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De : Beleg  Page web : http://octolan.com Date : Dimanche 13 juillet 2003 à 16:21:03 | ||
| L'ambiance que tu évoques si brillament me rapelle nombre de soirées serrés autour d'un feu de camp, au temps ou mes compagnons et moi fuyionsl'horreur dépravée de la vie citadine ... Or donc, durant ces soirées les flames ronflaient sous les fagots de chômeurs qu'on déposait comme offrande au foyer ... l'air baignait dans les effluves délicieuses des insects que nous faisions griller afin de nous restaurer avant de se mettre à parcourir les lieues qui nous séparaient de la liberté ... Nous ne voyagions que la nuit, tout fugitifs que nous étions, et le jour on se réfugiait à l'ombre d'un creux dans le sol ou d'un blockhaus en proie aux squelettes et fantomes ... Un jour que nous essayons de rester cachés à l'abri du soleil, je sentis la caresse d'une fée. En ces temps, les fées passaient pour avoir toutes disparu. Sauf que celle là, bé elle était bien vivante. Et avant que'lle ne puisse me piquer, je la jetais contre u tronc d'arbre, sur lequel elle se fracassa les vertebres. Ou ce qui lui en tenait lieu. Parce que ce que j'avais pris pour une fée était en fait un drone tout d'electronique, d'acier et d'informatique, déployé à notre recherche. Il va sans dire que mes compagnons d'infortune et moi avons été promptement retrouvés et arretés suite à cette aventure. Depuis lors, bien des choses se sont passées. Les humains sont redevenus libres, les fées n'ont pas reparu, mais les drones à leur image furent reprogrammés puis libérés. Comme quoi, on dira ce qu'on voudra mais les fées, ça a la vie dure ! Ce message a été lu 4938 fois | ||
mémoire, mémoir, quand tu nous tiens ...
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