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De : Elbereth  Date : Vendredi 9 mai 2003 à 17:44:46 | ||
| "ainu" donc, puisqu'au singulier.. ainsi que valar, vanyar,eldar, noldor et autres... Je ne suis pas une exegète des langues elfiques (loin de là  mais je crois tout de même savoir à quoi s'apparente l'avatar dans l'épiderme duquel j'aime à me glisser depuis moult années...Elbereth est une valie, sisi, je t'assure...par contre, peut-être Estellanara est-elle une eldar, qui sait...une de ces créatures nées sous mes étoiles, dont j'évoquais précédement l'existence... Je ferais bien référence à un texte modeste... Chant à Eveil des Quendi Elbereth avait, de sa main étendue Parsemé une pluie d’astres d’argent fondu. Lorsque les Premiers Nés d’Illuvatar naquirent Ce fut à ces fleurs fantasques qu’ils vouèrent Leurs éternités et leurs regards amers Car certains sentaient déjà l’Est et ses cieux rougir. Yavanna n’avait pas de son chant vespéral Plongé dans un oubli ombreux les Quendi Et leur vie s’amorçait sur les rives d’opale Etreinte par Cuivénen et les voeux d’Elentari. La Bien Heureuse avait de ses serments de glace Trempé les larmes de l’Arbre comme arme à cette menace. Sous les cieux frémissants résonnaient leurs voix claires Et à elles se mêlaient les premiers chants des Terres. Là où fleurissaient les racines des montagnes Germaient déjà des haines que les Valar ne soignent. Car si sous un crépuscule aphasique ils dormaient Le Ténébreux lui, exhortait les silhouettes des nuits. Ainsi donc attirés certains elfes désertaient La douce brume nocturne et les sanglots des cieux Et se fondaient dans les tourments sourds des haleurs. Les pas drapés dans la nuit d’Ennorath les épia Oromë Si soudainement leurs aubades avaient guidé ses yeux. Sans parler il leur conta la majesté d’un Ailleurs... Ils turent alors leurs complaintes et attendirent l’heure Où les tortures de l’Est jetées à bas ils rejoindraient L’écume à Valinor d’un Ulmo réticent Et la saveur sans nom de la clarté des Arbres. Certains abandonnèrent les tourbières macabres Laissant dans le sillage de leur vaisseaux bruissants Balar et antiques souvenirs de trilles ensommeillées... Ils glissèrent sur le temps, s’y imprimant sans heurts... Je vous tire mon chapeau, âme du monde de Duns Scott...  Elbereth Ce message a été lu 5086 fois | ||
...mais de rien...
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