Faerium / WA, exercice n°88

Se connecter

Version HTML ?

Messages

Faerium

Forum

Ajouter un message

Retour au forum

Rechercher un message

Afficher l'arborescence

Mot de passe :

Administration

Commentaires

Se souvenir de moi

Admin Forum

Derniers commentaires

Admin Commentaires

WA, exercice n°88

De : Narwa Roquen

Date : Jeudi 13 janvier 2011 à 22:45:31

Pour égayer un peu vos longues nuits d'hiver, je vous propose un exercice de versification en vous essayant à la rime coupée, dont usait à plaisir Georges Brassens. Ca ne vous dit rien? Je vous donne des exemples, tirés de "La non-demande en mariage", sûrement une des plus belles chansons d'amour jamais écrites ( à mon avis).
"J'ai l'honneur de
Ne pas te de-
mander ta main"

"Laissons le champ libre à l'oiseau
Nous serons tous les deux priso-
nniers sur parole"

"L'encre des billets doux pâlit
Vite entre les feuillets des li-
vres de cuisine"

Déstabilisant, non? Pour la quiétude de vos lecteurs, ne coupez pas toutes les rimes! Quelques unes suffiront. Bien sûr, si le thème évoque la faërie ou la SF, ce n'en sera que mieux, mais ce n'est pas indispensable.
Vous avez trois semaines, jusqu'au jeudi 3 février ( et le 2, n'oubliez pas de faire des crêpes!!
Creusez-vous bien la tête, mais ne vous la prenez pas, c'est censé être ludique...
Narwa Roquen,en retard, toujours en retard...

Ce message a été lu 10411 fois

Réponses à ce message :

Maedhros 2011-01-31 21:11:40	WA - Participation exercice n°88	Détails
	Bon, j'avoue... je me suis cassé les dents sur cette consigne. Brassens le chantait fort bien : quand on est c... on est c...! Donc, j'ai respecté en partie la consigne et j'y ai ajouté un petit jeu facilement repérable. --- Une Ancienne Allégeance Quand le monstre froid aux écailles rutilantes surgit des entrailles de la Terre Une pestilence infinie s’éleva dans les cieux jusqu’alors lumineux Assombrissant la lumière du soleil derrière un voile charbonneux Tandis que grandissait au loin le sinistre appel des tambours de guerre Réveillez-vous Chevaliers! Ceignez vos épées et levez vos oriflammes! En ce jour funeste, il nous faut contre l'Ombre qui vient Vaincre ou mourir sans espoir de retraite car vous le savez bien, Il n’y aura aucune miséricorde à attendre hors la mort et les flammes! Noyés dans la brume que les nécromanciens ont tissée sur la plaine, Guettant les créatures démoniaques envoyées en éclaireurs, Trois Elfes bandent leurs arcs en silence, immobiles et sans peur Héros pâles aux traits nobles dont le coeur saigne d’une inconsolable peine. Un désespoir insondable creuse les traits fatigués des derniers survivants. Inlassablement les tambours du Chaos scandent leur mélopée bestiale. Toutes proches à présent les redoutables légions infernales Ignorant la compassion, se préparent en hurlant : « la mort pour le Rohan »! Elle apparaît alors, sa vive lumière écarte les nuages et libère tout l’azur !. Montant un fier alezan, suivie par un loup à nul autre comparable, Elle dit, levant une main où un feu ancien brille dans une gemme inestimable : « Il est temps que les Armées de l’Ouest relèvent bien haut l'étendard d’Isildur ! » M Ce message a été lu 7369 fois

Elemmirë 2011-02-01 10:54:20	WA n°88 - participation (si-si!)	Détails
	Bord*, mais où ai-je rangé mon bisounours??? Désolée... et bonne Chandeleur à tous quand-même! -------------------------------------------------- A cloche-pied A cloche-pied, mon fils, à cloche-pied, Tu dansais dans la cour, petit tu dan- Sais tous les jours, et tu souriais quand Tu perdais l'équilibre à cloche-pied Plus tôt encor, petit, tu me tétais Tu n'étais qu'un goulu nouveau vivant Ton visage joufflu exprimait l'en- Chantement quand du sein giclait le lait Nous rêvions d'un fils depuis longtemps Ton père et moi. Je remonte les ans, C'est une fuite, oh! c'est terrifiant Si je regarde droit dans le présent! J'aurais besoin de ne pas être allon- Gée sur ton corps au milieu de ce champ De bataille écrasé et tout ensan- Glanté, meurtri, blessé, la lame plon- Gée dans ta chair, ma chair, moi mon enfant, Que fait la guerre des mères qui chan- Taient des chansons, avant, à leurs enfants Quand ils tombaient dans la cour en jouant? Moi sur ton corps j'appuie mes mains en trem- Blant je ne veux pas qu'en gicle mon sang, Mort à la guerre en soldat méritant, Mort est un mot infect et répugnant. A cloche-pied, mon fils, tes lèvres ron- Des souriaient, mon fils, lorsque tu tom- Bais dans la cour, je soignais ton menton... Tu es tombé, petit, tombé au front. Elemm', cure de crêpes au nutella en prévision, promis juré, et après je me remets à écrire des trucs où on cueille des poneys et où on coiffe des framboises...* Ce message a été lu 7461 fois

