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De : Telglin  
Page web : http://www.chez.com/neuneus
Date : Jeudi 22 fevrier 2001 à 22:52:47
Pour quelqu'un qui voulait éviter de trop se mouiller, voilà une réponse claire, structurée et très intéressante (moi, fayot? meuh non).

D'accord pour dire que les univers de SF ne sont qu'une transposition dans un cadre imaginaire d'idées et de concepts bien réels: il est impossible d'écrire en se débarassant complètement de tout ce qui nous a construit au cours de notre vie, et qui appartient intégralement à la réalité. Le décor imaginaire est au récit ce que le costume est au comédien: un moyen de transposition (houlà, j'ai écrit un truc aussi sérieux, moi? La gastro est pas loin).

Ton allusion aux écrits 'grand public' de Marx par rapport à ces livres plus ciblés sur un sujet bien précis me fait rebondir sur un autre aspect du problème qui nous occupe: l'objectif de l'auteur lorsqu'il écrit un livre.

La plupart du temps, le récit se contente de raconter une histoire sans vouloir faire passer un message revendicatif, protester ou encenser. C'est ce que beaucoup appelle, avec condescendance, de la littérature 'non engagée', sous-entendu 'facile et sans intérêt'. Pour ma part je trouve nettement plus difficile de construire une histoire qui tient la route que de casser à tout va en enfonçant généralement des portes ouvertes. Mais bon je m'égare, je vais en revenir à ce que je voulais dire.

Sans vouloir faire de généralités (mais bon, un peu quand-même), je trouve que, dès qu'un écrivain prétend révéler une vérité ou imposer un point de vue, il écrit une daube infâme (pardonnez-moi l'expression). C'est d'autant plus dommageable que ce sont généralement ces livres là qui bénéficient de plus de notoriété et qui engage le 'grand public' sur des sentiers douteux.

C'est souvent en voulant défendre des grands principes aussi généreux que creux que nous sommes amenés à faire des choses dont les conséquences peuvent s'avérer très fâcheuses. Le nationalisme, le fanatisme et autres concepts en '-isme' ont toujours été défendus par des grands auteurs, qui auraient mieux fait de rester des auteurs tout court.

Telglin, qui va finir par déraper à force de partir dans tous les sens.


  
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