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 Commentaire Hivernale, exercice n°95 Voir la page du message Afficher le message parent
De : Narwa Roquen  Ecrire à Narwa Roquen
Date : Lundi 11 juillet 2011 à 22:52:44
Jolie petite histoire, dirait Téléphone. Mais celle-ci finit bien. Ton héroïne est sympathique, l’Evêque est odieux à souhaits, et le Comte est reconnaissant et courageux. L’histoire est plaisante quoique l’intrigue soit simple. Je relève, comme Maedhros, l’incohérence de l’enlèvement anonyme alors que la lettre est signée. C’est bon pour le suspense mais ça n’a pas de sens. C’est comme si tu n’avais pas pu choisir entre les deux possibilités. Idem pour les trois jours qui deviennent neuf.
Il y a de plus un certain nombre de maladresses et imprécisions que je t’invite à corriger :
- la première phrase dit « vous », puis on passe au « tu » pour tout le reste
- sortir des âneries, faire le tapin, cela puisse marcher, chipie : pas adapté à ce genre de texte
- surréalisme : c’est un style littéraire et artistique. Ca ne veut pas dire surnaturel
- la phrase « elle n’y faisait pas vraiment attention... » est trop longue. Tu as tendance dans ce texte à enchaîner les idées ou les évènements en les séparant par des virgules. Le point et le point virgule sont pourtant bien utiles
- extermination : signifie « destruction très grande d’hommes ou d’animaux » ; cela ne peut s’appliquer à un individu isolé
- récurrent : « ce qu’il » au lieu de « ce qui »
- sous couvert : je suppose que tu voulais dire : à condition que
- elle ne voulait pas batailler... maintenant. Le « maintenant » est trop loin de « batailler »
- les fous qui clament... que l’on te brûle : je suppose que tu voulais dire « qui réclament »
- rétroaction des pouvoirs : pas des pouvoirs, des sortilèges peut-être, mais « rétroaction » est un peu trop moderne
- si quelqu’un a pu vous dire : le raisonnement de ce paragraphe relève du syllogisme
- sur comment s’occuper des personnes : « sur comment » est lourd, et « s’occuper » est flou
- elle aurait pu faire à ses tortionnaires : imprécis. Il faut essayer au max de laisser à « faire » son sens de fabriquer, hormis les expressions habituelles (faire plaisir etc)
- pour ne pas qu’elle puisse voir l’extérieur : pour qu’elle ne puisse pas voir à l’extérieur
- les bras de Morphée : c’est un peu éculé
- les possibilités expliquent pourquoi : lourd
- il devait être le tout début d’après-midi : ce
- kilomètre : au Moyen Age on comptait en lieues
- elle prit le reste de son repas dans le carrosse... , ainsi que la couverture : c’est ambigu. On dit « prendre un repas » pour le manger, et toi tu veux dire qu’elle l’emporte
- son nouveau chez elle : ça ne se dit pas ; on dit un « chez soi », et encore, c’est familier. Résidence, domicile...


Désespoir, désespoir... Et je n’ai pas fini... Il reste les fameuse Bricoles...
-elle se demanda comment quelqu’un pouvait-il... Après « elle se demanda », c’est « quelqu’un pouvait » (discours indirect). Sinon c’est « Comment quelqu’un pouvait-il... »
- roux : répété en 2 lignes
- il y faisait abstraction : en
- à pieds : pied
-Circonflexes : bien sûr, bûcher, réapparaîtront
-diable : Diable
- comment l’Evêque : c’est une question, donc : ? , et non pas un point
- traits d’union : plaides-tu, vous-même, toi-même, figure-toi
- ce qu’elle n’aimait pas... : !, et non pas un point
- rester éloigner : éloignée
-Les gens non initiés à la magie se sont mis en danger : c’est un passé composé ; dans un texte au passé, « s’étaient mis » ou « se mirent »


Pouf pouf ! Pas de panique ! Il s’agit seulement de travailler. Je te conseille en toute amitié de réécrire ce texte, au moins pour toi, pour bien mémoriser mes remarques. Paris ne s’est pas fait en un jour, et il n’y a qu’un génie par siècle ( je te rassure, ce n’est pas moi non plus). Plus tu écriras, mieux tu écriras. Profite de l’été pour participer aux anciens exercices. Tu as de l’imagination, le sens du dialogue et l’art d’attirer la sympathie du lecteur. Personne ne peut t’apprendre un don. La technique, en revanche, s’acquiert. Il suffit juste de travailler.


...Et n'oublie pas que nous serions tous ravis d'avoir tes commentaires sur nos textes... Tu pourras t'y venger à loisir...
Narwa Roquen,toujours aussi pénible...


  
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