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 Répondre à : Je m'en irai dormir dans le paradis bleu. 
De : Maedhros  Ecrire à <a class=sign href=\'../faeriens/?ID=196\'>Maedhros</a>
Date : Mercredi 3 juillet 2013 à 18:35:15
Il y a tant de vagues et de fumée qu'on arrive plus à distinguer
Le blanc du noir et l'énergie du désespoir...


Je crois bien que tu as déjà eu recours à la discographie de Michel Berger dans une WA antérieure. Tu ne m'en voudras pas d'avoir également fait un petit emprunt à une chanson testament de cet artiste pour chroniquer ce récit!

Je pense qu'il y a des remugles freudiens dans cette quête inassouvie de Do vers l'élément liquide, jusqu'à son diminutif qui correspond à ce qu'elle est, à un double titre, à mon avis. D'une part, elle s'est faite Do comme elle est faite d'eau. Il y a là-dedans la résurgence d'un état originel où elle flottait dans l'eau de la matrice. D'autre part, do est une note de musique particulièrement originale car ne commence-t-elle pas la portée comme elle la finit? En plus, c'est la note de musique qui fait référence à Dieu (Domine, selon Saint Jean Baptiste). Et Dieu n'a-t-il provoque le Déluge biblique?

Le récit est tenu, avec cette progression obsessionnelle de cette enfant qui va repousser au fur et à mesure les limites de son "art", depuis la petite bestiole jusqu'aux êtres humains. La scène du lac qui scelle définitivement l'orientation pathologique de Do est très bien décrite, avec des détails très graphiques.

La consigne est parfaitement respectée. On a affaire à une véritable tueuse en série, mais d'un genre tout à fait particulier. Au contraire de ses congénères, elle ne collectionne rien ni n'a vraiment de rituel (si on excepte le fait qu'elle noie invariablement ses victimes bien sûr). Mais c'est plutôt le lieu qui déclenche en elle le passage à l'acte, et ça c'est une trouvaille originale. Bien vu aussi ces cartes postales des plus belles étendues d'eau du monde!

La fin en apothéose qui libère l'eau du barrage permet au récit de prendre une dimension plus vaste, avec un rythme qui s'accélère comme le mascaret qui fond sur la vallée. Do se confond et se perd dans le tsunami qui va démultiplier sa puissance submersive (barbarisme). De tueuse en série, elle paraît prendre le statut de tueur de destruction massive! En plus, cela nous vaut des images vraiment spectaculaires (la course du train et de la machine à laver, grand moment!). Ton style se lâche, débridé, violent, haletant, assez différent de tes autres histoires. Il y a une sorte de jubilation qui ruisselle (c'est le cas de le dire) de toutes ces lignes. On croirait voir mille chevaux d'écume qui déboulent du torrent en crue.

Le dernier paragraphe fait écho au premier, sauf qu'il passe de la deuxième à la première personne du singulier et boucle bien la boucle. Ne dit-on pas que le corps humain est constitué à 80% d'eau?

Superbe histoire d'eau!

M

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