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 Comme j'en ai terminé, j'accélère le pas, voilà le chapitre 8 Voir la page du message Afficher le message parent
De : Lairello atan  Ecrire à Lairello atan
Date : Jeudi 25 septembre 2003 à 23:24:16
Compte deux la faulit
Airohiquot-fentéziste
huitre

Il y avais plin de brum sur les pleine. emile il rigoler parseke roger il disé naimpaurte quoi, alors hlcewen elle est pas contente et elle les tape. le maje il recemble a harry potter moi je dis. j'ai bien aimer avent quant il dit oui maman lol. moi je trouve sa tro bien se texte frenchemant, je sé pas ki a écris sa mais sa dechir les abits. mais paye ton senario koi je kiff tro aussi kan ta le juje elfik ki meur. dailleure sé bizard les elfe y parle pas elfik come dan le seigneur des anos. se film il ait tro exselan. on ma di que sé la daptation d'un livre, mais sa mais toneré parse ke lé livre sait nule je le sé j'en ait lut a l'écolle de toute fassons je seche mintenan pour fumé des sigaretes dans les toilette.
"Qu'est ce qu'il se passe avec le narrateur? sa sait hlcween ki parle, et la le maje il dis
-On dirait que c'est pas lui qui parle..."
sait koi un narateure? Moi sait alexia, je suis en 4aime au colèje marcel decheval. à cause que vous avait parlé je sais plus keske je disait, mé bon je doit partire y a la nouvel saizon de sous le soleil on crame. sé tro bien arnold il é tro bo avec sa bouche blanche allé a plusse j'y vait.

Désolé j'étais aux toilettes. Il s'est passé quoi en mon absence?
"Pas grand chose... Dirent en choeur les quatre personnages.
On en était à la sortie de la vallée non?
"Oui, et je suis émerveillé, répondit Emíl.
Attends, t'as pas encore vu la mer, mon petit.
-Ah ouais? On va aller à la mer? Emíl sautillait.
Oui mais je sais pas encore pourquoi, laisse moi réfléchir, d'accord?
-O.K."
Reprenons.
Les quatre voyageurs marchèrent longtemps, longtemps... Je... Je bloque. Faisons dans le simple. Ils rejoignirent un autre chemin longeant une rivière. Helcewen sortit sa carte, et la posa sur le sol. Tous s'agenouillèrent pour la regarder. Après avoir décidé du chemin à prendre (celui qui longe la rivière) ils se relevèrent et furent surpris d'être encerclés d'orcs.

