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De : Estellanara Page web : http://estellanara.deviantart.com/ Date : Jeudi 1 decembre 2016 à 17:44:11 | ||
Dernière partie, enfin !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! --------------------------------------------------------------------- Ses ailes cramoisies ont claqué sous la lune, Ses crocs acérés ont brillé, Il les a massacrés sans indulgence aucune; L'aube l'a découvert prostré. Le sang des villageois aux sanglots s'est mêlé Sur la figure monstrueuse De l'amant pitoyable et pourtant sans pitié Après sa vengeance furieuse. Le souvenir s'éteint; il reprend son chemin. En serrant les poings il appelle : "Ô nuées grimaçantes ! Entendez mon chagrin ! Daignez me répondre : où est-elle ?!" Pourquoi n'est-elle pas là ? Elle reste invisible. Pourquoi son âme n'a-t-elle pas Franchi le porche noir du royaume indicible ? Cela, il ne le comprend pas. Le péché perpétré en donnant son amour, Ce sacrilège abominable, Aurait dû en enfer la mener sans détour; Néanmoins elle est introuvable. Sans s'en apercevoir, hébété, il avance. Sa nature lui interdit Du miséricordieux sommeil la délivrance, La fuite de la griserie. Dans son crâne enfiévré tournoient comme un essaim De sombres pensées qui bourdonnent, L'assiègent et le piquent de leurs dards assassins; Sans relâche, elles tourbillonnent. Par les forces d'En haut a-t-elle été ravie ? Et se languit-elle de lui, Contrainte d'écouter de niaises mélodies, Au pays ouaté de l'ennui ? Mais non c'est insensé, l'Autre est impitoyable; Lors si elle n'a pas rejoint Des domaines chtoniens les contrées effroyables C'est donc qu'elle ne l'aimait point. A cette seule idée la rage l'envahit, Le fiel s'y mêle en un flot sombre, Bouillonne dans ses veines et, brûlant, les emplit. Il frappe le mur qui s'effondre : "Ô toi, femme cruelle ! Ô perfide mortelle ! Et moi, pauvre fou abusé !" Nenni, il est sûr que l'idylle était réelle. Son coeur le sent. Son coeur le sait. Abattu, à genoux, il verse encore des larmes Qui s'évaporent en un instant. Puis, résigné, se lève. Il a rendu les armes; Son dessein est clair maintenant. Le fleuve des enfers dans un parfait silence Roule ses flots couleur de nuit. Il longe le Léthé puis résolu s'avance Pour puiser les eaux de l'oubli. Est', se faciliter la vie ? Pourquoi faire ? PS : 196 vers ?! Créfieu ! PPS : je commençais à en avoir marre sur la fin; je pense que ça se sent. Ce message a été lu 5554 fois | ||
Réponses à ce message : |
5 Comentaire Estellanara, exercice n°127 - Narwa Roquen (Dim 12 fev 2017 à 23:15) 6 Merci pour ta lecture ! - Estellanara (Mar 14 fev 2017 à 11:51) 5 La salsa du démon. - Maedhros (Dim 18 dec 2016 à 19:48) 6 Merci pour ta lecture ! - Estellanara (Lun 19 dec 2016 à 15:52) 5 WA 127 Estellanara - Commentaire - Asterion (Jeu 1 dec 2016 à 22:51) 6 Merci pour ta lecture ! - Estellanara (Mer 7 dec 2016 à 12:30) |