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De : Maedhros Date : Dimanche 26 novembre 2017 à 15:15:20 | ||
Tu nous livres là une ode à notre bonne vieille planète, bien malmenée ces temps-ci (et dont le supplice s'accélère!). Tu décris un matricide au fil de ces alexandrins aux rimes embrassées, dans une parabole classique : la Terre, mère aveuglément aimante d'enfants indignes qui la martyrisent sans remords. Le côté anthropomorphique est encore accentué par le rapprochement des éléments terrestres (eau, montagne, forêt) et ceux du corps humain (sang, flancs, chevelure, chevilles, sein, pleurs) ou de maladie humaine (cancer). La fin recèle un espoir ténu qui naîtrait de la prise de conscience collective avant qu'il ne soit trop tard... et du pardon déjà acquis. Hum, pourvu que tu aies raison! Les alexandrins ne souffrent pas d'apodisme (ne cherche pas, c'est un néologisme à ma façon), avec une majorité de rimes imparfaites (singulier-pluriel, terminaison masculine-terminaison féminine...). Je suis d'accord, le dernier quatrain est sans doute perfectible. Je m'interroge également sur la 4ème strophe où tu présentes l'effroi des enfants de la Mère Nature. Mais les hommes, n'en sont-ils pas aussi? Substituer "frères" à "enfants" : Vos frères terrifiés (c'est bon en nombre de pieds!)? Au rayon des bricoles : - 6 océans ? plutôt 5 non ? . - A dévorer sans fin, salir ce qui est beau : ok pour les 12 pieds, mais au détriment du "à" (à salir ce qui est beau) - Je subis tout cela, mes fils au coeur de fiel : Je subis tout cela, mes fils aux coeurs de fiel (cfer mes fils aux coeurs de fer) - Dans un moment d'humeur j'envoie la sécheresse : peut-être un peu trop expéditif le verbe choisi, non? M commentaire 30' chrono Ce message a été lu 5476 fois | ||
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