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De : Maedhros Date : Samedi 16 avril 2011 à 17:38:43 | ||
Effectivement, nos récits résonnent bien lugubrement. Ici, tu dépeins une héroïne qui sur le fil va retrouver une harmonie perdue. La progression est juste même si je pense que le choc à rebours de la découverte de la double vie du mari est peut-être un peu excessif. Visiblement, Angèle a tiré un trait sur son couple depuis une décade. Elle a exclu (répudié ?) Louis de sa vie à cause de son absence et de son détachement lorsqu’elle a perdu son enfant. Elle avait compris à l’époque que c’était un sinistre sire, plus attiré par l’argent que par elle. Maintenant qu’elle s’aperçoit qu’il goûte en parallèle le foin d’un autre paddock, cela devrait renforcer son aversion voire sa haine envers lui plutôt que la toucher en plein coeur non ? Les évocations du passé défilent logiquement et tu narres mille petits détails qui font vrai. Les souvenirs altérés par la découverte de la tromperie se mêlent avec de plus vieux souvenirs. Il paraît qu’à l’article de la mort, on voit sa vie défiler sous ses yeux. Et comme le souligne le titre, tu amènes le passage du « je » égoïste au « nous » unitaire. J’aime bien la résistance d’Angèle qui lutte pour conserver son identité et poursuivre sa vengeance mais qui sera à la fin vaincue par une autre force séductrice. S’agissant de la consigne, la narration est à la 1ère personne ce qui me permet d’en déduire que tu as utilisé la technique du discours indirect formel. Cependant, ces techniques me paraissent assez cérébrales (pour ne pas utiliser de terme plus imagé et artificielles. Je pense que les très doctes érudits qui ont inventé ces notions s’acharnent volontiers à décortiquer les textes pour trouver des choses savantes à dire comme d’autres légistes les cadavres : toujours post-mortem! Mais bon je m’égare ! A propos une 120 c’est bien la hauteur d’un obstacle sur un parcours ? M Ce message a été lu 7307 fois | ||
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