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De : Mélophage Date : Dimanche 14 avril 2002 à 05:02:05 | ||
C'est ignoble, surtout en sachant que ce sont les incarnations des bisounours originels, etres purs et innocents s'il en est. :'( Cette horreur mise à part, je suis d'accord pour la cruauté, qui SOUVENT ne concerne que l'acte. Pour la vengeance une petite réserve : elle est certes cruelle, "malsaine" en un sens, mais pour la victime ou son entourage proche (laissons les emportements collectifs) peut être "constructive", à priori rarement mais cela mérite d'être signalé. Développement : sur le plan négatif comme positif - l'agresseur est humain, sensible certes (cela dépend des cas du moins, il existe également de parfaits salauds), mais comme dirait Houellebecq "quoique je fasse il y aurait de la souffrance.". Parfois l'état de l'agresseur même est irrécupérable (la vengeance n'en tiens pas compte évidemment, mais je ne me place pas d'un point de vue moral donc je le case);la victime peut avoir besoin de se venger, pour sa reconstruction (idée de "justice" en quelque sorte - très contestable certes, et alors ?), ne serait ce que pour se sentir en "sécurité". Ca n'est pas une "thérapie" très saine, presque une fuite dans ce cas, et elle aurait souvent tendance à aggraver les choses, me diras tu... Ben oui, c'est toujours un "parfois positive/nécessaire ?" pour la victime - voire son entourage proche. - La vengeance peut à l'inverse empirer la situation en rendant ambigu le statut victime / agresseur, créant un traumatisme d'autant plus grand que la victime a souvent tendance à culpabiliser, à la base. La culpalbilisation intensifiée accompagnée de la prise de conscience de l'humanité de l'agresseur... Ouch ! Autant la manger froide, quand elle parait toujours nécessaire alors. - je ne sais plus ce que je voulais ajouter (la musique me dévore autant que l'inverse) bref, bonne nuit Mélophage Ce message a été lu 5114 fois | ||