord servi d'une simple épée en bois, comme cela était de coutume, mais, à sa grande surprise, on l'avait rapidement autorisé à utiliser sa propre épée, celle que lui avait confié Krota lui-même à leur départ de la forteresse des Hommes. Avait-il hérité du talent guerrier de son oncle ? Des rumeurs dans le camp le disaient. Et ses journées avaient été tant remplies qu'il rejoignait souvent fort tard, le dos rompu, la tente où s'était allongé, depuis bien des heures déjà, son oncle.

Pourtant, malgré ses nouvelles occupations, l'amertume pinçait régulièrement le coeur de l'éternel insatisfait : depuis leur dernière rencontre avec le peuple des hommes-poissons, Séloïn avait à peine entr'aperçu la mystérieuse Ichtanne. Seul le chaman avait l'autorisation de Krota de se rendre au village situé au bas de la dune, sans doute en vue de l'organisation de la traversée et cela ne faisait qu'exaspérer Séloïn. Il savait fort bien qu'il s'agissait de peaufiner avec les Ichtannes les détails pratiques de la traversée, et que le chaman était sans aucun doute mieux à même qu'un jeune guerrier inexpérimenté pour remplir cette tâche, d'autant plus que sa vieille carcasse ne pouvait plus vraiment être utile au milieu de la frénésie des préparatifs. Mais cette logique impeccable ne rendait pas la raison à Séloïn. La frustration et la colère qu'il ressentait était telle qu'elles l'aidaient très probablement à esquiver les coups lors des séances d'entrainement mais rongeaient aussi inlassablement son âme. Il aurait tant souhaité apprendre davantage des Ichtannes, leurs coutumes, leurs légendes, leur art de pêcher, leur langue, et surtout, surtout, savoir pourquoi une envoutante femme-poisson voulait aller vivre avec les Hommes. Le chaman et Krota devaient savoir, sans aucun doute, eux qui s'enfermaient dans la tente pour discuter pendant des heures à chaque fois que le vieux sage revenait du village des Ichtannes.

Un jour enfin, Krota réunit ses troupes pour leur annoncer que les Ichtannes avaient achevé de construire les embarcations qui allaient leur servir à traverser les Grandes Eaux. Des dizaines et des dizaines de larges barques à fond plat s'alignaient à perte de vue sur la plage de sable fin, faites, semblait-il, de jonc tressé comme les huttes des Ichtannes, munies d'un simple aviron et d'une voile triangulaire. Bien qu'aucun des hommes n'aient jamais vu de bateau, beaucoup d'entre eux grommelèrent de crainte car leur instinct de guerriers aguerris les avertissait que ces embarcations ressemblaient plus à des radeaux de fortune qu'à une armada en quête d'Orques à exterminer. Mais Krota, de sa voix tonitruante, vit taire les indécis :

- "Les Ichtannes, malgré leur neutralité ancestrale, ont fait une faveur à la tribu des Hommes en acceptant de nous faire traverser les Grandes Eaux. Par cette décision, ils ont su nous montrer combien ils sont sages et qu'ils sont dignes de notre confiance." Krota fit une pause et en profita pour balayer l'assemblée d'un regard déterminé. "J'ai confiance en eux et en leurs bateaux! Si l'un d'entre vous n'a pas foi en nos alliés, il est libre de repartir vers nos montagnes!"

Cela mit un terme à toute discussion et dès le lendemain, on commença à transporter vivres, armes, montures et hommes à bord. Lorsque tout fut chargé, les embarcations furent mises à l'eau et la traversée commença. Chacune des barques étaient dirigées par cinq Ichtannes, chacun semblant remplir un rôle bien précis : deux d'entre eux étaient chargés sans aucun doute de diriger l'embarcation, l'un à la barre et l'autre à la voile. Les trois autres, des femmes selon les observations de Séloïn, paraissaient garder le cap. Elles passaient leur temps à scruter l'horizon et les flots de façon intense, plongeant par intermittence comme si elles voulaient vérifier quelque chose de plus près. Tout ce travail se réalisait sans aucune communication entre eux, ce qui les rendait bien peu sympathiques aux yeux des hommes, encore plus fascinants selon Séloïn.