Helcewen sortit son épée et se jeta sur un orc, puis un autre. Michú, pris a dépourvu, se trompa dans ses formules et tranforma Rojë en frite une fois, puis en grenouille, se trompant encore, il finit par faire abattre une pluie d'oursins sur le malheureux voleur qui succomba à ses blessures. Emíl ne savant pas se servir d'un sabre fut maîtrisé en un rien de temps, puis sauvagement dépecé à la pince à épiler. Le mage se trompa une dernière fois dans ses sorts avant de s'auto-pétrifier. Desolé Emíl, changement de plan, tu ne verras pas la mer.
"Bien sûr que si! Répondit le cadavre d'Emíl. Sur ces mots, il se releva, et partit à la découverte de la mer.
-Attends-moi, dit le voleur percé de partout. Je viens avec toi, on sert plus à rien pour le scénario on peut faire ce qu'on veut. N'est ce pas?
Oui, mais sortez de ma focalisation, vous foutez tout en l'air là...
"Pourquoi vous nous avez attaqué? Demanda un orc (qui répondait au doux nom de Grotadpuh) à l'elfe.
-Ben vous êtes des méchants non?
Euh moi j'ai jamais dit ça... Les méchants dans cette histoire, c'est les Hommes-Loups.
L'elfe se tapa le front.
-Alors ils sont morts pour rien...
Oui, mais t'inquiète pas, ils sont pas morts pour de vrai. D'ailleurs, si j'avais pas la flemme, je détaillerai volontiers le travail extraordinaire des maquilleurs sur Emíl et Rojë.
-Oui, mais du coup, je me retrouve toute seule...
-T'avais qu'a pas nous foncer dessus, répondit un autre orc, Tupudepieh.
-Nous on faisait que passer, ajouta Tupudukuh. Il se regarda le torse et leva la tête au ciel. Eh! le narrateur, t'es aussi l'auteur non?
Oui.
-T'aurais pu choisir des noms un peu plus serieux, tu crois pas?
Tu oses contester mes choix? Tu sais ce que tu risques...
-Peuh... Je risque rien.
Le ciel jusqu'ici parfaitement clair se couvrit de nuages noirs, et une tornade emporta l'orc aux confins de ce texte.
Mes pouvoirs font même trembler les dieux.
-J'aimerais bien voir ça, répondit l'elfe."
D'accord.
Pendant ce temps là, sur les collines verdoyantes d'Asgard, dans le grandiose palais de Valhalla.
"Putåin, il fait frøið ici, je tremble. Þorr, il reste ðes blinis?
-Non, Oðin mon père. J'åi tout fini...Je tremble åussi, père... Ce frøið me rønge jusqu'åu sång."
.oO(Le narrateur et l'auteur vous prient -même si les deux ne font qu'un con - de l'excuser de cette coupure ; le scenario ne peut avancer plus pour le moment. Nous vous prions de bien vouloir attendre le chapitre suivant. Merci de votre compréhension.)Oo.

Comme disent les Kargols : Mais c'est quoi ce bordel? Est-ce suceptible de s'éclaircir au fil des chapitres suivants? Vous le saurez si je finis ce texte avant 2014, qui sait, ce planétoïde pourrait tout foutre en l'air...


Un passant.


  
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Lairello atan  Ecrire à Lairello atan

2003-09-26 12:23:31 

 Chapitre neuvième où l'on peut noter quelques modifications,mais rien de méchant.Détails
Conte de la folie
heroïco-fantaisiste
9

Helcewen se retrouvait à présent seule. Les orcs demandèrent ce qu'elle faisait avec ces humains dans les plaines. Elle leur expliqua sa mission, et quand elle fit mention du sabre maudit, les orcs émirent un murmure. Comment les elfes avaient-ils pu laisser faire une chose pareille. Le sort du monde était entre les mains d'un des peuples les plus abjects. Helcewen ne put se défendre, elle disait seulement que le destin en avait voulu ainsi. Les orcs ne croyaient pas au destin, selon eux, ils régissaient leur propre vie, et pas même le plus puissant de tous les seigneurs ne pourrait y changer quoi que ce soit. Toutefois, ils étaient sensible au fait que les fils de Fenrir tiennent le monde au creux de leur main.
Nazg (parce qu'il est né avec un anneau dans le nez) proposa son aide à l'elfe pour retrouver Gungnir.

