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 WA, exercice 72, j'essaie de rattraper mon retard Voir la page du message Afficher le message parent
De : Netra  Ecrire à Netra
Page web : http://terredelune.eu
Date : Lundi 24 mai 2010 à 21:10:48
Bon celui-là c'était le minimum, que je le fasse... Je me suis un peu laissé porter vers une SF noire en fait...

L'oubli.


L'oubli. C'est quelque chose de commun. Rien d'exceptionnel. l'essentiel c'est de se souvenir de l'oubli. D'en être conscient.

Moi, je me souviens du jour où tout disparut, où tout chût de cette mémoire qui n'est plus mienne. Je me souviens du jour du choix. Du jour où je pris le chemin de l'oubli. Du repos.

C'est devenu utile, l'oubli, depuis que nous vivons si vieux. Comment survivre trois siècles, interdit d'oubli ?
Et encore et encore, nous repoussons l'heure ultime. Mort. Tel est le mot que nous fuyons, le seul que nous ne pouvons oublier. Troisième vie, et toujours peur de ce moment que nous ne pouvons esquiver. Seulement le repousser. Trois siècles, et toujours une croix de pierre polie pour destin.

L'oubli ne m'est plus d'utilité ici. Le point de non-retour est derrière moi. Je meurs, donc. Comme tous les hommes, depuis toujours. Seulement deux siècles de plus.
Ce n'est rien pour l'éternité.



Netra, tant à écriiiiiiiiiiiire !!!


  
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Réponses à ce message :
Narwa Roquen  Ecrire à Narwa Roquen

2010-05-27 19:10:57 

 Commentaire Netra, exercice n°72Détails
Ca ferait un joli début... s’il y avait une suite ! Et sans ce malencontreux « disparut » , ce serait mieux... C’est comme dans le jeu du « ni oui ni non » : on ne veut pas dire non, et on dit oui... Tu étais obsédé par les a des passés simples, et tu as laissé passer celui de milieu de mot...
Ceci dit, tu nous laisses sur notre faim. On ne sait pas à quoi ton héros occupe son temps, dans quel état physique il est ; et pourquoi d’ailleurs voudrait-il oublier si ses contemporains sont toujours vivants ? A moins que sa vie ne soit si dure qu’il ne puisse survivre que dans l’inconscience ? Mais si c’est si difficile, pourquoi ne pas y mettre fin ?
La réflexion en soi est intéressante. La fin abrupte, inexpliquée, passe moins bien. Si c’est le lecteur qui doit inventer l’histoire...
Alors quand tu reproches à Narwa Roquen son récit trop bref, ça me rappelle une histoire de poutre et de paille...
Narwa Roquen, toujours pas de connexion à la maison, ça complique!

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