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De : Maedhros Date : Vendredi 31 octobre 2008 à 16:05:16 | ||
Tu dévides la pelote des conséquences avec une habileté redoutable où tout conspire à précipiter l’équilibre bien fragile de notre société vers une forme de totalitarisme que n’aurait pas renié Georges Orwell. Ton cycle est finement construit et paraît cohérent. La guerre est souvent une forme de respiration au cours de l’histoire, comme les grandes épidémies (peste noire notamment), qui permet de revenir à des équilibres démographiques plus sains avec l’immense pas en avant technologique permis par les recherches militaires qui font fi des déficits ou de la morale. Toutefois, en poussant encore plus loin, pourquoi les grands chefs n’ont-ils pas choisi la portion de l’humanité à « saigner » (au sens médical bien sûr). L’Afrique et quelques régions de même nature auraient pu cumuler plusieurs avantages ! En outre, bien choisir sa cible permet de limiter les dégâts infligés à son propre camp. Les ratios de pertes dans les guerres modernes ne souffrent aucune exception : les plus forts meurent moins que les plus faibles, beaucoup moins.... La description des relations inter-générationnelles est croustillante et le recours au gecko et aux maisons closes est bien vu. Tu extrapoles intelligemment les modifications entraînées par ces circonstances nouvelles et tu es rarement prise à défaut même si à une ou deux reprises tu frôles la limite ! Ce qui est assez jubilatoire, c’est le soin méticuleux à ne permettre aucune amélioration. Toujours un peu plus noir. Aucune rédemption. Tu réunis tous les ingrédients pour que le couvercle de la marmite ne tienne plus très longtemps. Mais pris séparément, chaque élément a déjà été connu dans l’histoire de l’humanité (suffrage censitaire, esclavage, gérontocratie...) sauf évidemment les détails futuristes ! Au rang des broutilles, j’ai rangé : - « Le chômage atteignit des chiffres absurdes, de l’ordre de 30 % de la population active » : en 29, le chômage avait atteint des taux quasi similaires. - «de 75 à 250 ans, ce qui fut le véritable tournant de l’évolution humaine» : c’est un tournant en épingle à cheveu ! - «qu’ils n’auraient probablement jamais l’occasion de pratiquer plus tard, puisqu’elles étaient dévolues aux robots. Ils pratiquaient... »: les 2 verbes sont trop proches. - «les gouvernants aient non seulement continué dans la même voie mais soient allés encore plus loin dans le même sens... »: dans la même voie et dans le même sens forment une répétition inutile. M Ce message a été lu 7170 fois | ||
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