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De : Maedhros Date : Dimanche 30 novembre 2008 à 18:53:05 | ||
Une implacable vengeance qui abolit l’écart technologique qui aurait dû avantager ces étrangers que l’on soupçonne de se comporter comme toutes les cultures dites « avancées » envers celles considérées arriérées. Si l’on s’en réfère à la controverses de Valladolid, jusqu’au milieu du XVIème siècle les indigènes mexicains n’avaient pas d’âme. La description de ces étrangers m’a fait curieusement penser aux films « PREDATOR » dans lesquels une espèce extra-terrestre se livre régulièrement à des chasses sur notre bonne vieille planète (bon, à ceci près que la courageuse et désespérée héroïne ne peut être confondue avec le gouverneur de la Californie). D’ailleurs tu ne dis pas grand-chose sur ces mystérieux étrangers hors qu’ils détiennent un véhicule sophistiqué et des combinaisons intégrales. Mais sans doute que là n’est pas l’essentiel de l’histoire. Cette jeune mère n’attend plus rien et son lait coule en vain. Il est indéniable que sans l’aide du dieu, elle sera impuissante à venir à bout de ses ennemis. Une forme de magie est à l’oeuvre. La violence ici n’est pas gratuite ni pathologique. Elle est nécessaire et constitue la seule réponse à la douleur, l’exutoire quasi mystique pour combler le néant et la solitude. J’ai l’impression que tu t’es efforcée de pousser le plus loin possible la description du caractère inéluctable de la vengeance, des rites sauvages d’apaisement et d’oblitération. L’autodestruction est la seule issue admissible pour cette amazone. Elle a équilibré la balance d’une façon ou d’une autre. La consigne a été évidemment respectée. Le rythme suit la progression émotionnelle du récit. Tu alternes ainsi les images cliniques (claniques) et les digressions quelques fois décousues de la vengeresse. Il n’y a pas de temps mort, tant son esprit est obnubilé par ce qu’elle doit faire et les flash-back ne font que renforcer l’horreur qu’elle ressent. requiescat in pace M Ce message a été lu 7081 fois | ||