Version HTML ?

Messages FaeriumForum
 Ajouter un message Retour au forum 
 Rechercher un message Statistiques 
 Derniers messages Login :  S'inscrire !Aide du forum 
 Masquer l'arborescence Mot de passe : Administration
Commentaires
    Se souvenir de moi
Admin Forum 
 Derniers commentaires Admin Commentaires 

 Commentaire Maedhros, exercice n°144 Voir la page du message Afficher le message parent
De : Narwa Roquen  Ecrire à Narwa Roquen
Date : Samedi 22 octobre 2016 à 22:12:14
C'est une histoire assez glaçante, dans la veine du "7° sens" et de "Les autres". Louis XIV et La Fontaine ne font que passer, comme la légende d'un certain frère jumeau, que toi tu attribues à une autre mère. Pourquoi pas? D'abord baignée dans une douce mélancolie, irradiée de très jolis passages ("les semaines s'écoulèrent...", "cette vacuité languide...", elle bascule dans une étrange et épouvantable révélation. J'ai admiré le talent avec lequel tu mènes progressivement le fil de cette découverte, et adoré le changement de cap de ton héros, qui s'enfuit sans finir sa démonstration. Il a beaucoup travaillé, beaucoup souffert, pour arriver à sa conclusion, logique, inéluctable. Au dernier moment, alors qu'il a sacrifié sa vie et son visage au bien du royaume, il décide de s'accorder un dernier moment de bonheur, sans aller jusqu'au bout de ce qu'il considérait comme relevant de sa responsabilité. Et pourquoi pas? Les dés ont été jetés depuis longtemps... Dans le désespoir le plus profond, savoir encore s'attribuer un instant de joie, ça tient de la survie la plus fondamentale ( et quand on est déjà mort ça relève de l'exploit!), ce n'est peut-être qu'un sursaut convulsif, mais c'est un pied de nez à la mort. Et c'est admirable.


Bricoles:
- le gué royal: le guet
- presque sans efforts: effort ( puisqu'il n'y en a pas)
- elles menaçaient de se désagréger à chaque fois: chaque fois
- lui, dont nul n'avait vu son visage: le visage
- il n'était pas certain que son frère ne rappelât: se rappelât
- cela sera un linceul : serait
- il les a laissés endormis: avait
- il a replacé les cheveux: avait


Montrer, montrer... Je veux bien... Mais que resterait-il de cette histoire si elle n'était pas, justement, racontée? Je ne suis pas sûre que pour les choses humaines - et la littérature en est une - des règles doivent s'appliquer de manière absolue. En tout cas, si ce texte fait exception à la règle du "montrer", c'était une bonne idée - et un grand texte.
Narwa Roquen,qui chemine


  
Ce message a été lu 6500 fois

Smileys dans les messages :


Forum basé sur le Dalai Forum v1.03. Modifié et adapté par Fladnag


Page générée en 2464 ms - 1094 connectés dont 2 robots
2000-2024 © Cercledefaeries