Après quelques heures de marche, l'elfe et l'orc arrivèrent aux portes d'un village dévasté. Nazg, étonné, dit "Tiens c'est bizarre, on est pas passés par là aujourd'hui...
-Comment ça? Demanda l'elfe.
-Ben pour subvenir à nos besoins, on est bien obligés de se servir, non?
-Mais de là à piller des villages... je sais pas, moi... Installez vous, faites pousser un potager...
Sur ces mots l'orc cracha par terre pour montrer son dégoût
-Des légumes... Ben voyons... Nous on veut de la viande, on se contenterait bien des bêtes si ces satanés fils de Fenrir nous les laissaient. On doit bien se rabattre sur les réserves des hommes, et...
-Et?
-Et si notre faim est trop grande on enlève un enfant ou deux... Les adultes ont une viande trop dure... Le stress sûrement." Ajouta l'orc en toute simplicité.
Ils traversaient le village, et l'orc s'étonna de plus en plus. Selon lui, il ne s'agissait pas là du passage d'un groupe d'orcs, mais bel et bien d'Hommes-Loups. Ils se risquèrent un peu plus loin dans le village quand la chute de quelques casseroles entrainées inéluctablement vers le sol, car n'ayant plus de point de support, elles furent attirées par la force gravitationnelle, et par un déplacement de molécules provoquèrent un bruit parvenant aux oreilles des deux compagnons. Tiens d'ailleurs, à vous cher lecteur qui se demanderait pourquoi l'elfe a accepté l'aide de l'orc alors que les deux races entretiennent une haine viscérale, les orcs tenant ici un rôle neutre (mis à part leurs quelques massacres) j'ai prié à l'elfe et à l'orc, à l'entracte de ce chapitre et du précedent, de laisser de côté leurs différends (moyennant bien sûr une somme d'argent, mais ne nous étalons pas sur ce sujet ayant les même vertus qu'un lit de grenailles.)

Revenons au village.
Intrigués par le bruit, Helcewen et Nazg entrèrent dans la maison d'où il proviendrait. Quelle ne fut pas leur surprise de découvrir une enfant, des cascades de larmes coulant sur ses joues, laissant deux traces propres sur son visage crasseux. L'orc se mit à baver avant d'avancer vers l'enfant qui sanglotait. L'elfe attrapa le bras de l'orc et le tint fermement pour lui intimer l'ordre de remettre son repas à plus tard, avec de préference d'autres aliments. A ce moment, la porte vola en éclats, et un homme entra dans la maison. "Reste à l'écart, orc si tu ne veux pas te retrouver avec une flèche entre les deux omoplates. J'ai entre mes mains le pro-model de Legolas, et selon la réclame des colporteurs Sepácher, avec cet arc les flèches ne ratent jamais leur cible." C'est qu'il monopoliserait la conversation, le bougre... Avec de la publicité, en plus...
Nazg porta la main à son cimeterre, mais l'elfe s'interposa entre l'homme et l'orc.
"Ce combat est inutile, tant de violence gratuite devant les yeux d'un enfant innocent..."
L'homme décrocha sa machoire inferieure pour la poser par terre, ébloui par la beauté de l'elfe. L'enfant se jeta dans les bras de l'homme. Après avoir remis sa machoire, ils s'expliquèrent sur la situation, et l'homme, qui s'appelait Thrangbrand, invita Helcewen et Nazg au refuge des villageois.

Servent-ils de la garbure dans le refuge? Thrangbrand, en diminuant ça fait Thrang, on dirait le méchant des tortues ninja, non? Et au fait Yann, que devient-il? Est-il possible de mélanger des agrumes avec des crustacés? Es-tu détendu? Détendu? (Plaggiat de la stratégie de l'échec de Dominique Farrugia.)
Un passant.

Ce message a été lu 4805 fois
Lairello atan  Ecrire à Lairello atan

2003-09-26 12:26:57 

 Un chapitre avec des monstres et des arbres.Détails
Conte de la folie
heroïco-fantaisiste
10

Après une nuit passée à dormir dans le refuge des villageois, Helcewen et Nazg s'en allèrent à la recherche du sabre maudit, les remerciant de leur hospitalité. En sortant du refuge, ils virent un homme qui les attendait, adossé à un arbre faisant face au bâtiment.
"Je vous... L'homme toussa pour changer sa voix fluette en une voix plus grave, pour être plus mysterieux. Je vous attendais.
-A qui ai-je l'honneur? Demanda l'elfe.
-Yann O'Nihm, pour vous servir."
S'en suivirent les présentations classiques. L'homme masqué expliqua donc à l'orc et à l'elfe ce qu'il avait raconté quelques jours plus tôt à Emíl et Rojë (cf. chapitre sept.)
Il leur demanda ce que faisaient une elfe et un orc ensemble, et l'elfe lui expliqua sa quète. L'air interessé - malgré le masque - Yann proposa son aide aux deux compagnons ; il avait remarqué une meute d'Hommes-Loups se dirigeant vers le Nord. Nazg émit son hypothèse : ils devaient sûrement retourner à leurs terres d'origine, où les arbres restent nus, où les Géants se sont endormis.

