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 WA 127 : participation partie 1/3 Voir la page du message Afficher le message parent
De : Estellanara  Ecrire à Estellanara
Page web : http://estellanara.deviantart.com/
Date : Mercredi 25 mai 2016 à 10:00:01
Et crac! me revoilà parmi vous avec, une fois n'est pas coutume, des vers !
Mon respect de la consigne est, comme d'habitude, un peu approximatif...
Je me suis inspirée de La charogne de Baudelaire pour la rythmique. C'est de loin mon poète favori. Je lui emprunte également mon titre.
Mère planète, que c'est compliqué les histoires de rimes féminines et tout ça ! Pourquoi ai-je voulu essayer de respecter ça ?! Et folle que je suis d'avoir fait aussi long !

Je remercie comme toujours le dictionnaire des synonymes en ligne de l'université de Caen mais aussi la liste des figures de style de Wikipedia et le dico des rimes (qui est bien utile pour faire penser à des mots qui n'y figurent pas) !
Il y a pas mal de défauts. J'ai pas réussi à faire mieux. Si vous avez des suggestions, je prends !


Amours décomposés





Il ne se hâte pas, nul entrain ne l'anime,
Ses sabots fourchus sont pesants.
Sur la route lugubre il traverse l’abîme,
Il foule des mots hésitants :

"Hélas, j'ai cru bien faire...", ou "je ne pensais pas..."
Sans cesse, gravés sur les dalles.
L'habitude est son guide, il se traîne, il est las,
Un profond soupir il exhale.

Cette route traverse une plaine de cendres,
Où le ciel est de marbre noir.
Très loin, à l'horizon, parfois on peut entendre
L'écho bruyant du désespoir.

Traînant derrière lui, sa queue réticulée,
dans les scories trace un sillon;
Les flammes de ses yeux depuis longtemps soufflées,
Il n'en reste que des charbons.

Ses larges ailes pourpres, autrefois droites et fières
Battent indolemment ses flancs,
Mats brisés d'un vaisseau rejeté dans les terres
Par la furie de l'océan.

Maudissant le destin qui le fait tant souffrir
Il s'arrête et, amer déplore :
"Je languis, j'agonise, et je ne puis mourir..."
Puis repart, se traînant encore.

Le voici parvenu au bout de son chemin :
De hautes grilles de ténèbres,
C'est là que chaque jour, sans faillir, il s'en vient
Accomplir son rite funèbre.

Cette enceinte sacrée, aussi impénétrable
Que les voies du vieil ennemi,
Est garnie d'une ronce au venin effroyable :
Qui y touche aussitôt périt.

Elle dure aussi loin que mène le regard,
Seulement percée de la Porte
Qu'encadrent deux cerbères, énormes, au teint blafard,
Yeux de vif-argent mais chair morte.

Ils ont de larges ailes et de longs bras griffus,
Des coeurs de pierre et de colère
L'un a sonné du cor et le monde s'est tu,
Guettant quelque funeste affaire.

Il s'était arrêté; immobile, il patiente,
La Porte tremble sur ses gonds.
Elle lâche en grinçant un long cri d'épouvante.
Fébrile, il réprime un frisson.

Un premier feu follet, craintif, franchit les grilles,
Lévitant, dans l'air surchauffé.
Les deux gardiens lui jettent un regard où scintille
Un sombre éclat halluciné.

Ils se sont détournés et l'âme a poursuivi
Sa course au-dessus de la plaine
Jusqu'à la fin des temps sa place est bien ici,
Dans le royaume de Géhenne.

D'autres flammèches arrivent à la Porte à présent,
En frémissant elles se pressent,
Éclats bleutés, sifflants, au vol virevoltant,
Nouveaux résidents de l'Hadès.

Plus d'un million de fois, ici, il est venu,
Empli d'une folle espérance,
Plus d'un million de fois, il s'y est morfondu,
Puis, il a repris son errance.

Il ne croit plus vraiment qu'elle va apparaître,
Il sait qu'elle ne viendra pas.
Les âmes ont afflué devant leurs nouveaux maîtres
Transies de leur récent trépas.

Les heures ont défilé, les gardes ont clos la grille.
Est-ce la nuit ? Est-ce le soir
Dans ce sombre pays où nul soleil ne brille ?
Il s'en va, plein de désespoir.

Sur sa joue une larme, aigre vient d’apparaître
Et s'évapore en grésillant :
"Ne suis-je pas le plus infortuné des êtres ?
Écrasé par mille tourments ?"

A suivre...
Est', tout simplement exténuée.


  
Ce message a été lu 5413 fois

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Réponses à ce message :
Estellanara  Ecrire à Estellanara

2016-08-22 12:48:32 

 WA 127 : participation partie 2/3Détails
Deuxième partie !!

