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De : Lairello atan  Ecrire à Lairello atan
Date : Dimanche 23 novembre 2003 à 20:40:51
Un néon fatigué donnait des crises de spasmophilie à sa lumière. Sous cet halo diffus se tenaient une longue table le reflétant. Autour de cette longue table, les agents du FBI se parlaient. Ils attendaient le mage inversé. Lairello regardait sa nouvelle dentition dorée (pro-model Jack Sparrow) dans un miroir de poche. Il se remettait moralement de cette attaque gratuite d’Elbereth, lors de leur deuxième rencontre. Il se renversa sur le dossier de sa chaise, et s’étira. Il ignorait les regards hostiles des autres agents jaloux de son incrustation dans le bureau du chef. Nounou Ogg grinçait des dents en caressant nonchalamment la peau fraîche du melon à travers deux lattes de son cageot. Ce dernier s’entraînait à faire tourner son flingue autour de l’index ; ce qui n’est pas chose aisée pour un fruit de son acabit.

Fladnag entra sans fracas, et s’assit confortablement au fauteuil du chef (d’ailleurs il n’y en avait toujours pas... de chef...) Il posa un tas de papier face à lui et joignit ses mains devant son visage dans le plus pur style de Gendô Ikari. Il inspira et laissa vagabonder son regard de collègue en collègue. Il se décida finalement à prendre la parole. « Chers amis, j’ai une nouvelle importante à vous annoncer. Prenez-la comme une bonne ou une mauvaise. Notre télépathe et chef, Lomega, a décidé de se retirer définitivement des bureaux. Le départ de Teglin et Stycale semblent y être pour beaucoup. Son seul contact avec nous est désormais la lecture de ce dossier. » Les autres agents émirent un murmure de désapprobation, de surprise, et de faim aussi, car il était presque l’heure de manger. Glorfindel tenait quand même à libérer son clone aux valeurs différentes. Il proposa de rebaptiser la mission « Sauver le clone en rillettes » mais il n’obtint que des rires moqueurs en réponse. Néanmoins, retrouver cette créature leur permettrait peut être d’éclaircir le mystère de l’identité. Glorfindel proposa de former des équipes pour être plus performant. S’en suivit une cacophonie car aucun chef ne pouvait gérer cette désignation d’équipes, et bien sûr on s’arrachait les agents les plus charismatiques. Fladnag usa du même artifice que dans le chapitre de Shev, et tout le monde se calma. Il se désigna comme chef, et personne ne moufeta. Il s’occupa de faire les groupes et personne n’osa dire quoi que ce soit.

Dans un accès de flemme, moi, votre humble narrateur, je ne m’occuperai que d’une équipe : Lairello Atan – Sugirva.
Le Minotaure et le détective avaient pour mission de retrouver Elbereth, de la briefer, et d’enquêter dans le secteur des fosses de Bouderau-city. Sur son destrier imaginaire, Sugirva broyait du noir. Il était en compagnie d’un incapable illettré. Ce dernier monté sur Mecha-Moukarique n’avait cure du froid jeté par son équipier. Il pensait à ce qu’il pouvait faire à la valie pour se venger. Il passa sa langue sur ses dents en or et fit claquer les reines sur le dos de sa monture couvert de plumes synthétiques. D’après le quartier des renseignements du FBI, l’agent Elbereth avait été vue pour la dernière fois dans un camion de fumier immatriculé dans les plaines de Trimbareilles. Le soleil se reflétait sur le cou flexible en adamantium de l’autruche, aveuglant Sugirva. « Ne voudrais-tu pas couvrir le cou de ta bête ?
-Lol pourkoi ? Dit Lairello en forçant l’accent mozillien pour irriter le minotaure. Ce dernier grogna en étreignant le manche de sa hache. Le détective émit un rire bref et fixa l’horizon.
Sugirva arrêta son destrier invisible et regarda à gauche et à droite. « Elbereth est ici.
Lairello stoppa Moukarique et se retourna vers son interlocuteur.
-Comment tu sais ?
En guise de réponse, l’agent montra un gadget qui émettait de petits signaux lumineux. Lairello ne chercha pas à comprendre.
-Elle est où ?
-Pas très loin. Les yeux de Sugirva furent attirés par une masse marron dans un champs. Là bas ! » Dit-il en levant le doigt en sa direction.

