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 Commentaire Maedhros, exercice n° 122 part I Voir la page du message Afficher le message parent
De : Narwa Roquen  Ecrire à Narwa Roquen
Date : Vendredi 20 septembre 2013 à 00:00:08
Cette première partie est un conte initiatique dont l’enjeu est d’amener un adolescent à devenir un homme, et comme il se doit, cela se passe entre hommes. Le père est absent, aussi bien dans la réalité que dans le discours maternel, c’est le grand père paternel qui assume cette tâche. Les portraits des deux protagonistes sont bien brossés, chacun en modèle du genre. Les descriptions de la nature donnent au récit une ambiance apaisante, vivifiante, on a l’impression de respirer de l’air pur au cours d’une grande balade loin de la ville. Tu nous montres avec justesse comment le lien se tisse peu à peu entre l’enfant et son grand-père. Tes connaissances en matière de photographie sont impressionnantes ! Mais plus encore, la passion que tu mets dans la voix du grand-père pour cet art à part entière, cette passion est communicative ! Et la leçon enseignée à l’ado sans repères est aussi juste que symbolique. Il refuse les cadres et se disperse en occupations futiles ou illicites : il lui est proposé de découvrir l’intérêt du cadrage ( de la photo) , et de suivre ce chemin rigoureux : aller à l’essentiel. Tout cela avec en corollaire la notion de temps qui passe, d’instant précieux, d’instant unique...
La bande-son parle de choses graves et inéluctables, mais avec sérénité. La montagne est dangereuse, mais elle inspire la paix de l'âme. Ce choix est vraiment excellent; le piano cascade sur les pentes des violons, et je me suis laissée emporter...


Bricoles :
- N’aies pas peur : n’aie
- Le juge a sévèrement tancé : avait
- Ma mère ne s’en est cependant pas plainte... Ton récit est au passé : était
- J’ai su indirectement ( donc ce n’est pas elle qui lui a dit)... mais ma mère ne fit : le passé simple ne peut convenir que pour un évènement unique ( comme si elle lui avait révélé la situation)
- Avec ce ton cinglant qui claquait comme un fouet qu’elle utilisait : la construction est approximative : c’est le ton qui claque, mais c’est aussi le ton qu’elle utilisait ; il suffit peut-être de mettre un « et » ( et qu’elle utilisait) pour rétablir l’équilibre
- Je ne vais pas t’imposer le pensum de te décrire... : ici le raccourci gêne le sens ; s’il décrit, c’est la lecture qui sera un pensum
- J’avais l’impression de m’être fait roulé : rouler
- Il avait agi avec circonspection...il fit une moue circonspecte : répétition
- La ligne de crêtes : de crête
- Elles ouvraient une... route... : ce sont les paroles d’Edmond ; mais elles sont trois lignes plus haut, c’est un peu loin
- Je reçus les cours... je déposai : si l’évènement s’est répété, c’est l’imparfait
- Le premier d’entre eux daigna sortir... qu’après... : ne daigna
- J’acceptai ce régime... parce que chaque matin il m’enseigna : l’imparfait serait plus logique
- En bon geek, je maîtrisai : maîtrisais
- Comme s’il me confiait d’une relique : une relique
- Trois cailloux doivent se trouver le fourre-tout : dans
- Ma mère est venue : le récit est au passé



C’est un texte situé dans le réel, mais qui dégage pourtant une intense magie. Un texte envoûtant, passionnant, apaisant . Je l’ai reçu comme un cadeau à un moment où les aléas de la vie ont frappé un peu fort. Du fond du coeur, merci.
Narwa Roquen, ne perdez pas espoir, auteurs abandonnés, je marche lentement mais je marche


  
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