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De : Narwa Roquen Date : Samedi 19 septembre 2009 à 19:25:15 | ||
Je recevais justement dans la semaine quelques amis des Nac mac Feegle, à qui j’avais confié le mal que j’avais à te donner une réponse qui te satisfasse. Ils ont donc lu « Dans les bras du néant » et « Ave Maria », et puis... ils ont commencé par se tordre de rire cinq bonnes minutes sur mon carrelage, sous le regard désapprobateur de ma chatte Esmé, qui a trouvé que ce manque de dignité était vraiment indécent, puis ils se sont exclamés : « Miyards ! - Vos les jaeyants... - Vos aetes ben droales ! - Bondlae de bondlae de bondlae ! » En clair, ils trouvaient que les deux textes se valaient question violence, sauf que des histoires d’ado il y en avait plein les blogs, et qu’on n’avait pas l’habitude d’entendre parler les enfants de neuf ans... Que faire, sinon m’incliner, dire que chacun ressent la violence d’un texte en fonction de son vécu, rappeler que sur un sujet de WA qui était la douleur physique je pouvais difficilement de parler que des petits oiseaux, et indiquer, malgré tout, que je pensais atténuer l’inconfort du lecteur en montrant que cet enfant aimait et se sentait aimé, que son amour était certes sacrificiel, mais que pour lui la souffrance physique était secondaire face au besoin impérieux de protéger sa mère. La sorcière qu’il s’invente est juste un mécanisme de défense pour ne pas devenir fou, en mettant sa mère en place de victime, ce qui lui permet de continuer à l’aimer. Ce qui veut dire que sa structure est en place, qu’il aura une névrose grave à soigner, mais qu’il ne sera pas psychotique, ce qui n’est déjà pas si mal. Narwa Roquen, merci aux ch'tits hommes libres Ce message a été lu 6464 fois | ||
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