| ||
De : Maedhros Date : Samedi 5 novembre 2011 à 17:53:05 | ||
Une quête d’identité. Le héros, malgré son statut enviable, se sent à l’étroit au sein d’une communauté figée dans ses certitudes inébranlables. A cet égard, l’interdiction de nager illustre bien le refus du changement ou de la remise en question, de l’impossibilité culturelle à se « laisser aller ». Apparemment seul ce qui est expressément autorisé n’est pas défendu. L’intrusion d’un étranger, forcément perturbateur, même s’il est fascinant, vient bouleverser ses conceptions et changer diamétralement les perspectives de sa propre existence. De cette rencontre, forgée dans l’épreuve, la relation de ces deux âmes va s’épanouir, pure et irrésistible, surpassant l’amitié. Elle sera également synonyme de liberté et d’émancipation pour le guérisseur. Le thème de l’homosexualité plane sur ce texte, même s’il me semble qu’il peut être lu à divers degrés. Il est subtilement amené par petites touches jusqu’au ravissement final. Tu dépeins un univers dépaysant et contrasté, où le surnaturel affleure discrètement, comme la violence sous-jacente. Tes personnages sont attachants, une de tes marques de fabrique, doués d’une humanité qui fait si souvent défaut aux miens, trop baignés dans la lumière violente de Mars sans doute ! Au final, un très joli texte sur une libération. Quelqu’un a dit que l’amour c’était comme les montagnes. Il fallait grimper, et encore grimper pour l’atteindre. Au rayon des bricoles : -...intense et profond il me semblait voir ... : il me sembla voir.. Nous avons eu une façon assez similaire de respecter la consigne pour s’en débarrasser rapidement ! M Ce message a été lu 6968 fois | ||