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De : Narwa Roquen Date : Lundi 11 novembre 2013 à 23:21:14 | ||
Une histoire délicate et triste, toute en clair-obscur. Le portrait est bien dessiné, l’émotion est palpable, le lecteur est accroché. Il s’en dégage une sensualité pudique, à peine évoquée, et la finesse qui te caractérise joue une belle partition sur un mode mineur – et ce n’est jamais le plus facile. Bricoles : - Ses lèvres entre-ouvertes : entrouvertes - Entre la perfection et un fruit défendu : pourquoi pas « le » fruit défendu ? - L’arrête du nez : arête - Voutées : voûtées - J’ai vu mes doigts qui écarter : un « qui » de trop - J’aimerai lui dire... j’aimerai murmurer... je lui chanterai... j’aimerai... j’aimerai sentir... : c’est du conditionnel : j’aimerais... je chanterais... - Un millier de voyage : voyages - Dans ses cheveux si long : longs Le titre est un peu... facile. Et puis, comme tu t’en doutes, je trouve dommage que tu te sois limité à une esquisse, certes réussie, alors que tu es tout à fait capable de peindre une grande fresque impressionnante et admirable. Allez, une belle histoire, intelligente et bien construite, pour mettre en valeur ce portrait énigmatique... De quoi vraiment faire pleurer les foules, toucher le coeur des lecteurs et mériter nos applaudissements... Tu comprends bien que connaissant ton talent, je râle que tu ne nous le donnes pas ! Narwa Roquen, un poète génois a écrit " celui qui se contente meurt, et ne le sait pas" " Ce message a été lu 5758 fois | ||