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De : Narwa Roquen Date : Lundi 8 novembre 2010 à 15:21:54 | ||
Quel souffle ! Quant à moi, je ne me plains pas de la longueur, bien au contraire. Je trouve que pour un roman, c’est trop court (sans ironie aucune). Et il me tarde de lire enfin celui que tu publieras forcément un jour ou l’autre. Mais revenons à nos psycho-moutons, puisqu’il s’agit d’une guerre psychoscifique avec des psychostratèges dont le travail est de rêver : trop fort ! Juste un détail : si tu t’étais inspiré d’une chanson allemande (ou espagnole, japonaise etc...), je me serais sentie terriblement frustrée. Une petite traduction pour les non italianoglottes serait sympa ! Ceci dit la conjonction histoire/ chanson est vraiment un plus, et une marque supplémentaire de l’originalité qui ne te fait jamais défaut. Le lecteur est embarqué à chaque ligne dans un voyage totalement dépaysant, riche de détails précis, avec une intrigue cohérente et le portrait intéressant et crédible d’un militaire, peu porté à exprimer ses sentiments, lucide, courageux et entêté, mais impuissant hélas à contrôler les fils des Parques. Nous étions prévenus dès le titre, et l’inéluctabilité de son sort en devient presque apaisante. C’est un texte qu’on prend plaisir à relire pour mieux en savourer chaque image ; comme souvent dans tes oeuvres, il est très visuel, on se love dans son fauteuil devant le grand écran ... et en plus il y a une bande son... Bricoles : -ho cosi paura : così - Mais il est revenu frapper... Mais je n’étais pas au tapis... - Quelques fois (2 fois) : c’est exprès ? - ma mère... faisait la vaisselle au dessus de l’évier : ben oui, en général... - L’âge minium : minimum ? - changer le cour de l’histoire : Histoire - et avant ça, il dû être informé : il a dû - tant physiques et psychiques : que - mes S. sont les mieux formés, les plus aguerris, aux statistiques ... : les – les- aux : ça choque un peu - j’ai fait redoublé... et triplé : redoubler, tripler - nous ne nous sommes pas rendus compte qu’après : sans le « pas » - des tableaux de commandes : commande - ... m’empêchent d’apercevoir quoi que ce soit. Les moniteurs de contrôle affirment le contraire : c’est quoi le contraire de « quoi que ce soit » ? On te comprend, mais la formulation accroche - au travers un fluide : à travers un, ou au travers d’ - je suis dans univers unidimensionnel : un - si je me retourne, je verrais : verrai - et puis la floppée habituelle de VIRGULES ! , lors des apostrophes dans les dialogues, les « n’est-ce pas » et autres « disait-il » ... De Verdi à Newton en passant par la théorie des cordes ( merci Google !), ton talent d’embarqueur est dans l’extrapolation. Le lecteur se croit en terrain connu, il te suit en toute confiance... et tu l’entraînes toujours un peu plus loin... La Science Fiction se prête vraiment bien à ce genre de manigance talentueuse et tu y nages comme un grand requin blanc... Quelques morceaux de bravoure : - le Diable a quelquefois raison : ça peut se discuter, mais c’est bien envoyé - le paragraphe sur les détecteurs de Mères - la description des différents guerriers, en particulier les cyborgs - le berceau de contact, qui évoque un peu « Inception » Et dire qu’il y a des gens qui partent en week-end ou qui paient très cher des vacances au bout du monde ! Alors qu’on peut voyager loin en restant chez soi et en revenir tout ébouriffé et plus riche en vocabulaire : à condition que Maedhros ait participé ! Narwa Roquen, même pas de valises à défaire, cool! Ce message a été lu 7455 fois | ||
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