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 WA - Participation exercice n°29 - partie 3 sur 3 Voir la page du message Afficher le message parent
De : Maedhros  Ecrire à Maedhros
Date : Dimanche 13 janvier 2008 à 15:47:08
La dernière partie. Qu'en dites-vous?

_________________


3


Peu de temps après, ils débouchèrent sur une sorte de longue trouée bordée par un alignement d’immenses arbres au feuillage semblable à de longues chevelures humaines. Ils découvraient pour la toute première fois un ciel d’un délicat vert absinthe frangé de longues échardes amandes. De gros nuages sinoples, aux formes tourmentées, les enjambaient rapidement. Dans le demi-jour naissant, ils prenaient peu à peu conscience de la majesté de ce monde étranger.

Guidés par les gilets, ils suivirent cette balafre griffant le coeur de l'immense forêt. Au fur et à mesure de leur progression, une ornière se formait, progressivement plus large et plus profonde. Là, le sol était raboté, gratté et seule une herbe folle, rase et rêche, poussait en bouquets espacés. Pindleton leur fit part de ses déductions :

« C’est ici que le vaisseau a heurté la surface. Il a continué de glisser, arrachant tout sur son passage. Ses grappes propulsives se sont percées et le liquide radioactif s’est répandu, stérilisant la terre. A l’autre bout se trouve ce que nous cherchons.»

Rocky était tendu, scrutant les ombres entre les fûts marmoréens. Joshua s’en aperçut et murmura au Colonel Swingson : «Regardez notre poulet. Il ne semble pas tranquille!»

«J’avais noté. J’ai activé le champ de protection des gilets. La navette nous suit. Mes hommes veillent.»

L’exobiologiste s’approcha d’eux et demanda à Joshua : « Croyez-vous que les poulets pourraient nous avoir tendu une embuscade? ». Elle sursauta quand la voix éraillée de Rocky s’éleva :

« En réalité, nous assistons au triomphe de la subversion. Mais dites-vous bien messieurs, que la subversion ne date pas d’hier. Je l’ai vu naître en 27 lorsqu’on a monté les hussards sur des motocyclettes ! »

Hartmann, le sergent, qui se tenait non loin, serra un peu plus fort la crosse de son arme et cracha un long jet juste devant le poulet en ricanant :

« Qu’ils viennent ces gibiers de basse-cour! On va leur faire regretter la batterie. Juste une occasion et je ferai assez de poulets rôtis pour en dégoûter la galaxie ! »

Rocky tourna alors la tête vers lui et répondit : « Oui mais celui-là, c’est un gabarit exceptionnel ! Si la connerie se mesurait, il servirait de mètre étalon ! »

Le sergent se contint difficilement.

« Je ne comprends toujours pas ce qu’il veut dire mais je pense que cela se rattache, d’une façon ou d’une autre, à ce que nous disons ou faisons. » déclara Howard.

« Tu songes à des aptitudes P.E.S?» souffla Pindleton.

« Simple hypothèse! Les propos de Rocky sont dépourvus de toute rationalité mais ils semblent faire écho à ce qu’on dit. C’est fascinant. Hein Rocky, lança l’exobiologiste, est-ce que je me trompe? »

« Ma chère, étant donné votre degré d’instruction, que vous preniez Caracas pour la capitale du Brésil, passe encore. Mais il est alarmant qu’à votre âge, vous confondiez une hacienda avec un claque ! » Rocky ne daigna même pas lui adresser un regard.

Devant eux, la trouée s’évasa en une sorte de cirque végétal, formant une cuvette trop régulière pour être naturelle. Au centre, s’ouvrait un cratère assez profond que dominait un escarpement rocheux. Cinq aiguilles minérales se tendaient vers le ciel comme les doigts pétrifiés d’une main de géant, où saillaient de grosses veines rougeâtres.

« Qu’est-ce que c’est?» demanda Howard, debout au bord du cratère, aux côtés de Joshua et Pindleton tandis que les Marines surveillaient les alentours.

