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De : Narwa Roquen Date : Samedi 13 avril 2013 à 23:03:25 | ||
Ca y est ! Tout a basculé à la faveur d’une tempête de sable, et nous aussi, qui avons quitté les horreurs d’une guerre qui semblait réelle pour un monde mystérieux et faërique, dont cependant la politique-fiction n’est pas absente. Les morts ressuscitent, et tandis qu’on est rassuré quant au sort de nos héros, l’intrigue se précise tout en nous proposant d’étranges énigmes et des questionnements multiples. La transition entre les deux mondes est bien amenée. On se disait bien, aussi, que cette mort qui n’en finissait pas devait avoir du sens ! Mention spéciale pour le versant géopolitique, qui plairait bien à Orson Scott Card, avec ses noms propres arrachés au passé pour venir s’insérer dans un monde parallèle où Napoléon a vaincu les Anglais et où Alexandre était à la solde de Darius ( Ca, c’est gonflé !) Cela faisait bien longtemps que nous n’avions voyagé en uchronie ! Mon coeur a battu plus fort en découvrant le nom de Lawrence, qui fut ( T.E., pas D.H. !!) l’idole de ma jeunesse (le bouquin bien avant le film). A propos de nom propre, Angelson est bien trouvé, de même que Lucien, dont la racine est lux, la lumière. Ce sont de petits détails, mais tout à fait réconfortants ; Joli, la mode persane en tailleur et voilette ! Bricoles : - Où il ferait si bon de se laisser aller : pas sûre que le « de » doive y être - Quelque chose dans ses traits puisent : puise - La guerre dura : a duré (texte au présent/passé composé - Vous ne risquez absolument rien ma demeure : en - C’est moi qui pourrait être : pourrais - Lui prend rapidement son pouls : le pouls - Une seringue intraveineuse : à intraveineuse à la limite mais, à part la taille de l’aiguille et encore, rien ne distingue une seringue à intramusculaire d’une autre à intraveineuse Après une longue intro nous voici au coeur de l’histoire, et l’intrigue tient toutes ses promesses. Tu as bien progressé sur les dialogues et tu les utilises à bon escient pour aérer le texte et faire durer le suspense... Un des héros est trop fatigué pour apprendre les révélations que le lecteur attend... Mais le lecteur, qui n’est pas sous sédatifs ( normalement !)... se ronge d’impatience ! Narwa Roquen,désherber, semer, tondre, écrire... Le printemps est luxuriance! Ce message a été lu 6065 fois | ||