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De : Lomega  Date : Jeudi 13 novembre 2003 à 20:47:12 | ||
| Affublé d’une bouillotte sur la tête, Lomega siégeait dans un fauteuil en peau de fesses d’elfes. ( car il faut plusieurs elfes pour confectionner un fauteuil comme celui-ci, et de plus, la peau d’un fessier elfique est réputé pour être d’une douceur maniérée on ne peut plus délectable au touché ) Lomega donc, était assis dans ce fauteuil très séant avec cette bouillotte rose-pie-de-vache qui lui donnait cet air un peu Bushien, un peu niais avouons-le. De rage, le télépathe Chaotique-bon qui ne voulait pas se l’avouer, s’empara de l’objet responsable d’un soudain délit de sale gueule et l’envoya brinqueballer deux mêtres plus loin en quelques plitch plotch ploutch. Il repensait au dernier assaut que le FBI avait mené. Et il se rendait compte que finalement, il ne comprenait rien du tout. Lui qui croyait en avoir fini avec cette enquête, il était servi. Il était présentement au bord du ras-le-bol. - Ah mais ! s’écria-t-il excédé en levant les bras au ciel, poings fermés. Cette enquête elle commence à me faire sacrément ch... La porte s’ouvrit à ce moment là. Un Melon gros calibre roula jusqu’au centre de la chambre. - Lomega, on a un problème avec le nouvel agent, expliqua le cucurbitacée ( notez que pour satisfaire le machisme naturel du à sa condition masculine, nous ne disons pas « la » cucurbitacée mais bien « le » ). Il refuse de respecter le couvre feu. Il est assis dans l’escalier avec un Troll et ils font peur aux vieux agents. Doué d’un flegme que ne renirait pas les buveurs de thé réputés pour être des gentlemen, Lomega se leva avec classe et tapa du pied en grommelant. - Je vois, nous avons affaire à un rebelle. Je vais m’en occuper. - Très bien patron. Comme le cucurbitacée semblait ne pas vouloir partir, Lomega crut qu’il avait fini par prendre racine. - Tu peux disposer Menelon. - Et bien, c’est que voilà... En fait, j’aimerais te parler en privé, rapport au nouveau dossier. - Je t’écoute, répondit Lomega sur un ton d’expectative, sans oublier de prendre un air dramatique pour contenter son ami. - Est-ce que j’aurais le droit d’avoir un gros flingue cette fois ? - Pourquoi ? - Mais parce que c’est mon choix ! - Ah mais oui ! Très bien, tu auras un gros flingue. - Chouette ! - Bon à présent si tu veux bien m’excuser, je vais m’occuper de notre rebelle. Lomega quitta ses quartiers et traversa les longs couloirs du FBI à dos de Russe ( ben oui, il faut bien trouver une utilité aux marins Russes fait prisonniers ) A une intersection, il croisa Mélophage, tirant derrière elle, un humain tout famélique et tout nu, attaché avec de la ficelle de cuisine. Probablement voulait-elle le torturer en le faisant rôtir lentement au dessus d’un brasero rougeoyant, avant qu’il ne passe de vie à trépas, ne supportant plus de si délectables douleurs. Bref, c’était Mélophage. Lomega tira sur sa bride et le Russe s’arrêta instantanément - sans omettre toutefois les lois de l’inertie - et hennit : - Cacaline ! Cacaline ! Oye ! Oye ! ( N.B : Un procès est intenté contre le FBI par la SPR ( Société Protectrice des Russes ) pour maltraitance de prisonniers Russes et atteintes à leur dignité ) Faisant fi des imprécations, Lomega caressa sa monture. - Bien, mon brave destrier, je suis fier de toi. » Lomega reporta son regard vers le tortionnaire asexué(e). « Salut Mel, comment ça va ? - Très bien, on vient de me fournir un client. Que fais-tu par ici ? - Je vais voir Shev. En tant que nouveau chef du FBI, je dois le punir, pour désobéissance aux ordres. - Ah ces jeunes recrues... S’il devient triop rétif, n’hésite pas à me l’envoyer. S’il veut faire la tête brûlée, j’exaucerai ses désirs. - Je n’oublierai pas. Par contre tu sais où il est ? Menelon m’a dit qu’il occupe les escaliers, mais il y en a tellement... - Il vient de rentrer dans sa chambre. - Ah ok, parfait. Allez à plus. - Ok, de même. Lomega éperonna le Russe et partit au galop vers les quartiers de Shev. Arrivé sans encombre, il attacha la monture à une patère et frappa à la porte. - WESH ? s’écria une voix à moitié étouffée par de la musique rap. - C’est Lomega ! - OUAQ ? Lomega résista à l’envie de défoncer la porte et pris une bonne bouffée d’air. - C’EST LOMEGA KEUM ! ALORS TU OUVRES TA TEPOR OU JE TE BOUILLAVE TA RACE ! La musique se tue soudainement... * DANS MA BENZ BENZ B...