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De : Lairello atan Date : Vendredi 26 septembre 2003 à 12:26:57 | ||
Conte de la folie heroïco-fantaisiste 10 Après une nuit passée à dormir dans le refuge des villageois, Helcewen et Nazg s'en allèrent à la recherche du sabre maudit, les remerciant de leur hospitalité. En sortant du refuge, ils virent un homme qui les attendait, adossé à un arbre faisant face au bâtiment. "Je vous... L'homme toussa pour changer sa voix fluette en une voix plus grave, pour être plus mysterieux. Je vous attendais. -A qui ai-je l'honneur? Demanda l'elfe. -Yann O'Nihm, pour vous servir." S'en suivirent les présentations classiques. L'homme masqué expliqua donc à l'orc et à l'elfe ce qu'il avait raconté quelques jours plus tôt à Emíl et Rojë (cf. chapitre sept.) Il leur demanda ce que faisaient une elfe et un orc ensemble, et l'elfe lui expliqua sa quète. L'air interessé - malgré le masque - Yann proposa son aide aux deux compagnons ; il avait remarqué une meute d'Hommes-Loups se dirigeant vers le Nord. Nazg émit son hypothèse : ils devaient sûrement retourner à leurs terres d'origine, où les arbres restent nus, où les Géants se sont endormis. Alors qu'ils allaient partir, Thrangbrand sortit du refuge avec fracas. "Helcewen, je vous offre mon aide dans votre quête. -Mortel, tu ne sais même pas en quoi consiste ma quête. D'autres humains y ont déjà laissé la vie. Nazg allait ajouter une précision quant à la mort d'Emíl, Rojë et Michú (qui au fond n'est pas vraiment mort) mais l'elfe le coupa d'un coup de coude dans les côtes. -Peu importe, répondit l'homme. -Ton village a sûrement besoin de toi. -Justement, c'est le chef du village qui m'a suggeré de vous accompagner." L'elfe secoua la tête, et accepta à contre coeur. Thrangbrand sautilla autour de ses nouveaux compagnons, fit des pirouettes horizontales et sauta sur le mur pour manifester sa joie, puis courut chercher ses bagages. Il ressortit accompagné d'un homme frêle armé d'un luth ; Sigvat. L'elfe demanda ce que ceci signifiait, et Sigvat se présenta de sa voix mélodieuse, il voulait accompagner Thrangbrand dans sa quète pour en faire des eddas. L'orc se passa une main sur le crâne et ne put s'empêcher de rire. "Ha quand je vais raconter ça aux autres... Elle est belle notre équipe..." Ainsi partit Thrangbrand, Dans ses mains une épée, Dans son coeur la volonté, Parti rétablir la Roue du Temps. YADI YADI TADA TRALALA la Roue du Temps TRALALI PAN PAN. Nazg : Eh! tu vas la fermer où je te fais bouffer ton luth... Thrangbrand : En plus c'est un arc que j'ai... Sigvat : Oui, mais ça rime pas avec volonté. Helcewen : Chut les gars, ça recommence... Lors de leur périple, les voyageurs furent amenés à traverser plusieurs villages, tous plus dévastés les uns que les autres. Les orcs ne s'aventuraient jamais trop loin des montagnes ; il était clair qu'il s'agissait-là de l'oeuvre des fils de Fenrir. Lorsqu'ils arrivèrent à l'entrée d'une forêt, ils croisèrent un homme qui courrait. Il était nu et l'air appeuré. "N'entrez pas dans cette forêt, si vous tenez à la vie..." leur hurla-t-il avant de continuer sa course. Ils n'avaient de toute façons pas le choix, la forêt s'étendait à des lieues à la ronde, ils perdraient trop de temps à la contourner, et "de toutes façons, ajouta Yann, c'est seul chemin qui mène au col de Freyjubrjóst, passage obligé pour rejoindre les terres glacées." Ils entrèrent donc sans hésiter, Helcewen en tête, Thrangbrand et Nazg aux côtés de Sigvat, et Yann qui fermait la marche. Au bout d'un moment le chemin s'élargit pour déboucher sur une clairière au centre de laquelle se trouvait une source. Une femme vêtue de noir se tenait à côté, elle était d'une beauté exceptionnelle, ce qui donna envie au ménestrel de chanter quelques vers qu'il gardait en réserve pour ce genre de femme. A peine avait il posé ses doigts sur son luth que l'orc le menaça de son cimeterre. Sigvat resta muet, un sourire crispé aux lèvres. La femme leur sourit et proposa de l'eau aux voyageurs. L'archer s'avança et se pencha pour boire, mais Yann l'en empêcha. "Merci dame, mais nous avons ce qu'il nous faut." La femme surprise considéra l'homme masqué. "Où sont tes amies, succube. N'est ce pas qu'a l'abri des arbres le soleil est supportable? Le sourire de la femme s'effaça pour laisser place à un masque haineux. -Ainsi tu as découvert mon identité, siffla-t-elle. Tu dois périr." Elle poussa un cri strident et des harpies sortirent des arbres. -Ne nous fatiguons pas en combats inutiles, dit Yann calmement. Alors qu'une harpie fondait sur lui, il pointa le doigt sur la bête qui se figea avant de se consumer dans des flammes violettes. Je vous ecraserais tous comme de vulgaires insectes, ajouta-t-il, s'adressant à la femme de la source. Cette dernière baissa les yeux. -Ah c'est donc vous... Yann coupa la parole à la succube en levant la main. -As-tu vu passer une horde d'Hommes-Loups? -Oui il y a trois jours. Ils portaient un paquet, cela avait l'air important pour eux, car ils le protégeaient comme si leur vie en dépendait." Yann remercia la femme et proposa à ses compagnons ébahis de continuer leur chemin. Que signifie Freyjubrjóst? Quand est ce que c'est fini? Il était pas un peu trop serieux ce chapitre? Et Michú dans tout ça? Personne n'est allé le défiger? Un passant. Ce message a été lu 6447 fois | ||
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