--------------------------------------------------------------------

Ses pas sans but le mènent en des tunnels obscurs,
Parmi les forêts pétrifiées.
Des putrides abîmes et des flammes il n'a cure :
Elle est dans toutes ses pensées.

Son esprit en est plein, en déborde, en éclate.
Fleur fragile au parfum soyeux,
Sa gorge était si pâle et sa lèvre écarlate.
Il la voit en fermant les yeux :

Si satinée sa peau, si douces ses prunelles,
Un lys au nectar capiteux.
Sans nulle retenue, il s'est enivré d'elle;
Dans ses bras il était heureux.

La tiédeur de son sein, ses hanches de velours,
Ses mains en sont encore emplies.
Candide, elle lui a donné tout son amour;
Il y tenait plus qu'à la vie.

Rêveur, il se souvient, quand elle se cambrait,
Qu'elle soufflait dans un murmure,
Son véritable nom, qu'il lui avait confié;
Chers souvenirs d'une joie pure.

Elle était une source de fraîche innocence
A laquelle il s'est abreuvé,
Dont douloureusement il déplore l'absence;
Dans cette source il s'est noyé.

Lui, le vil séducteur, est devenu séduit,
Il a aimé cette mortelle;
Dès lors, avec ardeur, il guettait chaque nuit
Pour venir visiter sa belle.

En quatre millénaires, il n'avait jamais eu
En aucun humain la confiance
De révéler les cornes et les sabots fourchus
De sa véritable apparence.

Il rugit et son cri résonne entre les voûtes :
"Bien aimée, tu n'as pas frémi
A cette vue funeste et impie entre toutes !
Ô bien aimée, tu m'as souri.

Bien aimée, autour de ma vermeille poitrine
Tes bras si blancs se sont noués
Bien aimée, embrasé d'une fièvre divine
Je t'ai promis l'éternité !"

Affligé il reprend sa monotone errance
Parmi les décors infernaux :
Geôles et tourmenteurs, hurlements de souffrance
Et l'Achéron aux bistres eaux.

Solitude glacée des fournaises soufrées,
Où s'alignent mille chaudrons,
Là mijotent sans fin, pauvres âmes damnées,
Les coupables de trahison.

Un souvenir survient et les images arrivent :
Les poings brandis, le peuple hurlant,
Le brasier rougeoyant que le bourreau avive
Dans la pénombre du couchant.

Un cri qui s'effiloche, et qui s'évanouit,
Comme le vent du soir l’entraîne,
Dernier lambeau ténu d'une vie qui s'enfuit,
Trop tôt détruite par la haine.

Couronnée de fumée, auréolée de feu
La tête de la suppliciée
Retombe mollement, en lâchant vers les cieux
Des escarbilles calcinées.

L'ignoble puanteur de la chair consumée,
Insoutenable, le saisit;
Il fixe cette chair si tendrement aimée
Et en reste un instant transi.

Les villageois cruels, tout à leur joie féroce,
Acclament haut et fort le bûcher,
Faciès transfigurés par le spectacle atroce,
L'horreur qu'il n'a pu empêcher.

Se peut-il qu'un manant ait vu les amoureux ?
Cela semble bien improbable.
Mais en réalité cela importe peu :
Etant née femme elle est coupable.

Est', qui va y arriver un jour à finir ce texte.

Ce message a été lu 5056 fois
Estellanara  Ecrire à Estellanara

2016-12-01 17:44:11 

 WA 127 : participation partie 3/3Détails
Dernière partie, enfin !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

---------------------------------------------------------------------

Ses ailes cramoisies ont claqué sous la lune,
Ses crocs acérés ont brillé,
Il les a massacrés sans indulgence aucune;
L'aube l'a découvert prostré.

Le sang des villageois aux sanglots s'est mêlé
Sur la figure monstrueuse
De l'amant pitoyable et pourtant sans pitié
Après sa vengeance furieuse.

Le souvenir s'éteint; il reprend son chemin.
En serrant les poings il appelle :
"Ô nuées grimaçantes ! Entendez mon chagrin !
Daignez me répondre : où est-elle ?!"

Pourquoi n'est-elle pas là ? Elle reste invisible.
Pourquoi son âme n'a-t-elle pas
Franchi le porche noir du royaume indicible ?
Cela, il ne le comprend pas.

Le péché perpétré en donnant son amour,
Ce sacrilège abominable,
Aurait dû en enfer la mener sans détour;
Néanmoins elle est introuvable.

Sans s'en apercevoir, hébété, il avance.
Sa nature lui interdit
Du miséricordieux sommeil la délivrance,
La fuite de la griserie.

Dans son crâne enfiévré tournoient comme un essaim
De sombres pensées qui bourdonnent,
L'assiègent et le piquent de leurs dards assassins;
Sans relâche, elles tourbillonnent.

