Version Flash ?

Messages FaeriumForum
 Ajouter un message Retour au forum 
 Rechercher un message Statistiques 
 Derniers messages Login :  S'inscrire !Aide du forum 
 Afficher l'arborescence Mot de passe : Administration
Commentaires
    Se souvenir de moi
Admin Forum 
 Derniers commentaires Admin Commentaires 

 Répondre à : Commentaire Maedhros, exercice n°98 
De : Narwa Roquen  Ecrire à <a class=sign href=\'../faeriens/?ID=25\'>Narwa Roquen</a>
Date : Vendredi 4 novembre 2011 à 15:14:27
Dans un décor post-apocalyptique fait d’horreurs passées et de menaces à venir, voici un texte d’une finesse et d’une intelligence redoutables, maîtrisé de bout en bout avec le talent d’un virtuose. L’histoire est terriblement masculine, et sous ses aspects de SF-catastrophe, rappelle en filigrane la vérité fondatrice. L’amour de la mère donne la vie au fils, mais pour qu’il se structure dans son humanité, il doit être reconnu par le père. Il n’y a pas place ici pour la femme. La mère ne fait que passer ; le fils cadet, trop semblable à la mère, disparaît, et devient un poids supplémentaire dans un monde abruti de lourdeur, l’objet inaccessible d’un impossible pardon. Reste la quête d’un homme pour sa reconnaissance, sa longue errance dans l’horrible et la mort, et son enfermement pour un crime qui n’est pas précisé mais dont on devine qu’il a à voir avec des bêtes sauvages – comment être humain si l’on n’est pas reconnu ? De plus, la condamnation vient à point pour expier le crime originel dont l’absence de punition était intolérable. Le miroir et le masque, objets récurrents de la Maedhrosie, ont ici un rôle bénéfique, malgré la mort omniprésente. L’idée de cette reconnaissance tardive mais bien réelle et rédemptrice est originale et forte. Et le cheminement qui lui sert d’écrin est aussi foisonnant que dépaysant.


Bricoles :
- me voûtent les épaules
- j’avis tué : faute de frappe
- elle a rejoint : elle rejoignit, ou elle alla rejoindre
- quelques fois : quelquefois
- alors s’est ainsi : c’
- je me suis contenté de fixer le mur et attendre : d’attendre
- si grand que fut leur chagrin : fût


Cette fois tu es vraiment dans le format de la nouvelle. Et raconter une vie en quatre pages, c’est déjà en soi un challenge. Peut-être même aurais-tu pu raccourcir le sermon du prêtre, qui proportionnellement, prend beaucoup de place. Et enlever « un tragique accident », qui est un peu éculé. J’aurais dit « Juste un accident », mais tu peux sûrement trouver mieux, pour garder la double répétition, qui va bien.
Mention spéciale pour le masque de chair, et pour la lumière déguisée.
C’est un texte qui ne laissera personne indifférent, même s’il est, à l’image de ton héros, tout en retenue. De la très belle ouvrage.
Narwa Roquen, miroir ô mon miroir...

Ce message a été lu 5999 fois

 Répondre

Titre
Auteur
Email
Page Web
Signature
Couleur:  
Mise en forme fine du texte :

Autres options :

 
 
Message
Icônes
 Défaut 
 Question 
 Remarque 
 Avertissement 
 Réaction 
 Idée 
 Plus 
 Nouvelles 
 Ok 
 Triste 
 Colère 
 Accord 
 Désaccord 
 Amour 
 Brisé 
 Fleur 
   Me prévenir par mail en cas de reponse a ce message

    
Liste des Smileys


Forum basé sur le Dalai Forum v1.03. Modifié et adapté par Fladnag


Page générée en 292 ms - 357 connectés dont 3 robots
2000-2024 © Cercledefaeries