Malheureusement, la belle Ichtanne ne s'était pas joint à Krota et au chaman comme il l'espérait, et ce simple fait rendait la traversée tout d'un coup beaucoup moins passionnante pour le jeune homme. De plus, même si Séloïn côtoyait enfin des Ichtannes de près, il lui paraissait qu'il serait peu opportun de les déranger dans leurs étranges manipulations par ses questions. Krota, à l'image de leur équipage, s'était drapé dans sa pelisse et s'était renfermé dans un mutisme annonciateur des grandes batailles. Quant au chaman, la houle l'avait transformé en loque nauséeuse et tous à bord s'efforçait d'éviter la chose nauséabonde qu'il était devenue car l'eau de mer ne parvenait plus à retirer les relents de vomis dont ses vêtements étaient imprégnés.

Trois jours seulement et Séloïn n'en pouvait déjà plus de cette traversée. Combien de temps leur faudrait-il pour atteindre la cité des Orques ?

>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>

Séloïn fut tiré de son sommeil par un choc sourd. Bien que curieux, le jeune guerrier prit son temps pour se lever et repousser sa couverture lourde de pluie : comme ses compagnons, les dernières nuits l'avaient éreinté au plus haut point, de persistantes averses orageuses le réveillant plus qu'il ne le faudrait avant de livrer bataille. Mais les appels des Ichtannes et les cris de son oncle lui indiquèrent qu'enfin un nouvel évènement venait de survenir. Il se traina jusqu'à la proue de la barque et découvrit un paysage totalement inconnu, le pays des Orques.

Leur embarcation avait heurté les rivages d'une plage de galets noirs adossée à une falaise si escarpée qu'on aurait dit qu'elle venait d'être juste crachée par un volcan tout proche. L'atmosphère était sinistre et glacial, sans aucune végétation visible, à l'image de ses habitants se dit Séloïn. Au sommet de la falaise, se dressait la cité des Orques, bâtisse érigée avec de grossières pierres de taille, depuis bien longtemps érodées par l'air salin et les ondées de l'océan. Elle ne possédait apparemment aucune ouverture, que ce soit porte ou fenêtre, par laquelle les Hommes auraient pu se faufiler. De plus, les remparts semblaient d'une hauteur incommensurable.

"Comment allons-nous faire ?", se demanda Séloïn. Il scruta le visage noueux de Krota. Son air traduisait sa détermination et surtout qu'un plan d'action était déjà en marche dans sa tête. Séloïn vit son oncle faire un signe du menton au chaman qui comprit instantanément l'ordre silencieux de son chef. Il revint quelques instants plus tard, accompagnés de ses novices, chargés de lourds sacs de toile.

Krota s'adressa à ses troupes de sa voix de tonnerre :

- "Nous y voilà! Notre destin doit à présent s'accomplir. Tout peut vous paraitre perdu, insurmontable mais que sont les murailles des Orques devant l'expérience des Hommes des Montagnes." Et là, Krota plongea sa main puissante dans un des sacs de toile pour en retirer deux piolets qu'il brandit devant l'assemblée. Des rires et des acclamations accueillirent la ruse.

- "Oui, souvenez-vous mes compagnons comment nous avons appris à gravir les montagnes. Que l'esprit protecteur du Chamois d'Airain nous assiste !."

Un vent d'enthousiasme parcourut les rangs et envahit les tripes de tous ses guerriers, y compris Séloïn. A partir de ce moment, tout alla très vite : l'ascension, les premières résistances des Orques qui déversaient des cuves d'huile bouillante sur la tête de leurs assaillants, les chutes mortelles aussi, Krota atteignant en premier le haut des remparts, le soulagement de voir également que les Orques avaient assez idiots pour faire garder leur cité que par une maigre garnison. Et puis Séloïn ne se souvint plus de rien, sauf d'un coup violent sur son crâne et d'un hurlement bestial où la rage ne faisait aucun doute.

>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>

Le silence. Plus de cris, plus de râles de douleur. Les armes s'étaient enfin tu. Où était-il ? Les yeux clos, Séloïn sentait sous ses doigts une couche, sur son front un bandage, et sur son visage de douces mains qui le massaient délicatement avec un onguent aux senteurs marines. Était-il mort ? Il en doutait. Rêvait-il alors ? Alors que ce songe dure à jamais. Même le mouvement régulier de ces paumes apaisait le mal de tête qui le taraudait.

- "Séloïn ? Séloïn ?"

Cette voix mélodieuse ... Il se risqua à ouvrir les yeux.

