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De : Estellanara Page web : http://estellanara.deviantart.com/ Date : Mardi 17 aout 2010 à 10:02:53 | ||
C’est marrant comme ce thème innocent en apparence a donné lieu à un déchainement de cruauté dans les textes, hihi ! Ceci est une histoire originale avec une ambiance intéressante. Quelques petites choses m’ont heurtée : Dans le paragraphe intitulé « De la nature de la Sentence », on n’apprend justement pas la nature de cette sentence. Je comprends bien que tu veuilles garder le suspens mais je changerais le titre alors. Tu avais insisté sur le fait que Taåjin prenait son temps pour tout. Donc, j’aurais cru qu’il réfléchirait plus longtemps avant de décider quoi faire du criminel. Le passage aux pensées de l’éleveur est un peu abrupt. Ca nécessiterait une transition. En tant que biologiste, j’ai été choquée par le passage « déchu de son rang d’homme et avait été ramené à l’état d’animal ». Les humains sont des animaux. Les autres choix possibles dans le vivant étant champignons, unicellulaires et végétaux. Le passage sur l’ADN qui imprime le souvenir de la torture est un poil rapide. Une idée aussi déroutante devrait, je pense, être développée pour être acceptée par le lecteur. Bien que la scène avec le hamburger soit savoureuse (on aime bien voir les méchants punis car ça n’arrive pas assez souvent dans la vraie vie), j’ai du mal à me faire à l’idée que le hamburger aie un esprit habitable par une psyché humaine... J’avais cru comprendre que Taåjin avait tué Gaad mais il est mentionné à la fin du texte. J’ai raté un truc ? Enfin, si j’avais été dans la peau d’un hamburger, je n’en mangerais sûrement pas quelques secondes après. J’aime bien les petits détails pittoresques qui font sci-fi et donnent de la consistance à ton monde : les unités de mesure exotiques, « éleveur de protéines », « Par la Sainte Voix »... Ta description de Gaad est bien vue également, avec la métaphore « Gaad ressemblait à un poupon suralimenté » et surtout les deux passages en écho « et Gaad éructa d’ennui » et « il cracha de dépit ». La répétition accentue le côté répugnant de Gaad tout en lui donnant un air ridicule. Les bricoles (copyright Narwa) qui restent : « débats internes qui se menaient à l’intérieur » : il y a une répétition entre internes et intérieur. « Un transfert, sortit–il » : sortir dans ce sens est familier. Déclarer ou simplement dire ferait l’affaire. « Gaad ressentait de l’autosatisfaction » : j’aurais mis « débordait d’ autosatisfaction », ressentir est un peu neutre. Au final, cette histoire a un ton tout à fait original et jouissif. Elle mérite d’être retravaillée pour être parfaite. Est', en pleine lecture. Ce message a été lu 7417 fois | ||