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De : Maedhros Date : Samedi 11 juillet 2009 à 17:25:49 | ||
L’Italie, mon pays dans une autre vie. Quand j’habitais Nice, j’avais longé la côte ligure où la mer a une couleur si particulière, où elle fait si bien l’amour avec la terre au-dessus ! Mais c’est du passé... C’est une histoire de rédemption et de réconciliation. Tu as résisté longtemps pour construire ce personnage indifférent et blasé, revenu de tout et sur lequel rien ne semble avoir de prise. Un homme de deux mondes et forcément étranger dans l’un et dans l’autre. En contrepoint, le personnage féminin sert de révélateur, même si ce subterfuge fragilise le respect intégral (griste) de la consigne. Et puis, cet évènement extraordinaire qui s’abat sur la petite cité italienne, lézardant peu à peu la muraille de cynisme et d’abdication derrière laquelle s’était retranché le héros. Il marche dans les traces de son passé qui devient de plus en plus prégnant, de plus en plus présent. J’aime bien la façon avec laquelle tu entremêles le souvenir et la réalité, juxtaposant les deux dimensions. Il redevient progressivement celui qu’il a laissé en chemin. Il se réconcilie avec lui-même, apprivoise ses démons, laissant émotions et sentiments s’engouffrer dans la brèche comme l’eau a envahi la vieille chapelle, croyant l’emporter. Mais les vieilles pierres ont tenu. Cette longue histoire porte bien son nom. Les macarons sont craquants à l’extérieur mais leur coeur est tellement fondant, comme un baiser de dame... Ah, et la poésie de Fabrizio De André qui a collaboré avec PFM un de plus grands groupes prog. italiens! M Ce message a été lu 6794 fois | ||