La jeune femme Ichtanne était assise à ses côtés et lui souriait calmement. Séloïn essaya de lui rendre son sourire mais ce simple effort lui couta un accès de douleur.

- "Vous avez été blessé."

Séloïn voulut lui demander depuis combien de temps il se trouvait ici mais il redoutait que le simple fait de parler ne le fasse de nouveau souffrir.

- "Depuis deux semaines maintenant." Séloïn l'avait oublié : les Ichtannes avaient le don de lire dans les pensées. Alors, autant continuer la conversation ainsi : les yeux verts de l'ichtanne l'encourageaient.

- "Où suis-je ?

- Dans la cité des Orques. La tribu des Hommes a vaincu, Séloïn. Et Krota est parti avec tous les chevaux pour prendre les troupes des Orques à revers il y a de cela une semaine."

La cité des Orques ! Était-ce là une de leurs chambres communes ? Si on pouvait appeler ce trou suintant d'humidité et sombre à souhait une "chambre" ...

- "Pourquoi es-tu restée ?

- Je devais rester avec toi." Séloïn ne comprenait pas.

- "Mais ... et les autres Ichtannes ?

- "Repartis."

- "Tu es resté à cause de la neutralité de ton peuple ?" Séloïn était persuadé d'avoir trouvé.

- "Non. Pour toi. Uniquement pour toi."

Le coeur de Séloïn se mit à battre un peu plus fort. Il devait se raisonner, se dit-il : la maitrise de ses sentiments est essentielle pour un guerrier selon Krota.

- "Tu as vraiment décidé de vivre avec la tribu des Hommes ?"

L'ichtanne acquiesça tout en continuant de masser lentement le visage meurtri de Séloïn. Un instant de silence entre eux deux, préambule, selon ce que pressentait Séloïn, à une révélation.

- "Pourquoi ?"
L'ichtanne reposa son bol et plongea son regard dans celui du jeune homme.
- "Parce que je suis l'Elue et toi aussi, "Séloïn, tu as été choisi." Mais l'incompréhension se lisait trop sur le visage de Séloïn pour qu'il soit utile à la jeune femme de recourir à la lecture des pensées.
- "Mon nom est Sereïn et j'ai été choisie depuis des temps immémoriaux pour sauver le peuple des Ichtannes d'une disparition ... définitive." Sereïn baissa la tête et Séloïn eut le coeur brisé de voir des larmes couler sur les joues de la jeune femme.
- "Mon peuple se meurt, Séloïn, comme le peuple des Elfes avant eux. Votre chaman lui-même, malgré son grand âge, n'en a jamais vu et parle d'eux comme un peuple de légende, comme s'ils n'avaient jamais existé. Avant de nous rencontrer, vous parliez des Ichtannes comme un peuple de légende aussi. Bientôt les Orques disparaitront à leur tour, ainsi que les Nains, les Trolls et les Fées. Seuls les Hommes resteront parce qu'ils sauront résister aux grands changements qui doivent survenir." Sereïn sécha ses pleurs et releva la tête, l'allure soudainement fière.

"Les Elfes ont décidé de repartir dans leur monde. Les Ichtannes auraient pu décidé de plonger dans les abysses pour ne plus remonter à la surface. Mais nous chérissons cette terre. Notre sang se mélangera donc au vôtre pour ne jamais disparaitre."

Séloïn commençait à comprendre sans vraiment y croire.

- "Sereïn, tu veux procréer avec un d'entre nous, quelqu'un de la tribu des Hommes ?
- Non, pas juste quelqu'un, Séloïn, avec toi.
- Moi ?
- Tu es l'Elu comme je suis l'Elue. Il y a des centaines d'années que la disparition de notre peuple avait été prédit par les sages ichtannes. Les signes données par les coquillages avaient été clairs : la fille de la reine rencontrera le jeune parent d'un grand chef de la tribu des Hommes et elle l'aimera. Par elle, le peuple Ichtanne survivra et par lui, les hommes se feront plus forts.
- Sereïn, je ne suis pas fort, je ne suis pas un guerrier comme mon oncle, Krota.
- Si tu l'es, car ton coeur parle plus fort que les armes de ton oncle, ta sagesse règnera bientôt sur ta tribu et ... tu as l'amour d'une légende, d'une Ichtanne", acheva-t-elle en lui aposant sur le front un baiser mouillé de larmes salées.
Shaana qui s'est laissée embarquer par sa propre histoire


