| ||
De : Maedhros Date : Lundi 13 juin 2011 à 12:52:09 | ||
Qu’est-ce qu’on peut ressentir quand un de nos parents est un monstre, un psychopathe froid et déterminé, aliéné dans une logique qu’il est le seul à comprendre ? Y a-t-il des gènes qui prédisposent à ce type de comportement ? Il paraît que non, qu’il n’y a pas d’inné chez les serial killers ! Ouf ! Très bien mais en ce qui concerne l’acquis ? L’originalité de ce texte c’est l’approche indirecte de ce monstre né d’une fêlure dans sa recherche insensée de perfection. Bien vu la focalisation pathologique sur un type féminin et la redondance des dates. La fête des pères est devenue la fête de l’amer ! La fin est forme d’avertissement est délectable. Surtout que le serial killer qui se respecte est plutôt du genre macho. Ceci dit, le père avait ses raisons. Côtoyer un vétérinaire, c’est comme quand on a un percepteur dans son équipe de foot. On accepte toujours boire une bière avec lui après le match, mais on n’est jamais à l’aise à cent pour cent. Je me suis toujours méfié des gars qui prennent des gants avec les animaux ! (joke !) L’écriture est nerveuse, sans fioritures, avec des phrases assez courtes et des paragraphes qui vont droit à l’essentiel. Pas de description inutile (ça je ne sais pas faire !). C’est une épure clinique. Seules quelques taches de couleurs : les pola et les voisins. Tout le reste respire le blanc, virginal et tombal. La consigne est respectée, le récit se lit d’une traite et même si tu mets le lecteur assez rapidement sur la piste (dès que tu parles de polaroid), on n’a envie de connaître comment va se terminer ce drame ! (...)The passion poesy, glories infinite, Haunt us till they become a cheering light Unto our souls, and bound to us so fast That, whether there be shine or gloom o'ercast, They always must be with us, or we die! John Keats M Ce message a été lu 6788 fois | ||