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De : Narwa Roquen Date : Mardi 23 fevrier 2010 à 23:38:13 | ||
C’est le chant du cygne, vigoureux et digne, d’un écrivain qui se sait condamné mais qui n’entend pas pour autant renoncer à son âme. On suppose beaucoup mais on sait très peu de ce personnage, rebelle face à l’ordre établi et fier de l’être. La préface n’est pas vraiment écrite, mais en même temps elle est là, dans les réflexions du héros, qui a gardée intacte son âme d’adolescent, même si son analyse du livre bien-aimé s’est enrichie de son expérience et de son talent. La mort le guette, et il garde son sang froid, tel Socrate s’inquiétant encore de sa dette à Asclepios. C’est peut-être la forme la plus élaborée de résistance – de résilience ? – que de rester calme et lucide face au bourreau. Bricoles : - a toujours eu le chic de faire jaillir : pour faire jaillir - J’ai passé en revue tous leurs moindres détails : cette phrase n’est pas claire ; les détails de quoi, des choses ? Ca mériterait une retouche - Rappelez-vous de moi : je me demande si « souvenez-vous de moi » ne serait pas mieux - Faute de frappe : ils devisant : devisent - C’est une sensation vertigineuse ... de penser ; dans le trou j’aurais mis un que... (en tout bien tout honneur) J’aime bien le désespoir cynique de ce texte, dont le héros, malgré sa juste peur, ne s’abaisse à aucune concession et reste droit dans ses bottes jusqu’au bout. Debout mais non figé, toujours en questionnement, fier mais sans orgueil, insoumis mais raisonnable... Encore une personnalité complexe qui pourrait bien faire écho à celle de son auteur... Narwa Roquen, bienheureux les bouchons de champagne, la libération des bulles leur appartient... Ce message a été lu 8473 fois | ||
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