  
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Réponses à ce message :
Narwa Roquen  Ecrire à Narwa Roquen

2008-06-03 17:27:45 

 Commentaire Shaana, exercice n°38Détails
Effectivement, on a l’impression que tu t’es laissée emporter par un courant un peu fort... La maîtrise de l’inspiration est une des tâches les plus difficiles, mais c’est déjà bien d’en avoir !
Ca commençait bien pourtant, avec une jolie phrase « son regard suivait les crêtes etc... »), et puis tu racontes, tu racontes... la préparation, le départ, la traversée, l’arrivée, le combat, et la scène finale. Tu t’es un peu perdue dans les détails, et tout est raconté sur le même rythme, à part la scène finale sur laquelle je reviendrai plus loin.
Il s’agit d’une histoire de rencontre, or tout le texte est basé sur l’homme, et on ne voit la femme qu’à la fin. Tu aurais pu la montrer un peu...

La préparation : c’est minutieusement décrit, mais il ne se passe rien. Ton héros est un jeune homme plein d’énergie, que tu décris frustré de ne pas revoir la belle Ichtanne... et il ne désobéit pas, même la nuit, pour essayer de la revoir ? Y a plus de jeunesse ! Tu dis que la frustration et la colère l’aident à parer les coups à l’entraînement, je n’en suis pas si sûre. A attaquer comme un beau diable, oui ; à faire attention aux coups... Tu t’es déjà mise en colère ?

Le départ : On s’attendrait à ce que Krota « chauffe » un peu plus ses hommes, et que ceux-ci répondent par des cris, des chants, un mouvement de foule... Ils sont inquiets, ils partent se battre et peut-être se faire tuer, il faut qu’ils soient enthousiastes et déterminés pour ne pas avoir peur !

La traversée : bonne idée, celle des Ichtannes qui plongent. Mais tu ne dis pas pourquoi... Là aussi, le hasard (ou toi) aurait pu faire que les deux jeunes gens échangent un sourire, un regard... Le vomi c’est très réaliste, mais ton héros, qui n’a jamais navigué, pourrait se poser des questions sur la mer, l’immensité, la profondeur, être impressionné par les vagues, gêné par l’instabilité du sol... Tu es restée au dessus du bateau, tu n’étais pas dedans ( et nous non plus, du coup).

L’arrivée : la description est bonne. Là aussi, il faudrait un peu plus de feu dans le discours de Krota et la réponse des hommes. Tu as esquissé, mais il faudrait que ça prenne un peu plus le lecteur, il faut que le lecteur ait envie d’aller se battre à leur côté, c’est les Gentils, non ?

Le combat : Ca pourrait être de l’heroïc fantasy, mais tu réduis le combat à quelques lignes ! C’est dommage ! Tu aurais pu faire trembler le lecteur, lui faire admirer le courage de ton héros qui se serait battu comme un lion en pensant à sa belle, elle aurait pu le revoir avant qu’il ne monte à l’assaut, ou quelqu’un le protègerait parce que lui doit absolument survivre – et là le lecteur se demande : tiens, serait-il autre chose qu’un simple guerrier ?

La scène finale : deux semaines de coma, c’est long ! Le dialogue en semi-télépathie OK, mais alors mets les pensées en italique, comme ça le lecteur s’y retrouve. Et à la fin le héros se remet à parler ( c’est quand même extraordinaire ce qui lui arrive !). Il faudrait qu’il prenne un peu d’épaisseur, ce personnage ; il est jeune, bon, mais pour un Elu, il est un peu fade !

Après, il y a quelques détails à revoir :
- « Voici seulement trois jours... » : incompatible avec une phrase au passé
- « Peu lui importait que ce furent les corvées... » Il faudrait « que ce fussent... » et la phrase est lourde ! « Peu lui importait qu’on lui ait attribué les corvées... » passe mieux
- « Ses journées avait été tant ( tellement serait mieux) remplies que... son oncle. » Problème de rythme. L’oncle à la fin est un peu seul, et le rythme haché le met en position de surprise, alors que c e n’en est pas une. J’aurais dit « la tente où depuis bien des heures déjà s’était allongé son oncle. » : plus de virgule, plus de cassure de rythme.
- Peaufiner : familier
- « à chaque fois » : « chaque fois »
- « plage adossée » : une maison est adossée car elle a une paroi verticale, un dos. Une plage est surplombée par une falaise.
- « ...sa détermination et surtout qu’un plan... » : la mise sur le même plan d’un nom et d’une phrase heurte un peu
- « tripes », « idiots » : familier


