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De : Maedhros Date : Mercredi 28 mars 2012 à 20:44:18 | ||
Voilà, une version plus harmonique... Le miroir aux amourettes Malgré tous mes efforts, je ne peux m’en défaire. Il retient dans ses rets, ce parfait auxiliaire, Papillons épinglés, les reflets du bonheur. Une nuit de sabbat brillait dans le jardin Au pied de la statue, un bouton de lumière. Inconscient je le pris, ignorant la prière De Diane m’implorant au-dessus du bassin. Quand mon regard distrait s’enfonça dans son eau, Un sombre mascaret fit chavirer mon âme. Le Cerf qui m’habitait poussa son premier brâme, Tandis que sous ma peau coula un sang nouveau. C’est un petit miroir qui gouverne mon coeur Malgré tous mes efforts, je ne peux m’en défaire. Il retient dans ses rets, ce parfait auxiliaire, Papillons épinglés, les reflets du bonheur. D’abord il m’obéit, comblant tous mes désirs ! Du jour au lendemain, les plus belles diablesses Se couchèrent à mes pieds, espérant mes caresses. Je devins le Psylle du serpent des plaisirs. Dans mon humble grenier transformé en palais, Les Cendrillons vaincues s’échappaient dès l’aurore ! C’était une illusion, leur reflet incolore Demeurait prisonnier de l’eau noire à jamais. C’est un petit miroir qui gouverne mon coeur Malgré tous mes efforts, je ne peux m’en défaire. Il retient dans ses rets, ce parfait auxiliaire, Papillons épinglés, les reflets du bonheur. Les saisons ont passé, mon ennui grandissait. Hanté par les démons de la mélancolie, Je secouai le joug de ce mauvais génie. Mais toujours victorieux, le miroir me narguait. J’en vins à détester cet objet infernal! Maintes fois je voulus le faire disparaître, Hélas! Peine perdue ! Il semblait se repaître De mes déconvenues : un combat inégal. C’est un petit miroir qui gouverne mon coeur Malgré tous mes efforts, je ne peux m’en défaire. Il retient dans ses rets, ce parfait auxiliaire, Papillons épinglés, les reflets du bonheur. Alors que je tanguais au bord du désespoir, Je t'ai croisée soudain comme on croise une étoile! Ton éclat aveuglant dissipa tôt le voile Qui me tenait plongé dans l’ombre du miroir. Je me tiens devant toi, le visage sans fard. J’ai déjà vécu plus qu’il ne me reste à vivre. T’aimer est mon salut! Pour fuir ce bateau ivre, Je dois choisir ce soir, demain sera trop tard... ...C’est un petit miroir qui gouverne mon coeur Malgré tous mes remords, je ne veux m’en défaire. Il retient dans ses rets, ce parfait auxiliaire, Papillons épinglés, les reflets du bonheur. M Ce message a été lu 6841 fois | ||
Réponses à ce message : |
4 beaucoup mieux - z653z (Mar 15 mai 2012 à 22:16) 4 Commentaire Maedhros ex n°104-2 - Narwa Roquen (Dim 1 avr 2012 à 22:35) |