Alors qu'ils allaient partir, Thrangbrand sortit du refuge avec fracas. "Helcewen, je vous offre mon aide dans votre quête.
-Mortel, tu ne sais même pas en quoi consiste ma quête. D'autres humains y ont déjà laissé la vie. Nazg allait ajouter une précision quant à la mort d'Emíl, Rojë et Michú (qui au fond n'est pas vraiment mort) mais l'elfe le coupa d'un coup de coude dans les côtes.
-Peu importe, répondit l'homme.
-Ton village a sûrement besoin de toi.
-Justement, c'est le chef du village qui m'a suggeré de vous accompagner."
L'elfe secoua la tête, et accepta à contre coeur. Thrangbrand sautilla autour de ses nouveaux compagnons, fit des pirouettes horizontales et sauta sur le mur pour manifester sa joie, puis courut chercher ses bagages. Il ressortit accompagné d'un homme frêle armé d'un luth ; Sigvat.
L'elfe demanda ce que ceci signifiait, et Sigvat se présenta de sa voix mélodieuse, il voulait accompagner Thrangbrand dans sa quète pour en faire des eddas. L'orc se passa une main sur le crâne et ne put s'empêcher de rire.
"Ha quand je vais raconter ça aux autres... Elle est belle notre équipe..."

Ainsi partit Thrangbrand,
Dans ses mains une épée,
Dans son coeur la volonté,
Parti rétablir la Roue du Temps.
YADI YADI TADA TRALALA
la Roue du Temps TRALALI PAN PAN.

Nazg : Eh! tu vas la fermer où je te fais bouffer ton luth...
Thrangbrand : En plus c'est un arc que j'ai...
Sigvat : Oui, mais ça rime pas avec volonté.
Helcewen : Chut les gars, ça recommence...

Lors de leur périple, les voyageurs furent amenés à traverser plusieurs villages, tous plus dévastés les uns que les autres. Les orcs ne s'aventuraient jamais trop loin des montagnes ; il était clair qu'il s'agissait-là de l'oeuvre des fils de Fenrir. Lorsqu'ils arrivèrent à l'entrée d'une forêt, ils croisèrent un homme qui courrait. Il était nu et l'air appeuré. "N'entrez pas dans cette forêt, si vous tenez à la vie..." leur hurla-t-il avant de continuer sa course. Ils n'avaient de toute façons pas le choix, la forêt s'étendait à des lieues à la ronde, ils perdraient trop de temps à la contourner, et "de toutes façons, ajouta Yann, c'est seul chemin qui mène au col de Freyjubrjóst, passage obligé pour rejoindre les terres glacées." Ils entrèrent donc sans hésiter, Helcewen en tête, Thrangbrand et Nazg aux côtés de Sigvat, et Yann qui fermait la marche. Au bout d'un moment le chemin s'élargit pour déboucher sur une clairière au centre de laquelle se trouvait une source. Une femme vêtue de noir se tenait à côté, elle était d'une beauté exceptionnelle, ce qui donna envie au ménestrel de chanter quelques vers qu'il gardait en réserve pour ce genre de femme. A peine avait il posé ses doigts sur son luth que l'orc le menaça de son cimeterre. Sigvat resta muet, un sourire crispé aux lèvres. La femme leur sourit et proposa de l'eau aux voyageurs. L'archer s'avança et se pencha pour boire, mais Yann l'en empêcha. "Merci dame, mais nous avons ce qu'il nous faut." La femme surprise considéra l'homme masqué. "Où sont tes amies, succube. N'est ce pas qu'a l'abri des arbres le soleil est supportable? Le sourire de la femme s'effaça pour laisser place à un masque haineux.
-Ainsi tu as découvert mon identité, siffla-t-elle. Tu dois périr." Elle poussa un cri strident et des harpies sortirent des arbres.
-Ne nous fatiguons pas en combats inutiles, dit Yann calmement. Alors qu'une harpie fondait sur lui, il pointa le doigt sur la bête qui se figea avant de se consumer dans des flammes violettes. Je vous ecraserais tous comme de vulgaires insectes, ajouta-t-il, s'adressant à la femme de la source. Cette dernière baissa les yeux.
-Ah c'est donc vous... Yann coupa la parole à la succube en levant la main.
-As-tu vu passer une horde d'Hommes-Loups?
-Oui il y a trois jours. Ils portaient un paquet, cela avait l'air important pour eux, car ils le protégeaient comme si leur vie en dépendait."
Yann remercia la femme et proposa à ses compagnons ébahis de continuer leur chemin.