* Cloc ... et la porte s’ouvrit. Shev apparut. Il portait une casquette, visière sur le côté, et un pantalon si large, qu’il aurait pu y rentrer trois fois dedans, que dis-je ! il aurait pu y construire une discothèque, que dis-je ! un terrain de foot, que dis-je ! un aéroport. - Ah c’est vous chef ! s’écria Shev en faisant des signes sibyllins avec ses mains. Ca wesh pour vous ? - Ca ouaiche moyen pour tout dire, répondit Lomega. - Y s’passe quoi ? - Y a que tu refuses d’obéir aux ordres de l’agence, et ça, c’est mal. Le couvre-feu c’est sacré. - Oh mais je m’excuse chef ! J’m’ennuie tellement dans ma chambre ! - Ah, et tu n’as rien à faire ? Alors je présume que tu as fini de lire le manuel du parfait petit agent du FBI en un seul volume. Je suppose que tu connais tout du métier. - Bon c’est vrai j’ai sauté des chapitres... Promis chef, j’vais m’y mettre. - T’as intérêt. Et tu arrêteras d’inviter ce... troll... On a cru qu’on avait un problème de refoulement de tous les WC de l’immeuble. Et fini d’encombrer les escaliers, tu fais peur aux vieux. - OK chef, OK... J’mexcuse... Lomega jeta un oeil discret dans la chambre de Shev. Il découvrit un poster avec un gars dessus, habillé un peu pareil que Shev et qui esquissait encore ce même geste étrange avec ses mains. Dessous il y avait écrit : Lascar un jour, lascar toujours. Interloqué, il demanda : - Tu... Tu es marin Shev ? - Wesh. L’océan indien n’a plus de secret pour moi pourquoi ? - Oh comme ça... Bon je vais te laisser. Mais je te préviens. Tu es sur la sellette. Mélophage t’as dans le collimateur. Alors si tu veux pas te plier aux règles, tu dégages. Parce que là hein, faudrait pas déconner ! - D’accord m’sieur, z’inquiétez pas ! - Bon. Et une dernière chose. Le port de la casquette est interdit dans l’établissement. Une loi est en train d’être voté à ce sujet alors enlève moi ça. Si tu aimes les colifichets c’est ton problème, mais ici, c’est mon problème. - Bon heu c’est tout ? s’enquit Shev en enlevant sa casquette, découvrant ainsi une calvitie fort prononcée. Lomega toisa Shev. - Mouais, dit-il sans réel motivation. Et sur cette ultime interjection, il repartit au galop vers sa chambre. Sur le trajet il repensait encore à cette sombre affaire d’Entité. Blasé comme... Comme il l’était, il avait décidé de faire appel à Lairello Atan, un vieil ami détective privé avec qui il avait travaillé sur plusieurs enquêtes, dont l’affaire du tueur au pot de chambre. Oui c’était décidé, il abandonnerait cette affaire, et prendrait un looooong congé loin de l’Entité. - Et puis ils ont qu’à se démerder sans moi ! se dit-il à part lui. ( et le Russe ) Lomega entra sa chambre. Il donna du foin au Russe, l’étrilla soigneusement et changea sa paille, avant de partir se coucher à son tour. Demain dès le levé du jour, il ferait ses valises et partirait loin de l’agence et de tous ces tracas. Ah les vautours, il les voyait déjà se voler dans les plumes pour prendre sa place de chef. Mais qu’importait. Le ras-le-bol était bien là. Il se demanda d’ailleurs si Scytale n’avait pas ressenti la même chose. Peut-être que l’Entité n’avait rien à voir avec sa mystérieuse disparition finalement. Peut-être était-il parti de lui-même, lassé d’une affaire qui s’éternisait, qui s’embourbait et qui coûtait très cher au contribuable. Enfin... Demain, quand les autres s’apercevront de son départ, il sera déjà loin. ****** Le lendemain, vezrs onze heures, effectivement, il n’y avait plus trace de Lomega. Les autres agents avaient attendu une bonne heure durant dans la salle