| ||
De : Maedhros Date : Mercredi 6 mai 2015 à 20:09:40 | ||
Ces dix lignes sont regroupées en une sorte de sonnet où le poète aurait volontairement ôté un vers à chaque strophe. Une sorte de sonnet astrophié ! Certes, j'en connais une qui soulignerait, peut-être, qu'il ne s'agit que de rimes masculines mais, moi, je ne m'arrêterais pas à ce détail. Ces strophes atteignent la même beauté formelle que ces petits poèmes japonais. Bien sûr, elles génèrent une histoire énigmatique qui ne prendra toute sa dimension, toute sa saveur, qu'après la lecture de celle qui en est la genèse, comme l'essence du parfum exprime les senteurs des pétales dont elle est extraite. Toutes ces allusions brossent une scène pleine d'émotion(s) sur laquelle les personnages sont croqués sur le vif, en quelques mots qui les assignent à leur rôle aussi sûrement que de longs discours ! Il n'en manque pas, même pas le petit fantôme, la peluche, dépositaire d'un passé enfoui et gardien de trop lourds secrets. Ah si, la joueuse de dominos, peut-être! Mais je pense que son esprit souffle sur les 2 derniers vers, dûment estampillés Elemmirë! J'ai bien aimé : - Et tombe un domino, qui pousse un domino... La consigne est ma foi respectée. Ce n'est pas une concision, c'est bien au-delà de la synthèse, c'est la sublimation du texte original. Bravo! M Ce message a été lu 6700 fois | ||