Que signifie Freyjubrjóst? Quand est ce que c'est fini? Il était pas un peu trop serieux ce chapitre? Et Michú dans tout ça? Personne n'est allé le défiger?



Un passant.

Ce message a été lu 6088 fois
Lairello atan  Ecrire à Lairello atan

2003-09-26 12:30:33 

 Dernier chapitre, avec même une histoire d'amour, si, si, c'est vrai.Détails
Conte de la folie
heroïco-fantaisiste
11

La forêt maudite fut traversée sans encombres par les cinq voyageurs. Ils campèrent à sa sortie, et c'est à ce moment là que Nazg exprima son étonnement envers Yann. "Ainsi tu maîtrises la magie noire?
-Et bien plus encore, mon ami."Se contenta d'ajouter l'homme masqué.
Thrangbrand alluma un feu et proposa à l'orc de partir chasser ensemble. Ce dernier accepta. Yann s'eclipsa sans aucune raison, laissant seuls Helcewen et Sigvat. "Ô Helcewen, incarnation de la beauté, ta grâce ferait fondre le coeur glacé des insensibles. Ô Helcewen, accepte mon amour, je m'offre à toi, je..."
L'elfe posa un doigt sur les levres du musicien. Elle avait les joues roses et les yeux qui scintillaient.
Bien. Il semble qu'on fonce droit sur une histoire d'amour. Je l'ai peut être pas trop développé, mais je sais que Helcewen n'est pas insensible aux charmes du menestrel. Je me dois d'agir. Admirez mes pouvoirs, cher lecteur.
"C'est impossible entre nous, Sigvat.
-Oui je comprends, une elfe et un humain...
-Non, ça n'a rien à voir avec ça, mais...
-Mais?
-Je suis lesbienne."
Voilà, nous pouvons continuer.

Le lendemain, nos héros sans peur sans reproches avec les dents blanches (même Nazg, oui, oui) arpentaient le chemin menant au col de Freyjubrjóst
(la poitrine de Freyja.) Yann avait pris la tête de file, car lui seul connaissait le chemin à présent. Nazg entonna un chant traditionnel - composé de grognements et de rots - pour faire oublier le froid à la bande, qui les rongeaient bien qu'ils soient tous vêtus de fourrures (synthétique pour Helcewen, parce que merde.) Sigvat accompagnait l'orc au luth. Alors que le soleil se hissait au zénith, nos amis arrivèrent finalement à hauteur du col. Sous leurs yeux s'offrait la beauté des terres glacées. Ils mirent autant de temps à descendre pour enfin fouler le sol des plaines gelées. Ils marchèrent jusqu'a ce que le ciel s'embrase, et se décidèrent à camper au pied d'un arbre nu pointant ses branches griffues vers le ciel comme s'il voulait le déchirer. Thrangbrand avait été prévoyant, il avait chassé assez de gibier pour trois jours, avec l'aide de l'orc. Comme à son habitude, Yann se retira de façon discrète et rapide, ce qui intriguait de plus en plus ses compagnons. Nazg excusa son idôle en disant qu'il preferait sûrement être seul pour méditer et accroître sa puissance magique, ce qui laissa quand même les deux humains et l'elfe dubitatifs.