« J’t’expliquerai ! J’t’expliquerai ! » répondit Rocky , d’un air rêveur, recueilli.

« Commandant. Vous devriez jeter un coup d’oeil derrière vous ! » La voix de Swingson était nerveuse. Joshua se retourna et blêmit. A la lisière des arbres, des dizaines de poulets se tenaient immobiles. Les Marines reculèrent en pointant le canon de leurs armes vers les volatiles. D’autres continuaient à arriver, se pressant dans leurs dos. Un peu en avant, sur une haute souche, un grand coq au plumage aussi sombre que la nuit, à la crête rouge sang et au bec puissant, se dressait tel un général antique à la tête de ses troupes.

« Le grand Chef? » demanda Joshua.

« Depuis qu’il n’est pas venu à l’enterrement de l’arrière grand oncle d’un neveu du côté de la soeur de mon mari, pour moi, il ne fait plus partie de la famille ! » répondit Rocky avec le plus grand sérieux.

«Colonel, il en vient tous azimuts, ils nous encerclent ! » dit Hartmann en faisant signe à Witt et Drake de couvrir leurs arrières. Les poulets étaient maintenant innombrables et toute la forêt résonnait de leur présence.

« Nous venons en paix ! » cria Pindleton en direction du coq noir. A leur grand étonnement celui-ci ouvrit le bec et rétorqua distinctement :

« L’hospitalité anglaise, on connaît les précédents... Y’a des récits pleins les manuels! »

Dans le dos de Joshua, Howard lui murmura :

« Commandant, ce n’est pas un rocher mais les restes d’une carcasse métallique, les vestiges du vaisseau digéré par ce monde. Entre les doigts de pierre, il y a comme une statue vaguement humaine, en position assise. D’après le scan, ce sont des restes humains fossilisés, sans doute le pilote du vaisseau! Il y a aussi un très vieux cube vidéo.»

Joshua tentait de parlementer, se raccrochant à l’hypothèse de Howard.

« Nous venons en paix. Si vous vous montrez hostiles, nous devrons utiliser la force et beaucoup d’entre vous mourront.»

Le coq poussa un puissant cocorico qui retentit comme une corne de guerre dans le matin calme :

« Bougez pas ! Les mains sur la table ! Je vous préviens qu’on a la puissance de feu d’un croiseur et des flingues de concours ! »

Autour de lui, les poulets grondèrent d’une seule et même voix :

« C’est du onze. Fabrication yougoslave. Ca vous transperce un éléphant à vingt mètres ! »

Puis ils entonnèrent un chant ample et profond qui monta progressivement dans les aigus pour exploser en une gigantesque cacophonie, mettant les nerfs et les tympans humains à rude épreuve. Une bouffée de peur irrépressible s’empara d’eux. Le sergent craqua et tira une longue rafale vers les nuages. Comme dans une bataille échevelée de polochons, une tempête de plumes et de duvet se déchaîna dans la clairière, saturant l’air autour d’eux. Chicken run. Les poulets terrorisés s’égayèrent en tous sens pour se réfugier sous le couvert des arbres. Seul le coq ne bougea pas d’un ergot mais lança aux humains :

« En langage clinique, on appelle ça un paranoïaque, en langage militaire, un brigadier !

«Hartmann, vous êtes malade! Joshua était furieux. Nous ne sommes pas venus ici pour commettre l’irréparable. Que tout le monde garde son sang froid. Pindleton, libérez Rocky. Navette, approche immédiate.»

Howard saisit le bras de Joshua : « Commandant, ils ont des capacités psychiques. C’est dangereux! »

« Nos gilets ne peuvent rien dans ce cas! » ajouta Swingson qui avait dégainé son arme de poing et la tenait bras tendu, la main gauche soutenant sa main droite.

