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De : Maedhros Date : Dimanche 9 fevrier 2014 à 18:34:12 | ||
Je confirme, les vers sont définitivement irréguliers et un ou deux restent orphelins mais cela ne peut altérer la beauté mélancolique de la balade que que tu nous proposes là. C’est une balade solitaire avec un absent qui marche à côté et ce vide est un point d’attraction irrésistible pour les pensées de la promeneuse esseulée. L’émotion y est forte et comme traduite sur le vif comme Narwa l’a noté. C’est un instantané imparable, très cinématographique, très graphique aussi. Il y a un mélange de sensations très différentes de sons (les chiens, les brindilles...) et d'images (les joggeurs, les vélos...). Elles l’étourdissent mais elles ne peuvent la distraire de l’objet de ses pensées. Qui n'a jamais connu cet état d'esprit où, dès lors qu'un seul être vous manque, tout paraît dépeuplé? J’aime bien : « Et croiser des joggeurs, des vélos, et les doigts... » Faut que tu reviennes aussi jouer avec nous plus souvent... M Ce message a été lu 5848 fois | ||