Enfin, l’orthographe :
Beaucoup de problèmes avec l’accord verbe/sujet.
- « On lui avaient attribuées » : on est singulier
- « la frustration et la colère... » : 2 sujets, donc « étaient telles »
- « aucun des hommes n’avaient jamais vu... » : le sujet est « aucun »
- « Chacune des barques étaient... » : le sujet est « chacune »
- « tous s’efforçait » : le sujet est pluriel
- Je sais que c’est paradoxal, mais « il était devenu une chose nauséabonde », pas « devenue ».
- « Les armes s’étaient tu » : tues
- « Tu es restée » : c’est une fille !
- « apposant » prend deux « p »
- Et l’Ichtanne par moments perd sa majuscule...


Ne te décourage pas. Prends une semaine de plus s’il le faut, pour les WA, mais relis-toi, de préférence à quelques jours d’intervalle, et pose-toi sans cesse les mêmes- questions : De quoi je parle ? Quel est le meilleur style pour ça ? Comment est mon héros ? En étant comme ça, que va-t-il faire ? Quels sont les temps forts de l’histoire ? Où est-ce que je peux accrocher le lecteur (originalité, action, émotion, réflexion, surprise...) ? Est-ce que ce détail est vraiment utile ? Est-ce que cette phrase sonne bien ? Qu’est-ce qui est vraiment important ?
Il te manque juste du travail. Ca, c’est facile, c’est à la portée de tout le monde. Accroche-toi, ça en vaut la peine.
Narwa Roquen, de plus en plus bavarde...

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z653z  Ecrire à z653z

2008-09-11 17:01:24 

 un petit détail de plusDétails
"les Orques avaient assez idiots pour"

Il manque un été (ou un printemps) ;)

Il est super benêt le gamin car quand l'Ichtanne lui dit : - "Non. Pour toi. Uniquement pour toi."
Je crois que c'est clair (chuis d'accord avec Cherge).

Et c'est vrai qu'elle est bien absente de la première moitié de cette 2e partie.

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Estellanara  Ecrire à Estellanara

2008-10-02 14:08:13 

 Exercice 38 : Shaana => CommentaireDétails
Aïe les conjugaisons !
Oh, j’ai l’intuition d’une romance entre ce jeune homme pétaradant et une belle femme-poisson... * se frotte les mains *
« mieux à même de remplir » ou « plus apte pour remplir »
Aïe, l’orthographe !
J’aurais souhaité avoir des détails sur les occupations des ichtannes pendant la traversée. Ils plongent mais comment ? Ils doivent nager d’une façon bien particulière ; ce doit être pittoresque. Je les imagine un peu comme les autochtones de la BD Aquablue.
La construction en flash back est sympa.
« une falaise si escarpée qu'on aurait dit qu'elle venait d'être juste crachée par un volcan tout proche » : La lave donne plutôt des formes rondes. C'est l'érosion de la mer qui peut rendre ta falaise escarpée.
La navigation des ichtannes est d’une précision qui confine au surnaturel pour que les bateaux accostent juste sous la cité des orcs !!
« Un vent d'enthousiasme ... envahit les tripes » : tu te mélanges dans tes métaphores. L’enthousiaste leur saisit les tripes ou un vent d’enthousiasme souffle dans les rangs des soldats, dirais-je.
Le style devient maladroit sur la deuxième partie, après avoir été efficace sur la première, comme si tu avais écrit plus vite.
Waouh ! Déjà finie la baston ?? J’aurais bien aimé que la scène d’action dure plus longtemps.
Tiens, il m’avait semblé comprendre au début du texte que l’ichtanne n’était pas venue avec eux ?
Tu aurais peut-être du plus suggérer l’amour de Séloïn pour l’ichtanne. Il arrive un peu abruptement, ai-je trouvé.
Séloïn devrait être plus choqué que cela, je pense, et ne pas employer le terme « procréer » qui est fortement trivial, surtout dans ce contexte !
L’histoire est classique mais on ne s’ennuie pas !

Est', en pleine lecture.

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