| ||
De : Maedhros Date : Lundi 21 juillet 2008 à 14:20:20 | ||
Avec cette histoire, on reste dans le style humour et vieilles dentelles et dans les références cinématographiques criantes de vérité. Alors que Narwa avait revisité les Men in Black, tu réinvestis avec talent également, l’oeuvre de Joe Dante (l’enfer de Dante ?), je veux parler bien sûr des Gremlins, ces ravissantes boules de poil qui deviennent des bouffeurs psychopathes en étant plongés dans l’eau. La transformation des Plumpy jette la folie dans la ville américaine. Bien trouvé l’insertion d’un caractère d’origine française dans ce panorama très hollywoodien. Cela crée des décalages savoureux (savon de Marseille, Aznavour...). L’action est bien campée et reste soutenue du début à la fin, sans temps mort et avec suffisamment de péripéties pour tenir en haleine ton lecteur jusqu’au bout. Les ponctuations triviales et les détails sur la société future que tu sèmes de façon naturelle, apportent un vrai relief aux aventures. L’arnica présent dans le tube de la vieille dame se trouve être miraculeusement le poison violent qui permet d’envisager avec sérénité la destruction rapide de l’invasion des plumpys. Bon, le deux ex machina est sans doute un peu tiré par les cheveux mais pourquoi pas ? Cela ne gâte en rien les qualités de cette histoire pétillante et rafraîchissante. Et en cette période de grande chaleur (en tous cas, ici !), que demander de plus ? J’ai relevé quelques menues broutilles : -«il leur pousse... » au lieu de « ils leur pousse... » -«ils parvinrent... » au lieu de « il parvinrent... » -«il avait dévoré la paroi » au lieu de « il eût dévoré la paroi » : cela coule plus fluide. M Ce message a été lu 6677 fois | ||
Réponses à ce message : |
4 "le deux ex machina est sans doute un peu tiré par les cheveux" - z653z (Jeu 11 sep 2008 à 10:42) |