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 Commentaire Elemmirë, exercice n°47 Voir la page du message Afficher le message parent
De : Narwa Roquen  Ecrire à Narwa Roquen
Date : Vendredi 21 novembre 2008 à 15:36:31
Bel effort ! Voilà une suite tout à fait intéressante. Le contraste est saisissant entre la mécanique bien huilée et monotone du texte précédent, et la survenue d’une révolution où rien ne fonctionne plus comme avant, ni dans les actions ni même dans les pensées. Tu décris très bien la progression du désordre, avec l’incompréhension, puis la peur, puis la revendication, la méfiance, et le déferlement de la violence comme ultime recours. On ne sait toujours pas qui est le Grand Organiseur, ou plutôt qui en tire les ficelles, mais on le découvre tout à fait incompétent à gérer la crise, et pire encore, à reconnaître qu’il y a une crise, comme une pauvre machine abandonnée par son programmateur et qui ne peut que répéter à l’infini les consignes qu’elle a mémorisées, sans aucune initiative possible ; et comme tu le dis justement, les gens se sentent abandonnés, puisque leur divinité toute-puissante se révèle aussi stupide qu’une machine à laver ( je précise que je n’ai rien contre les machines à laver, ne te vexe pas Mimine, continue à laver...). Dans un sens cette situation est plutôt rassurante, puisqu’elle prouve que même dans un monde hyperorganisé, l’Homme est encore indispensable !
Tu montres bien les affres de ces citoyens confrontés à un acte dont ils avaient perdu l’habitude : le choix. Et leur difficulté, bien sûr, à se mettre hors-la-loi, qui ne se résoud que lorsque, se sentant menacés, ils choisissent la solution de survie : penser à eux d’abord.
L’émergence des passions, avec un tel point de départ, ne peut pas se faire du jour au lendemain. Donc ce ton qui t’a semblé à toi, en écrivant, laborieux et non spontané, s’accorde très bien avec le texte, et tout débordement abrupt eût été malvenu !
J’aime beaucoup « pendant une durée non prévue dans son emploi du temps » : la formulation est lourde, terne, et en même temps, après le coup de tonnerre de l’assassinat, premier déclencheur du chaos, c’est tout simplement génial ! De même, la répétition de « productif », mot choquant qui instrumentalise un être humain, remet bien le lecteur dans la distance vis-à-vis de ce monde imaginaire. Bien aussi, l’idée que la Peur ne dépend pas du centre des Passions – sans ce détail, rien ne marche !
De petites broutilles :
- « elle trouve Pierre » : trouva
- « Eléa resta là », « le corps étendu là » : répétition
- Tu ne dis pas qu’Eléa prévient quelqu’un ( ou l’Organiseur ?) de la mort de Pierre. C’est sous-entendu, mais il vaut mieux le dire.
- « corps jeune et mutilé » : une mutilation est la perte d’un membre ou d’une partie du corps
- Tu ne dis pas si toutes les victimes ont été tuées selon le même mode opératoire, ce qui sous-entendrait que c’est le même assassin, ou de manière différente, comme s’il y avait plusieurs tueurs ; je pense que c’est un détail qu’il faut préciser.
- « regards vidés » : pourquoi pas « vides » ?
- « ingénieurs informatiques » : « ingénieurs en informatique » ou « ingénieurs informaticiens »
- « préssentant des maux » : pressentant »
- « Conceptualisé » : + s !
- « Certains crurent que ce choix... » : quel choix ?
- « restèrent » (dernier paragraphe) : 2 en 2 lignes...
- Enfin la dernière phrase « on découvrit des explications... » n’est pas claire. Tu as l’air de dire que ces sentiments réapparaissent, malgré la destruction du centre des Passions ?


Au total, c’est un bon texte, dense, riche, bien construit, avec un ton tout à fait approprié au propos. Tu as réussi à relancer l’intrigue alors que tout semblait définitivement figé, en gardant le suspense au maximum. Maintenant il va falloir trouver une fin cohérente, tout en répondant à la question qui taraude le lecteur depuis le début : qui est, ou a été, derrière le Grand Organiseur ? ...et bien sûr en nous révélant pourquoi s’est produit le dérapage...
Bon courage !
Narwa Roquen, qui attend la suite en chouchoutant sa machine à laver...


  
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