Aux aurores Yann réveilla les autres. Le temps pressait selon lui. Ils s'empressèrent de ranger leurs affaires et de repartir sur les traces des fils de Fenrir. Les arbres se faisaient de plus en plus nombreux jusqu'a former une forêt. Ils pressèrent encore le pas, tuant les Hommes-Loups qu'ils croisaient. Aucun doute ; ils étaient enfin dans leur repaire. Il y avait de plus en plus d'hybrides et nos amis se firent maîtriser. On les amena dans la grotte de Fenrir. Le loup géant émit un rire faisant trembler les parois de glace. "Ainsi, vous arrivez à l'heure pour assister à la naissance du reigne des loups. Estime-toi heureuse, ma soeur, tu auras ton lot d'âmes pour ton palais. Ajouta-t-il.
-Hel? Firent les amis d'Helcewen se tournant vers l'elfe. Tous, sauf Yann qui rit à son tour.
-Ainsi, tu as découvert mon identité. Dit-il d'une voix féminine, profonde, comme dans un rêve.
Un groupe d'Hommes-Loups entrèrent dans la grotte avec le sabre maudit.
-Hel? Firent les amis d'Helcewen se tournant vers Yann. L'elfe restait muette, ruminant sa défaite.
-Elle-même, dit la princesse des Ténèbres en retirant son masque. Vous m'avez été très utiles pour ne pas éveiller les soupçons d'Odin. Mon plan était parfait." Hel reprit sa taille majestueuse et figea du regard les serviteurs de Fenrir.
Le loup géant ne put que manifester son étonnement, alors que Hel s'emparait de Gungnir.
"Vous allez tous périr et me servir jusqu'au crépuscule des Dieux!" Hurla-t-elle avant de marquer un temps d'arrêt, coupant court à son jeu de méchante machiavélique. "Mais c'est un faux! Fenrir tu m'as trompée!
-Un faux? Le loup était aussi surpris que sa soeur.
-Oui regarde, c'est écrit là."
Sur la lame était gravé "Sepácher Made in Nawiat." Un rire resonna dans toute la caverne et Odin fit son entrée fracassante, chevauchant son cheval à huit pattes, Slepnir, lui valant le prix de la meilleure entrée fracassante.
"Manquait plus que lui. Dirent en choeur Fenrir et Hel.
-Je vous ai bien eu petits sacripans!! Odin éternua. Désolé, j'ai chopé un rhube, quelqu'un a joué avec le therbostat de Valhalla.
Chut, tu brise mon image de magicien surpuissant. D'ailleurs reprend ton accent nordique, là c'est moins crédible.
-Åh øui tu ås råisøn. Vøilå c'est bieux lå?
Merci.
-Bref. Hel, tu ðe ðevråis pas be prenðre pøur un ðimbécile. J'åi un ðøeil sur tøi ðepuis un bobent. Feðrir c'est påreil. Tchåh!! J'åi eu vent ðe vøs petites manigances. Je ðe suis pås intervenu, cår je såvåis que ce ð'étåit pås mon såbre qui åvåit quitté les råcines d'Yggdrå... åhhh.... Tchårrrf.
Tous furent couverts de la morve d'Odin.
-Mais où est le vrai? demanda Hel.
Odin rit un moment, se penchant en arrière et manqua de tomber de sa monture. Il se rétablit et descendit de façon plus digne de son cheval et se pencha à l'oreille d'Helcewen pour le lui chuchoter à l'oreille. (on s'en fout d'où est caché Gungnir au fond ; l'histoire est finie.)