Pindleton avait libéré Rocky qui ne se pressa pas pour rejoindre les siens en se moquant une dernière fois :

« Dans la vie, il faut toujours se fier aux apparences. Quand un homme a un bec de canard, des ailes de canard et des pattes de canard, c’est un canard. C’est vrai aussi pour les petits merdeux ! »

Le calme revint peu à peu et les poulets se massèrent à nouveau à la bordure des bois. Joshua s’adressa au coq :

« Nous venons de très loin, d’un autre monde, dans les étoiles. Un des nôtres est déjà venu sur votre monde, il repose ici. Nous venons en paix et grâce à nous, vous aurez accès aux progrès de notre civilisation. Qu’en dites-vous ? »

« Je suis ancien combattant, militant socialiste et bistrot...C’est dire si dans ma vie, j’en ai entendu des conneries! » lui répondit le coq, la crête en bataille.

« Hélas, vous ne pourrez pas vous opposer au progrès. C’est ainsi que vont les choses. » ajouta Pindleton. « Mais grâce à lui, vous brûlerez les étapes de l’évolution!»

« Bientôt tu verras, y’aura plus de fleurs du tout parce qu’y ‘aura plus de terre, rien que du ciment. Plus d’herbages, plus de forêt, rien que des rues. Pourquoi faire des rues puisque y’aura personne dedans, y seront tous devant leur télé ! » Un regret insondable transparaissait dans la voix du coq.

Pindleton avertit Joshua sur un canal sécurisé :

« Commandant, cette rencontre est contraire à toutes les procédures premier contact. Cela risque d’influer sur le développement de cette culture. Ce peuple ne doit pas nous avoir rencontré. Réfléchissez, des millions de galaxies où scintillent des millions d’étoiles et un point apparaît, l’espace d’un instant sur l’une d’elles. Voilà ce que nous sommes. Perdus dans l’espace...vous, moi, et ces poulets...qui s’en souviendra ? »

« Aucun problème, ajouta Swingson, un ordre et je vitrifie ce coin de paradis sur dix kilomètres à la ronde, sans bruit.»

Sur la souche, le coq poussa à nouveau son cocorico belliqueux. Les poulets entamèrent alors une lente mélopée et les humains sentirent une étrange douleur naître entre leurs tempes. Le chant emplit leurs têtes, ignorant les mains plaquées sur les oreilles, se renforçant encore et encore. Il se fichait comme une hache dans leurs crânes, écartant les os et broyant leurs esprits.

Joshua hurla mais aucun son ne sortit de sa bouche. La douleur devint atroce, insupportable. Les militaires tentèrent bien de se servir de leurs armes mais celles-ci leur brûlèrent tant les mains qu’ils durent les lâcher précipitamment. Le chant atteignit son paroxysme. Les hommes tombèrent à genoux, les nerfs portés à vifs. Dans leur dos, la grande main de pierre était celle d’un noyé, s’élevant au-dessus de l’eau, appelant à l’aide.

Celle-ci vint comme une lumière dans les ténèbres. La navette se dessina à contre-jour au-dessus de la clairière, tanguant dangereusement. Le coq noir chanta une ultime fois, une note claire et lumineuse qui dissipa les ombres de douleur dans lesquelles se débattaient les humains tandis que les grands poulets cessaient de psalmodier.

« J’ai compris. J’ai compris. Nous partons! Décampons ! » haleta Joshua.

La navette se posa tout près d’eux. Le sas s’ouvrit et, les uns après les autres, ils grimpèrent à son bord. Le sergent Hartmann passa en dernier. Son visage avait quelque chose de diabolique car, emporté par la douleur psychique, ses doigts avaient lacéré la membrane synthétique de son oeil droit, laissant apparaître le sinistre rougeoiement d’une cellule optronique.

A reculons, il franchit le seuil. Juste avant que le sas ne se referme, son visage arborant un sourire grimaçant, il cria d’une voix chargée de menace, en direction des poulets :

« Je reviendrai ! »

M


  
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Smileys dans les messages :
 
Réponses à ce message :
z653z  Ecrire à z653z

2008-01-15 18:21:03 

 consignes respectées...Détails
La fin est très bien amenée mais si je trouve que la 2e partie est un tout petit peu longue.
Et il y a un truc que je ne comprends pas bien : c'est pourquoi ils atterrissent dans une clairière éloignée pour ensuite se faire récupérer sur le lieu du crash...