Par les forces d'En haut a-t-elle été ravie ?
Et se languit-elle de lui,
Contrainte d'écouter de niaises mélodies,
Au pays ouaté de l'ennui ?

Mais non c'est insensé, l'Autre est impitoyable;
Lors si elle n'a pas rejoint
Des domaines chtoniens les contrées effroyables
C'est donc qu'elle ne l'aimait point.

A cette seule idée la rage l'envahit,
Le fiel s'y mêle en un flot sombre,
Bouillonne dans ses veines et, brûlant, les emplit.
Il frappe le mur qui s'effondre :

"Ô toi, femme cruelle ! Ô perfide mortelle !
Et moi, pauvre fou abusé !"
Nenni, il est sûr que l'idylle était réelle.
Son coeur le sent. Son coeur le sait.

Abattu, à genoux, il verse encore des larmes
Qui s'évaporent en un instant.
Puis, résigné, se lève. Il a rendu les armes;
Son dessein est clair maintenant.

Le fleuve des enfers dans un parfait silence
Roule ses flots couleur de nuit.
Il longe le Léthé puis résolu s'avance
Pour puiser les eaux de l'oubli.




Est', se faciliter la vie ? Pourquoi faire ?

PS : 196 vers ?! Créfieu !
PPS : je commençais à en avoir marre sur la fin; je pense que ça se sent.

Ce message a été lu 5124 fois
Asterion  Ecrire à Asterion

2016-12-01 22:51:54 

 WA 127 Estellanara - CommentaireDétails
Waahh !!!

Je suis estomaqué, je pourrais là me taire,
Les vers sont maîtrisés, il y a peu à parfaire.
Le thème est respecté, avec grand art et charme,
mais le récit fort triste a fait couler mes larmes.

Bricoles:
Je ne sais pas bien compter, mais quelques vers me semblent trop longs. Mes suggestions ci-dessous sont plus qu'approximatives...

"Ses larges ailes pourpres, autrefois droites et fières"
= Ses larges ailes pourpres, jadis droites et fières (mais encore un pied de trop, peut-être ?)

"Seulement percée de la Porte / Qu'encadrent deux cerbères, énormes, au teint blafard,"
= Seulement percée d'une Porte, / Deux cerbères en garde, au teint blême et blafard

"D'autres flammèches arrivent à la Porte à présent,"
= Arrivent d'autres flammes aux Portes à présent

"Les heures ont défilé, les gardes ont clos la grille."
= Les heures ont filé, les gardes clos la grille.

Ast', pas mal impressionné.

Ce message a été lu 5014 fois
Estellanara  Ecrire à Estellanara

2016-12-07 12:30:22 

 Merci pour ta lecture !Détails
Héhéhé, merci !
Un commentaire sur des vers en vers, c'est la classe.
Ben c'est pas moi qui peut te dire combien de pieds font tes suggestions car, si je me suis trompée, c'est que je n'ai pas su correctement compter mes vers. J'ai toujours eu du mal avec le comptage des pieds et même avec le sexe des rimes, d'ailleurs.

Est', qui versifie comme une patate mais avec obstination.

Ce message a été lu 5076 fois
Maedhros  Ecrire à Maedhros

2016-12-18 19:48:15 

 La salsa du démon.Détails
D’abord, félicitations pour avoir été jusqu’au bout de ce marathon métrique qui ne compte pas moins de 49 strophes et 196 vers. Le grand Victor Hugo n’a qu’à bien se tenir sur son rocher ! C’est donc à une sorte de monument, toutes choses étant égales par ailleurs, que je vais m’efforcer de rendre justice.

Ce long poème en strophes alternées de 12 et 8 pieds raconte une bien triste histoire. Celle d’un amour impossible entre un démon et une mortelle. Mais il y a une sorte de twist dans cette histoire. Est-ce que l’Amour mène en Enfer ou au Paradis ? Bizarrement, cela m’a fait repensé à mon professeur de mathématiques qui s’est évertué, en vain, à me faire comprendre la subtilité des lois qui régissent les nombres positifs ou négatifs : vous savez, 2-2 = 0 et -2-2=-4, mais -2 x -2 = 4...

Cette jolie sorcière qui aimait son démon d’amant a obtenu sa rédemption quand le bûcher a séparé la chair, faible et corruptible, de son âme, pure et éternelle sauvée par l’amour. Finalement, le démon amoureux a glané nombre d’âmes fraîches pour son maître, mais celle qui lui importait le plus a filé entre ses doigts. J’aime bien aussi la référence à l’un des 5 fleuves des Enfers, le Léthé, dont les eaux ont des propriétés miraculeuses.