Le tas faisait la taille du Minotaure. Le détective descendit de l’autruche et sortit un thermos de la sacoche latérale. C’était de l’infusion thym-psilocybin. Il en prit une bonne rasade et plongea les mains dans le tas de fumier. Sans tourner la tête il dit d’un ton fleurant l’irritation « M’aide pas surtout, le bovin... C’est la merde de tes cousins, ça, fait pas le dégoûté, t’en vois tous les jours, non ? » Sugirva ne répondit pas. Lairello sentit quelque chose qui ressemblait à du tissu, et tira sans délicatesse. On entendit un son de déchirure. Il tira plus fort, et extirpa Elbereth jusqu’au hanches. Il avait déchiré sa robe, et elle offrait malgré-elle un spectacle imprenable sur sa poitrine. Sugirva avait les naseaux qui palpitaient et des idées aussi saugrenues que libidinales lui traversèrent la cervelle. « Putain, le chapeau de Díck Trácy... Il est tout crade... » Il finit de sortir la valie de ses draps de fumier, et la porta un peu plus loin. « Tu crois qu’elle est morte, Sugirva ?
-Hmmmmm Hmmmmmm !!!!!
Lairello posa deux doigts sur le cou d’Elbereth.
-Et si je lui faisait du bouche-à-bouche...
Le détective approcha son visage ne faisant pas attention à l’odeur, et fut stoppé par une douleur inopinée aux testicules. Il baissa les yeux et vit la main de la valie qui pressait son entrejambe. Malgré les fils qui scellaient sa bouche, l’agent S émit un rire plus que perceptible entre le « huhuhuhuhu » et le « heuheuheuheu .» Lairello se dégagea et prit une autre lampée de sa potion magique. Il coupa les coutures aux lèvres d’Elbereth et se releva.
-Comme on se retrouve, déclara-t-il d’une voix étrangement aiguë.
-N’est ce pas, jeune homme ?
Lairello alla fouiller dans les sacoches de sa monture et sortit une guitaranchourelle électrique estampillée « Gibsrich Stratocastcouille ». Il revint voir Elbereth en traînant son arme.
-J’ai pas vraiment digéré notre dernière rencontre... Est ce que ça te déranges si je te rends ce que tu m’as donné ? »
La valie se posa sur les coudes et leva un sourcil pour manifester son incompréhension. Alors que Lairello leva sa guitaranchourelle, le corps massif de Sugirva fusa à sa droite pour s’écraser quelques mètres plus loin. Le détective soupira et se retourna pour se trouver face à face avec deux frères Tagada. « Eh merde, Elbereth. C’est que partie remise. » Il se jeta sur les deux moines, et assena un coup d ‘instrument au premier qui racontait une blague à l’autre. Elbereth se leva et fonça sur l’autre à une vitesse déconcertante. Le Minotaure se releva et s’épousseta les épaules. Il rejoignit les deux autres. Lairello sentit les effets de sa boisson s’accentuer. Pourtant, ce qu’il vit n’était pas une hallucination. Un grand homme vêtu d’une longue cape noire les applaudissait. Il portait un masque blanc avec deux fentes qu’on aurait dit faites avec une plume à calligraphie particulièrement aiguisée. Il s’approcha d’eux, et tenta de frapper Lairello au foie. Ce dernier esquiva en sautant sur son autruche, et dit « Mecha-Moukarique, Vantrèche-Ray-Blow ! » La bec métallique de l’autruche s’ouvrit, il en sortit un rayon vert absinthe qui foudroya le colosse. L’autruche se tourna et se baissa. Un autre rayon bleu banane sortit de son anus.

Sugirva jugea judicieux de quitter les lieux au plus vite ; tant que leur assaillant était sonné. Lairello opina vivement et fit claquer les renes de sa monture. Elbereth qui remarqua enfin sa nudité se couvrit avec ses cheveux avant de suivre les deux autres.


Un passant.


  
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2 Erratum : - Lairello atan (Dim 23 nov 2003 à 21:13)


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