Merci :)

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Maedhros  Ecrire à Maedhros

2008-01-16 19:45:43 

 TrekkersDétails
Hum, en fait, initialement, ils devaient juste observer, prendre quelques échantillons puis déguerpir sans attirer l'attention. Les évènements en ont décidé autrement et, dans l'urgence, la navette les a récupérés.

En fait, je voulais donner à ce récit la couleur et la tonalité des tous premiers épisodes de Star Trek, en ré-animant le brave Capitaine Kirk, le non moins célèbre Mr Spock et sans oublier le doc Leonard Mac Coy. Avec des petits ajouts...

Et dans ces épisodes, au-delà de leur message progressiste (à l'époque), la rigueur formelle des scénarii ne semblait pas toujours être une priorité. Loin de là.

Mais j'ai voulu conserver, dans cet univers très anglo-saxon, quelque chose de bien de chez nous et ces braves poulets résistent un peu à la manière...des gaulois dans leur petit village cerné par les romains.



M

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Narwa Roquen  Ecrire à Narwa Roquen

2008-01-18 19:30:11 

 Commentaire Maedhros, exercice n°29Détails
D’abord une constatation : comme tu l’auras sûrement remarqué, il ya plusieurs points communs entre ton texte et le mien ; pour étrange que cela soit, il s’agit bien de coïncidences, puisque je n’ai lu ton texte qu’après avoir publié le mien. Mais oui, les grands esprits se rencontrent !


Cette histoire est très drôle, et j’en ai bien profité (tout en me cassant la tête sur Google, qui n’a pas été très loquace). Mention spéciale pour les noms propres (la planète Teebonne, reine de l’élevage, ouaf !) ; par contre il y a peut-être une astuce sur Haldid, mais je ne l’ai pas trouvée.
Tu arrives à présenter la plupart de tes personnages en une phrase bien sentie, c’est très bien. Tu es toujours aussi à l’aise dans le vocabulaire de la technologie SF, je suis très admirative. Et on dirait que tu as pris goût aux dialogues ? Ca rend ton texte extrêmement vivant, et avec les répliques du poulet, qui fleurent bon la gouaille d’Audiard, ça donne une ambiance totalement décalée, parfois un peu inquiétante, mais complètement exotique. Et quant aux qualités des Marines, un pur bonheur !
Tu as trouvé une manière de respecter la consigne qui est elle aussi un peu décalée, mais pourquoi pas ? C’est astucieux, en tout cas. Et en plus, il n’y a pas de morts !

Quelques questions se posent sur le fond :
-Les humains ont un traducteur ; comment font les poulets francophones pour comprendre( ou à peu près) la langue vraisemblablement anglophone des héros ? Ils sont télépathes ?
- quelle est l’autonomie d’un cube vidéo ?

Ensuite quelques détails (je passe sur les fautes de frappe) :
- « la fête en famille » : je préfère « la fête de famille »
- « Elle s’harnachait » : « elle se harnachait » (h aspiré)
- « le poulet, rouge de rage » : qu’est-ce qui rougit ?
- « la forêt était(...) silencieuse. Aucun bruit (...) le silence » : répétition trop proche
- « profitons-en pour se restaurer » : « profitons-en pour nous restaurer »
- « un ciel d’un délicat vert absinthe frangé de longues échardes amandes » : amande ne prend pas de s. Perso j’aurais dit « couleur amande »
- « une herbe folle, rase et rêche » : je suppose que folle veut dire « mauvaise herbe ». Mais ce terme évoque la luxuriance...


Voilou ! Au total, un texte super sympa, à relire les soirs de déprime pour retrouver la pêche !
Narwa Roquen, qui en rit encore!

