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De : Maedhros Date : Dimanche 3 octobre 2010 à 14:32:07 | ||
La description de cet itinéraire temporel est mené de la plus délicate des façons, tout en nuances malgré le foisonnement épique qui émaille toutes ces existences. La voix qui accompagne le pèlerin en transit est un subtil fil conducteur qui unit tous les récits sur une même trajectoire où tu as placé également quelques balises nominales ancrées dans la grande tradition chrétienne (Joseph , Marie-luce, lulu, jo etc...) Tu as parfaitement agencé les tableaux de cette grande fresque. Chacun d’eux vit sa propre vie, possède son propre équilibre, à la fois lié et indépendant de ceux qui le suivent ou le précèdent. Chacun est riche de détails qui lui donnent du corps, avec une mise en perspective intéressante (le fermier piémontais, la jeune fille sous la révolution). Tu as rassemblé beaucoup de matériel et de détails donnant une vraie profondeur, chapeau ! Toutes les histoires sont bâties sur le même principe, mêlant la conception chrétienne et les lois du karma. D’ailleurs, la fin unit musique des hommes et musique des sphères. Comme d’habitude, il se dégage de cette longue histoire en sept chapitres, une fluidité du propos, une narration très structurée, une douceur des expressions et un sens de l'humanité qui caractérisent si bien ton style et tes influences. Une interrogation néanmoins : l’histoire débute avec cet architecte et il m’a semblé que son trépas était le point de départ de la revue de toutes ses existences antérieures. Cette impression paraît confirmée par la description du passage et de ce que lui dit la voix : « Joseph... Est-ce que tu te souviens de tes vies antérieures ? ». Je m’attendais donc à ce que la fin du récit boucle avec son début. Or, la manière dont la dernière existence (le musicien) est décrite laisse suggérer que Joseph a enfin atteint le dernier stade de son accomplissement et parvient au nirvana chrétien. Je ne suis pas parvenu à faire le lien avec l’existence de l’architecte ! Celle-ci précède donc celle du musicien ? Une peccadille : - je rentre le entre : je rentre le ventre M Ce message a été lu 7649 fois | ||
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4 In media res... - Narwa Roquen (Dim 3 oct 2010 à 14:55) |