Elemmirë 2011-02-01 11:04:35	Comm'	Détails
	Cassé les dents au point de l'avoir abandonnée?? Car j'ai cherché les coupures des mots mais pas trouvé... même en cherchant au milieu des phrases... Groumpf. Perso, pour y arriver dans ma tête j'ai pris l'accent de Brassens. Ca aide, promis! Elemm', ben quoi?? Ce message a été lu 6702 fois

Maedhros 2011-02-01 20:17:17	consignes...	Détails
	En effet, j'ai abdiqué. J'ai tenté de me rattraper sur le contexte (évocation de la faërie ou la SF) et j'ai voulu pimenter le tout avec un zeste de fantaisie à la façon (peut-être involontaire) de Corneille dans Horace! M Ce message a été lu 6171 fois

Elemmirë 2011-02-02 09:06:10	Comm' bis	Détails
	D'acc, je connais pas assez bien Corneille ni l'autre... pour savoir reconnaître leur style! Je veux pas faire ma chieuse car je commente une fois tous les 10 ans, j'écris à peu près autant et je suis vraiment là en grosse flemmarde qui glande rien, bon. Mais je sais pas, pour moi ce texte ne "le fait pas", je n'arrive pas à trouver le rythme (vers trop longs??), et je trouve certaines rimes un peu "bateau" ("à nul autre comparable", "assombrissant la lumière du soleil") alors que je connais ton talent d'écriture et que j'apprécie toujours ta capacité à nous surprendre. Après, forcément, j'aime bien le petit clin d'oeil à notre cavalière préférée... Si j'osais je te mettrais un coup de coude en t'appelant fayot, en rigolant :p Mais je prendrais le risque d'être remise en place en me rappelant que je suis une grande absentéiste, et que c'est facile de critiquer quand on participe une fois l'an! Elemm', dans une classe de surdoués faut bien qu'on se taquine aussi un peu! Ce message a été lu 7902 fois

z653z 2011-02-02 12:16:03	Même si tu écris peu...	Détails
	J'ai l'impression (fausse ?) que tu nous lis quand même souvent. PS : un regard neuf sur un texte est plus rafraîchissant qu'un commentaire d'un(e) habitué(e). Ce message a été lu 6906 fois

Maedhros 2011-02-03 08:00:48	Bat out of hell...	Détails
	Rien de plus normal que tu n'aies pas trouvé le bon rythme si tu n'es pas accro au rock progressif et ses tournures alambiquées. J'en conviens, G. Brassens n'en a jamais chanté. Ah oui, plus près du main street, il y avait un groupe de rock US dans le temps, un très bon chanteur : MEAT LOAF. Tu pourras écouter un de ses titres ici! Cette version a l'avantage d'afficher aussi les paroles et donc la longueur des strophes!!! Mais je suis bien sûr de très mauvaise foi, comme un Noldor peut l'être! M Ce message a été lu 7062 fois

Elemmirë 2011-02-03 08:18:11	Euh...	Détails
	Ben... J'ai honte de le dire, mais en fait, oui, ton idée n'est pas tout à fait juste.... Parfois je clique sur un texte, je me dis "allez, un peu de lecture!", et puis je vois qu'il est super long et.... .... ... j'abandonne :roll: :roll: :roll: Mais j'avoue, j'ai honte. Et des fois, je lis, quand-même, pour de vrai, hein. Ce message a été lu 7781 fois