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Maedhros  Ecrire à Maedhros

2008-01-18 22:06:41 

 Quelques clés + ou - cachées :Détails
Tu as vu juste, il y a bien une astuce (peu évidente) dans le nom du pilote du vaisseau français :

Maurice HALDID est l’anagramme de Michel AUDIARD.

D'ailleurs, une grande majorité des répliques des poulets a été tirée des films dont il a été le dialoguiste.

Seuls les noms des Marines ont été également tirés de films de guerre ou de SF à connotation militaire célèbres :

Full Metal Jacket : Sgt. Hartmann
Aliens : Drake
La ligne rouge : Witt
Prédator : Poncho


Ensuite, je te livre en vrac les films desquels ont été tirées les répliques (*) soit des poulets, soit des américains, dans un ordre aléatoire :

Les poulets :
Ne nous fâchons pas
Un singe en hiver
Le diable et les dix commandements
Le drapeau noir flotte sur la marmite
Le gentleman d’Epson.
Les barbouzes
Les tontons flingueurs
Les vieux de la vieille
Ne nous fâchons pas
Un taxi pour Tobrouk
Un idiot à Paris
Des pissenlits par la racine
Astérix : mission Cléopâtre
Camping
Le cave se rebiffe
Les bronzés
Histoire Corse

Les américains :
Collatéral
Full metal jacket
Le maître de guerre
Terminator (bien sûr !)


Pour la communication humains – poulets : les traducteurs des gilets font office à la fois de traducteurs mais également de vocodeurs. Leur interface synaptique qui se branche sur la prise greffée dès la naissance sur la nuque de tout être humain assure les inputs et les outputs. C’est vrai que c’était si évident que je pensais le fait acquis.

Les batteries Dell-Fisch assurent une autonomie de près de quatre siècles aux cubes vidéo. Celui du français contenait une sélection de très vieux films francophones. Malheureusement, le crash l’a abîmé : seule la piste audio a résisté à l'impact et a inlassablement répété les bandes son de ces films finissant par imprégner les poulets qui ont structuré leur langage sur ces dialogues.

(*) respectées dans leur quasi-totalité.

M

PS : le verbe s'hanarcher est couramment employé.
google est mon ami.

Pour les autres, hors la rougeur du poulet, RAS.

Ce message a été lu 6657 fois
Estellanara  Ecrire à Estellanara

2008-01-18 22:32:31 

 Peuchère !!!Détails
Je crois que je ne vous ai pas commentés depuis la WA 22 !! Mais cela ne peut pas durer; il faut que je m'y mette.

Est', qui commande de suite un troisième bras et un second clavier.

Ce message a été lu 6278 fois
z653z  Ecrire à z653z

2008-01-20 22:36:52 

 pas mal l'anagrammeDétails
Pour la rougeur du poulet, tu peux parler de la crête ;)

z653z qui fait court :)