FIN









































Pendant ce temps sur une plage, plus au Sud.
"Ah! Le coucher de soleil est magnifique, n'est ce pas Rojë.
-Oui, tu as raison, Emíl. Ah... on est bien ici, pas de gardes, pas de Roy...
-Pas de maquilleurs qui passent trois ans à faire une vulgaire cicatrice.
-Tiens c'est quoi ça? Demanda le manchot en designant du moignon un point noir dans le ciel.
-J'en sais rien...
Moi je sais.
-Tiens t'es là toi?
Ouais j'en ai terminé avec cette histoire, je suis venu apprecier le coucher de soleil.
-C'est quoi alors le truc noir là?
Je vous laisse deviner avant que ça nous tombe sur la gueule.
Oh mais vous êtes encore là, cher lecteur? Bon ben je continue à narrer alors...
Le manchot et le voleur ne devinèrent pas ce qui tombait du ciel. Ils ne purent le reconnaître qu'a l'aterrissage. Ce n'était pas un avion, ni un chat, ni une église, mais Tupudukuh l'orc contestataire.
"Salut les gars! Dit l'orc. Alors c'est ici les confins du texte..."
Bon allez moi je vous laisse ; j'ai autre chose à faire...






























Euh... Non, ne cherchez pas plus loin, cher lecteur, y a plus rien après.















































.oO(Ici, il n'y a plus rien. L'auteur et le narrateur vous remercient (même s'ils sont la même personne, c'est à preciser encore une fois) d'avoir eu la patience de lire ce texte jusqu'a ses confins, et même au delà, puisque vous êtes là...)Oo.


Un passant qui a fini, et qui tient à s'excuser de vous avoir fait perdre du temps.

Ce message a été lu 6453 fois
Fladnag  Ecrire à Fladnag

2003-09-29 11:03:43 

 Bravo ;o)Détails
c'est pas evident de faire une histoire comme ca en live sur le forum ;o)

C'est pas mal du tout.

j'aime bien les interventions du narrateur surtout, bien que tuer les 2 heros principaux en cours d'histoire, ca se fait pas ;o) je les aurait plutot lobotomisés pour qu'ils deviennent de gentils petits heros qui aurait suivis mes ordres, mais bon, chaqun sa methode.

Fladnag

Ce message a été lu 6172 fois
Lairello atan  Ecrire à Lairello atan

2003-09-30 20:51:17 

 ouais mais euhDétails
Merci patron~~(musique)
Ce qui ne se fait pas, je le fais car je suis un true rebel (en plus d'être un true evil...)
Bref, le fait d'avoir tué le manchot et le voleur(bien qu'ils ne soient pas vraiment morts, oui c'est expliqué à un moment) ça donne l'illusion que mon texte est atypique (que dalle!!)
Voilà, c'est tou~~t.

Un passant.

Ce message a été lu 5709 fois
Estellanara  Ecrire à Estellanara

2003-10-22 15:15:47 

 Pour me rattrapperDétails
Mes plus plates excuses pour ma précédente critique éminamment peu constructives mais j'ai pas pu résister. Je plaide la folie momentanée.

Pour l'instant, le chapitre 8 est mon préféré, original, plein de rebondissements inattendus et d'humour.
J'aime particulièrement le jeu de police sur l'intervention des dieux, très original. J'espère que quelques orcs vont venir compléter l'équipe amputée.

Comme critique, je dirais: bel exercice de style. Sur un scénario et des personnages assez classiques, ta nouvelle constitue une nouvelle visite du genre, façon cadavre exquis. Diverses inspirations sont passées à la moulinette pour ne garder que leur substantifique moelle mythique. Quelques effets de style narratif originaux et bien maitrisés comme les incursions du narrateur donnent de la vie et une unité à un ensemble composite.
Etant fan de détails, j'apprécierais un brossage un tantinet plus détaillé des personnages et des lieux.