de réunion et de briefing, la venue du chef. En vain. Fladnag, l’émissaire de la reine des nèfles, pardon des Elfes, fut le premier à s’inquieter. Il réagit avec la soudaineté de la foudre. Au bout d’une deuxième heure d’attente, il se leva brusquement et tapa du poing sur la table. - C’est pas normal ! s’écria-t-il devant une assistance médusée. La torpeur ayant fui les membres du FBI un par un, chacun fut d’accord pour admettre que le magicien à l’envers avait enfilé sa tunique à l’envers, c’est à dire, à l’endroit. Tout rubicond qu’il était, Fladnag garda un self-control incroyable, sûrement magique. - Allons voir dans la chambre de Lomega, annonça-t-il sans se départir. Et effectivement ils allèrent tous voir dans la-dite chambre... Sans exception... Et se retrouvèrent entassé dans une pièce trop exigüe pour accueillir autant de monde. Fladnag extirpa son bras droit qui était coincé entre Zogrot et Elebreth et attrapa une enveloppe sur le bureau. Il l’ouvrit et en sortit une lettre. - Sugirva ? demanda-t-il alors. - Oui ? Vous voulez que je lise je présume, répondit fièrement le Minotaure. - Non. Mais j’aimerais que tu sortes ton coude de mon dos. Tu es en train de me broyer les côtes. - Oh mille excuses ! Sugirva s’exécuta, ce qui entraîna une légère bousculade... Et la tête d’Onirian se retrouva coincé entre deux postérieurs fort symathiques au demeurant. S’il n’avait pas été aussi serré il n’aurait probablement rien dit, mais tel n’était pas le cas. - Efvuvez-moi Effellavava et Vouvou Ovv. Ef-ve vous fourriez vous fouffer un feu four que ve fuiffe m’effraire ? Estellanara et Nounou Ogg s’exécutèrent. Et se rendant compte de la situation dans laquelle s’était trouvé Onirian, chacune d’entre-elles lui asséna une série de claques en allez-retour. La besogne achevée, Nounou, émit un « hmmpf » très explicite. Menelon, au bord de l’explosion, esquissa un regard noir à l’adresse du maître des rêves. - Bon c’est fini les enfantillages ! s’exclama Fladnag. » Une fois le calme revenu, il reprit. « Bon je vous lis la lettre. A vous tous membres du FBI. Cette enquête me prend le chou, c’est pourquoi j’ai décidé de dissoudre l’assemb... Pardon. C’est pourquoi j’ai décidé de partir sans laisser d’adresse. Bref, démerdez-vous sans moi, j’en ai ras le bol. Lomega Un silence de mort suivit les révélations de la lettre. Enfin, Zogrot - écrasant Mélophage contre le mur de la chambre - prit la parole. - Mais c’est terrible ! Qu’allons-nous devenir sans chef pour coordonner nos actions durant les missions ? Nous ne saurions nous en sortir dans de telles conditions ! L’intervention de l’orc donna des nausées à Nounou Ogg et elle vira au vert. En effet la pauvre était placée juste devant Zogrot, et de ce fait, profitait bien malgré elle de son haleine très spéciale. Ne se doutant de rien, Fladnag continua la discussion. - Et bien, je propose de faire une réunion pour désigner le nouveau PDG du FBI. Moi-même, je me serais autoproclamé comme tel, malheureusement, je suis un émissaire de Galadriel. Je suis ici sans y être voyez-vous... C’est de la magie quoi. - He ! Qui te dit qu’on veut de toi espèce de... de... De magicien à l’envers ! cria Shev en essayant de libérer ses bras coincé parmi ses nouveaux camarades. - Du calme, ne nous battons pas ! tempéra Elbereth. Rappelez-vous ce qui s’est produit les autres fois ... Ca a tourné au vinaigre. - Oui du calme le Nouveau ! s’énerva Fladnag. Sinon je te transforme en Shev-souris OK ?! - Bon sortons d’ici et allons désigner le nouveau chef, dit Sugirva. En plus je commence à avoir des crampes aux sabots. Ainsi les agents quittèrent la pièce avec difficulté, mais à force de poussettes indisciplinées ( voilà ce que ça fait quand y a plus de chef ! ) ils réussirent à sortir, non sans quelques entorses et autres élongations. A présent il ne restait plus qu’à désigner un nouveau chef... Lomega, bip bip ! Ce message a été lu 4827 fois | ||
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