Ce message a été lu 6327 fois
Estellanara  Ecrire à Estellanara

2008-02-19 16:15:07 

 Exercice 29 : Maedhros => CommentaireDétails
Je me suis bien marrée en lisant ton texte ! Faut avoir vu tout Star trek, Terminator, Alien II et Starship troopers pour l’apprécier pleinement plus quelques autres encore peut-être.
Le titre est excellent aussi. Tu les trouves comment tes titres, ça m’a toujours posé problème, ça.
Dès le départ, on se croirait sur la passerelle de l’Enterprise. Tu reprends d’ailleurs une partie des concepts, quadran, hyperespace, passerelle, agent des communications, officier en second, enseigne... La phrase de description de Deirdre est trop longue. Très fort le nom du vaisseau ! « tête de mutant polymorphe » ? La phrase est curieuse car la particularité de la polymorphie est de changer de forme et donc de ne pas en avoir en propre. Tu aurais dit « une tronche de plutonien », j’aurais compris.
Tiens, la même idée que Narwa d’une précédente expédition qui s’est perdue et a laissé des traces. Le style du début de la nouvelle est un peu inégal. Tu l’as peut-être écrit vite.
Bien vu, le 0700 pour 7h00. Ca fait militaire. Tu ne précises pas qui est Maman mais il me paraît évident que c’est l’ordinateur de bord. Dans quel film était-ce, déjà, qu’on l’appelait comme ça ? Alien, non ?
Tiens, je trouve qu’il y aurait du y avoir un noir et un ET dans l’équipe des officiers pour représenter les minorités.
« mais il faut bien dire que son absence était rarement remarquée » : je n’ai pas compris ce que tu voulais dire.
Excellent l’idée du poulet. Et il est logique que ça fasse rigoler l’équipage. Le briefing est nickel, chacun donnant ses informations à son tour. On se croirait toujours autant dans Star trek. Un vrai bonheur pour moi qui suis fan. « non anglophone malheureusement » : pourquoi malheureusement ? Cela ne change rien à l’affaire, il me semble.
La gomme que tes marines mâchouillent, c’est à la testostérone ? Sympa, la référence aux couvertures d’Amazing stories. Excellent le dialogue du sergent marine !! On s’y croirait ! La description du poulet accroît le côté ridicule de l’animal. Les marines vont le sous-estimer et s’en mordre les doigts.
Il causerait pas par répliques de films ton poulet, par hasard ? Il aurait pas appris à parler avec la vidéothèque du vaisseau écrasé ? En tous cas, l’effet comique est indéniable et le double effet avec les marines qui ne le comprennent pas et nous qui le comprenons est superbement rendu.
Le narrateur se permet quelques petites réflexions comme « Joshua réfléchissait à toute vitesse, ce qui était une erreur ». Ca fait bizarre mais ce n’est pas choquant.
Plutôt expéditif, les mecs, ils veulent tuer tout ce qui bouge !
Bon, là c’est clair, ce poulet déclame du Audiard. J’ai beau ne pas avoir vu tous les films, je reconnais clairement le style. Excellente idée ! Ca le rend incroyablement sympathique. J’adore ce qu’il dit à l’exobiologiste. J’aurais employé le terme xénobiologiste d’ailleurs.
« de cette voix qui déshabille les militaires de carrière » : de cette voix qui pousse les militaires de carrière à se déshabiller veux-tu dire ? La formulation est floue.
« Profitons-en pour se restaurer » : pour nous restaurer aurais-je dit.
Les noms des marques de nourriture sont sympathiques. Les membres de l’équipe sont un peu trop nombreux pour que je me rappelle qui est qui à l’énoncé de leurs noms. Les dialogues sont décidément très bons. Le poulet aurait pu demander s’il y avait de la pomme dans la boisson de marines.
Cela n’a pas l’air de déranger le poulet que personne ne comprenne ce qu’il dit. Ne devrait-il pas faire des efforts de communication ? Tu as du te marrer à sélectionner tes répliques !
Le poulet remet bien le sergent à sa place. Il est d’un naturel assez caustique apparemment. Cela dit, vu la nature des répliques qu’il utilise, pas étonnant. Et il est drôlement bavard.
Ils m’ont fait délirer tes poulets ! Apparemment, ils comprennent parfaitement ce qu’on leur dit, comme l’indique la réaction de leur chef face à la proposition des hommes d’équipage de leur offrir la civilisation. C’est vrai ça, et le principe de non-ingérence de la Fédération startrekienne ??
Hartman a un faux oeil ?? Tu l’avais dit avant ou c’est juste pour balancer ta réplique finale ? Bon, un peu capillo-tractée la fin mais l’ensemble est super drôle.

Est', en pleine lecture.

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z653z  Ecrire à z653z

2008-02-20 17:43:23 

 "pomme dans la boisson de marines."Détails
ça serait pas aussi de la betterave ? ;)
Ce message a été lu 6527 fois
Maedhros  Ecrire à Maedhros

2008-02-20 17:57:10 

 Y'en a aussi...Détails
...le mieux c'est de demander aux tontons :

ICI...

M

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