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De : Mélophage Date : Samedi 31 aout 2002 à 07:22:18 | ||
Les voix peuvent souffler dehors, les gorges exhalers leurs vers et leurs râles, il demeure immobile, au delà de l'être, du monde et du sommeil. Des cendres lumineuses font voler son linceul en des lieux innombrables, sur les écrans multiples. Ubique imperturbable, il dort, il dort toujours, ou bien se tord, seul comme un rêve d'enfant mort, sous son suaire noir, alors que naissent les épitaphes. Peut être ce drap photonique, son ventre et sa gorge impalpables, dévorent ils un cri, un chant, un germe existentiel. Peut être, surtout, que mon petit neurone s'est offert le luxe d'une envolée digressive -avis aux amateurs d'écritures sans grandes raisons d'être, sans queues ni têtes ni fils d'Arianne rigides (non, il n'y a pas de jeu de mots, o esprits mal tournés ) ? Bonne nuit Mélophage conteur : Chopin, concerto pour piano et orchestre n°1. Ce message a été lu 4959 fois | ||