Au niveau technique, tu as su garder le rythme et sur cette distance, c’est assez impressionnant. Sur les 196 vers, j’en ai relevé quelques uns où mon décompte des pieds n’a pas coïncidé :

Ses larges ailes pourpres, autrefois droites et fières
Qu'encadrent deux cerbères, énormes, au teint blafard
D'autres flammèches arrivent à la Porte à présent
Les heures ont défilé, les gardes ont clos la grille.
Ses pas sans but le mènent en des tunnels obscurs,
Des putrides abîmes et des flammes il n'a cure :
Rêveur, il se souvient, quand elle se cambrait,
En quatre millénaires, il n'avait jamais eu
De révéler les cornes et les sabots fourchus
Un souvenir survient et les images arrivent :
Acclament haut et fort le bûcher
« Ô nuées grimaçantes ! Entendez mon chagrin !
L'assiègent et le piquent de leurs dards assassins;
Bouillonne dans ses veines et, brûlant, les emplit.
Qui s'évaporent en un instant.

Pour l’essentiel, le ou les pieds surnuméraire(s) découlent du pluriel utilisé, ce qui efface la liaison entre deux mots finissant et commençant par une voyelle. Mais je ne suis pas un expert près la Cour de Cassation dans ce genre d’exercice. Donc, je peux me tromper !

En revanche, le titre me gêne un petit peu plus, sauf si tu l’as fait à dessein. Car, au pluriel, les amours sont féminines, comme les délices et les orgues ! Sinon, il est parfait dans son double sens.

La consigne est bien respectée. C’est la balade d’un démon à qui Dieu joue un tour pendable. Il y a des images qui m’ont fait penser à des tableaux de Jérôme BOSCH, le peintre des enfers.
Bien joué

M

Ce message a été lu 5019 fois
Estellanara  Ecrire à Estellanara

2016-12-19 15:52:29 

 Merci pour ta lecture !Détails
Merci ! Cela n'a pas été facile et m'a pris beaucoup de temps ! Houla, laissons Hugo là où il est, hihi !
Arg, merdouille pour les pieds ! Je crois que tu as raison et que je me suis pris les pieds dans les pluriel ! On verra si j'aurai le courage de corriger.
Mon titre est emprunté à Baudelaire. Ce sont les derniers mots du poème la Charogne. C'est écrit comme ça dans mes deux éditions...
Ah oui, j'aime bien Bosch. Il fait partie de mes influences concernant la représentation des enfers, avec Dante et la mythologie grecque.

Est', le temps de rien..............................

Ce message a été lu 5030 fois
Narwa Roquen  Ecrire à Narwa Roquen

2017-02-12 23:15:21 

 Comentaire Estellanara, exercice n°127Détails
Oh la la la, mais c'est magnifique... Sombre, mythique, sophistiqué... mais juste. J'ai tout de suite pensé à ce qui est pour moi le meilleur roman de Robin Hobb, "Le Dieu dans l'ombre", où il y a des descriptions de paysages glacés tellement belles que je n'en ai pas sauté une ligne, en plus d'une sensualité... ma foi, fort agréable, et non habituelle chez cet auteur.
Je ne sais pas le pourquoi ni le comment, mais ton poème est tout simplement splendide.
L'alternance 8 / 12 donne du rythme, mais en plus elle est douce à l'oreille. Tu as bien respecté les masculines / féminines, sauf à deux endroits:
- se pressent / Hadès
- obscurs/ cure

Pour le titre, Maedhros a raison, les amours au pluriel sont féminines.
Au niveau métrique je conteste juste "Acclament haut et fort le bûcher", parce que le h de haut est aspiré ( on ne dit pas les (z)hauts mais les hauts) et du coup ça fait 9. Discutable mais moins pire " Pourquoi n'est-elle pas là? Elle reste invisible"

Très jolis:
- "l'écho bruyant du désespoir"
- "de l'amant pitoyable et pourtant sans pitié"

Ah, et puis! "Il s'arrête et, amer déplore"
"Il s'arrête et, amer, déplore"
ou bien "Il s'arrête et amer, déplore" (je préfère)


Prochaine étape: la pièce en vers en 5 actes?
Non, sérieusement, tu as fait preuve d'une grande maîtrise sans rien sacrifier au sens ni à l'émotion. C'est vraiment excellent!
Narwa Roquen,qui essaie de se secouer

Ce message a été lu 5191 fois
Estellanara  Ecrire à Estellanara

2017-02-14 11:51:45 

 Merci pour ta lecture !Détails
Rhoooo merci tout plein ! Je suis bien contente que ça te plaise, au vu des efforts déployés.
Je garde tes remarques sous le coude pour corriger.
Pour le titre, c'est marrant car c'est comme ça que c'est écrit dans mes deux recueils de Baudelaire.
Arf arf ! Oh non surtout pas de pièce en cinq actes ! Ça me prendrait au moins dix ans !

Estellanara, ravie.

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