| ||
De : Maedhros Date : Samedi 4 avril 2015 à 19:13:29 | ||
C’est une histoire de destins contrariés, faite de petits rendez-vous manqués, de coïncidences trompeuses et de vaines attentes qui ont empêché ce que deux lunes avaient voulu tisser. Une histoire où les trajectoires de deux destins se rapprochent et s’éloignent sans cesse, comme deux signaux sinusoïdaux en opposition de phase : ils se croisent pour mieux s’éloigner l’un de l’autre. C’est aussi une jolie description de deux mondes parallèles ancrés dans la même dimension, uniquement séparés par des codes et des castes. Le choix des prénoms, en miroir, atteste du caractère complémentaire des deux destins (on a apparemment puisé notre inspiration dans la même source !). Le background ténu de science-fiction n’est pas envahissant, brossé en touches légères, mais très réaliste. Bien vu. Finalement, ce genre d’histoire est intemporel (l’absence de temps, n’est-ce pas là la vraie éternité ?) : la résignation des plus faibles côtoie l’insensibilité des plus forts. Mais la force de ce récit réside dans la justesse des émotions ressenties par les deux protagonistes qui résonnent constamment en harmonie, semblant se répondre subtilement, et qui partagent la même attirance pour les lunes verte et bleue. S’il n’y a pas véritablement de happy end, est-ce qu’on peut soutenir qu’un regard puisse contenir l’infini ? Pour ceux qui le pensent, alors leur amour aura été éternel ! Au final, tu respectes évidemment parfaitement la consigne. Les courses des deux amoureux lunaires ne se croisent pas ! Au rayon des bricoles : - qui aime la musique et apprécie le silence : j’aurais utilisé le conditionnel. Cela « sonne » mieux, non ? - rebrousse... : rebroussait... - qui se jetterait dans une rivière... : qui se jetteraient... - En passant à la cuisine vérifier que tout se déroule... : se déroulait... M Ce message a été lu 6829 fois | ||