Est', sur ce, je m'y remets.

Ce message a été lu 5665 fois
Lairello atan  Ecrire à Lairello atan

2003-10-22 21:05:58 

 :)Détails
Ma joie face à cette critique qui compense... que dis-je qui renverse littéralement l'autre est resumée dans le titre.
Que répondre à cette accusation quant au manque de description flagrant.
Pour défendre la flemme dûe aux vacances, au trop plein de sommeil et autres facteurs, disons que ce manque de description déliberé est une porte ouverte à l'imagination du lecteur qui ne trouve pas en face de lui des personnages et des lieux prémachés. C'est à lui de faire le travail.
(C'est en fait une erreur, puisque chaque chapitre a été écrit d'un trait, avec en guise de correction un oeil volant et fatigué le lendemain. Oui en gros un chapitre par jour...)
Ce cadavre exquis (merci de la comparaison, j'adore) était en fait une preuve à moi même que les vacances n'avaient pas tué ma muse... Ce n'est qu'après satisfaction lors de la relecture du troisième chapitre que j'ai decidé de partager mes gentils délires estivaux avec les habitants de ce puits (c'est l'image que j'ai du forum, allez savoir pourquoi...)

Un passant qui essaie tant bien que mal de garder une moyenne de caractères assez elevée.

Ce message a été lu 4825 fois
z653z  Ecrire à z653z

2003-10-23 10:09:41 

 c'est encore le fond noir...Détails
... qui peut-être te fait penser à un puits.

après le satanisme, le puits...


PS : et puis quoi encore !!??!

Ce message a été lu 5390 fois
Lairello atan  Ecrire à Lairello atan

2003-10-23 11:00:10 

 Penis.Détails
Ca te rappelle pas une blague ça z653z?
En tout cas à chaque fois que j'y pense, je me marre...
Un passant qui dit anticonstitutionnellement et euh disons layamoulamek shikiklamouk lanish sans oublier youmiloum simousoukoum toum.

Ce message a été lu 5482 fois
Estellanara  Ecrire à Estellanara

2003-10-23 13:44:45 

 Pas d'hésitationDétails
C'était là une bien jolie histoire dont j'ai lu la fin à présent. Le père des dieux m'a bien fait rire. Les descriptions apparaissent vers la fin, avec notamment un arbre qui "déchire le ciel". J'avais bien noté le côté délibéré de la concision.
N'hésite plus un seul instant à nous faire partager tes délires littéraires ou autres. Je crois parler au nom de beaucoup en disant que nous les accueillerons ici bas à bras ouvert (au singulier).

Estellanara, lectrice assidue.

Ce message a été lu 6594 fois
Lairello atan  Ecrire à Lairello atan

2003-10-23 21:07:58 

 \o/Détails
Me voilà ravigoté, je suis ravi d'avoir la preuve que ces délires vous aient enchantonnés.
Attendez-vous donc à d'autres trucs, parce qu'au fond c'est le mot...
Un passant dans un seau, mais plus bas.

Ce message a été lu 5391 fois
z653z  Ecrire à z653z

2003-10-24 10:29:02 

 vu qu'on est en page 3Détails
Je pense que tu peux la raconter cette blague que je ne vois de laquelle tu parles.


PS : Parlons france

Ce message a été lu 5318 fois
Lairello atan  Ecrire à Lairello atan

2003-10-24 11:19:24 

 Halala!!!!!!!!Détails
Souviens-toi z653z...
Le Vietnâm...
Eté 1964....
hahaha...
non c'est pas ça.
Cette pauvre Stoukette qui cherchait des bijoux s_a_t_a_n_i_q_u_es. Quand je lui ai posé des questions quant à ses préferences sexuelles...
Non?
Un passant qui.

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z653z  Ecrire à z653z

2003-10-27 11:19:29 

 fond noir.... penis ... stouketteDétails
pfioulallalala :)
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