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De : Narwa Roquen Date : Samedi 28 juin 2014 à 22:08:03 | ||
Ah le ménage à trois au théâtre, source éternelle de situations cocasses, dramatiques ou imprévisibles... Nous voici dans un huis clos à 3 personnages qui se menacent mutuellement de leurs armes. Tu nous suggères que l’un des trois est un menteur, et tu nous balades d’hypothèse en hypothèse dans la plus pure tradition du polar. Le texte est vif, nerveux – mais dans cette situation ils n’ont guère le temps de philosopher ! Bricoles : - Synonymes de flingue : pétard, calibre, pistolet, revolver... - Faire tapisserie = rester sans bouger le long du mur dans une réunion, sans prendre part à ce qui s’y passe ; dans ton texte, j’ai l’impression que tu lui donnes le sens de « repeindre les murs » - Nos différents : nos différends - Prêt à être cueillis : prêts - Que je n’aurai pas songé : que je n’aurais (conditionnel) ; ou que j’aurai monté : j’aurais - Corolaire : corollaire - Pouvoirs que je vous ai caché : cachés - On est tous mort : morts - Serpillère : serpillière - J’ai dis : j’ai dit - On prends les sacs : on prend (2 fois) - Souhaitez que je n’ai pas : j’aie La consigne est bien respectée. Sauf que nous avons 4 noms pour désigner 3 personnages, avec l’intrusion de ce sobriquet « Gros Lard », qui corse encore la difficulté. Je crois avoir réussi à rendre à chacun son texte, mais pas à la première lecture ! Alors oui, l’effet de vertige est obtenu, mais si on veut comprendre et éventuellement trouver le menteur, c’est un bon casse-tête ! Heureusement tu nous expliques tout à la fin, et j’avoue que je n’avais pas deviné, même si, bon sang mais c’est bien sûr !, a posteriori, c’était évident... Un titre serait le bienvenu ! Merci pour ce trop bref moment de suspense... Narwa Roquen, qui bosse Ce message a été lu 6619 fois | ||