| ||
De : Maedhros Date : Dimanche 10 juin 2012 à 11:30:44 | ||
On dit que l’homme est souvent jugé sur ses actes. A mon avis, c’est un peu réducteur. L’homme doit être jugé sur ses choix, les actes n’étant que des conséquences. Mes maîtres penseurs auraient sans doute formulé ceci d’une bien meilleure façon. Dans le prolongement de la première partie qui a ébranlé l’harmonie du Clan, son chef est à l’un de ces carrefours, un qui déterminera le destin du groupe d’humains dont il a la responsabilité. Il sera tenté de suivre une fois facile en rejetant le credo ancien. Mais Mahkto a vu juste, Roskh ne faillira pas. Il empruntera la voie la plus longue, la plus difficile, transcendant l’émotion, mais qui, au bout, se révèlera la plus noble. La consigne est effectivement respectée. La mort du jeune garçon a permis à Roshk de prendre une nouvelle dimension et a conduit le Clan à accueillir d’autres membres. Les réflexions et les doutes du chef sont très bien observés. Les images sont très évocatrices (la veillée funéraire, la vague de sang, la neige et les paysages en général) et la progression de la vérité qui chemine dans l’esprit du chef est équilibrée jusqu’à la « révélation » finale. Juste une remarque : j’ai l’impression que Roshk sort à deux reprises de sa tente. La première quand il veut attendre Mahkto afin de lui parler le plus tôt possible. La seconde après que la voie à suivre lui ait été révélée. M Ce message a été lu 7136 fois | ||
Réponses à ce message : | |