Narwa Roquen 2011-02-06 19:10:16	Wa, exercice n°88, participation	Détails
	LA CHANSON D'ALTAYA Nous avions froid souvent mais jamais dans le coeur. La terre était glacée et la chasse était dure, Mais tout était partage et le moindre bonheur De l’un de nous était pour tous une joie pure. Nous n’avions rien et nous mourions jeunes souvent, Mais nous ne connaissions ni la peur ni le doute. Quand le poisson manquait nous chantions dans le vent, Le souffle court, transis, mais unis sur la route. Altaya, Altaya, ma mer- veilleuse Planète froide au vent amer Radieuse La pureté du blanc, la fla- mme des feux de la nuit qui ca- ressait nos corps gourds et si las... Je suis parti sur un vaisseau d’explorateurs Parce que Dexia m’aimait ; je voulais qu’elle soit riche ! Ils avaient eu la veille un souci de moteurs, Ont vite réparé ; je reviendrai, ma biche ! La ville est étouffante et les gens sont pressés. Trop de bruit, de lumière, et personne n’écoute. Ce que je savais faire ici n’est pas prisé, Je dois tout accepter, vivre coûte que coûte. Altaya, Altaya, ma terre D’amour Chaque homme pour l’autre est un frère Le cour- age est notre seul horizon Ici jamais nous ne renon- çons ! Notre force est dans l’union ! Je ne reviendrai pas, je vais mourir ici, Assassiné de toute cette indifférence Mais sur mes lèvres encor et toujours se dessi- nent ces mots qui ramènent une douce présence... Altaya... ma terre... ... d’amour... Dexia... mes frères... ... retour... Narwa Roquen, voilà, j'arrive, deux secondes... Ce message a été lu 7435 fois

Narwa Roquen 2011-02-06 22:07:40	Commentaire Maedhros, exercice n°88	Détails
	Ta métrique m'a provoqué une quinte de toux incoercible, jugulée juste à temps par une bolée de cidre (merci Netra) avant que je ne m'étouffe!Alors je t'ai relu sans en tenir compte, et là, ouf, ça passait mieux. Tu as bien respecté l'alternance masculine / féminine, bon il y encore des singuliers qui riment avec des pluriels, mais c'est véniel. Le style est héroïque, ça sent bon son Tolkien, Corneille, pourquoi pas... encore qu'à mon avis le pauvre Pierrot s'en retourne dans sa tombe... Etrange que les rimes coupées ne t'aient pas inspiré, moi j'ai ramé comme une malade mais je croyais qu'il n'y avait que moi (comme quoi, pour ceux qui auraient eu un doute, je ne choisis pas forcément les thèmes qui m'arrangent...) Je pensais que c'était un truc de matheux et que ça ne t'aurait pas arrêté. Il m'arrive de me tromper! Mais c'est toujours sympa, à mon sens, de trouver un os à ronger... L'histoire est classique, pleine de pathos... Du rock progressif, pourquoi pas, ça collerait aussi avec du Wagner... Et puis, bon, fayotage ou pas, il est des thèmes qui ne laissent pas Narwa Roquen insensible... A propos, tu as le bonjour de Frère Loup! Narwa Roquen, poussez pas, y en aura pour tout le monde.. Ce message a été lu 7372 fois

Narwa Roquen 2011-02-06 22:16:37	Commentaire Elemmirë, exercice n°88	Détails
	Alors voilà, tu sors de ton trou, et gisement abandonné tu nous sors un petit diamant de ton bonnet de laine et hop, trois petits tours... C'est excellent. Ravie de voir que la consigne ne t'a pas gênée! La métrique est parfaite, les rimes sont toutes masculines mais au moins c'est cohérent, et puis c'est une mère qui parle de son garçon... Et puis... tu vieillis bien. Tu n'as pas, que je sache, élevé une ribambelle d'enfants, mais il y a dans ce poème une justesse, une émotion, une vérité criante... C'est troublant. Si ce n'est pas de l'empathie, ma bonne dame, c'est drôlement bien imité! Chapeau bas, je suis épatée! Narwa Roquen, bluffée Ce message a été lu 7466 fois

Maedhros 2011-02-07 08:11:11	La solution du petit jeu...	Détails
	est en gras à présent! M Ce message a été lu 6341 fois

Elemmirë 2011-02-07 09:24:27	Comm' Narwa	Détails
	Joli!! L'histoire n'est pas gaie non plus mais c'est bien aussi, les textes qui racontent une histoire entière en trois strophes (ça je sais pas faire!). Et puis ça sent bon la chaleur humaine. Je n'aurais jamais pensé à couper cour- age, je pensais qu'on coupait forcément par syllabes, c'est surprenant mais ça sonne bien! Quant aux rimes féminines, ben, c'est qu'on peut pas couper un mot en en faisant une rime féminine, alors... Mais en alternant avec des mots entiers, c'est vrai, ça marche... :) Elemm', chouette voyage! Ce message a été lu 7365 fois

Narwa Roquen 2011-02-07 14:06:04	Effectivement...	Détails
	... cette coupure-là m'a fait tousser moi-même... Mais ras le bol de faire rimer amour avec toujours... Narwa Roquen, qui court, en dépit de son âge... Ce message a été lu 7476 fois

Narwa Roquen 2011-02-07 14:10:28	J'ai failli trouver!	Détails
	J'étais bien allée voir de ce côté-là, mais "quat" ça ne me disait rien, "revi" non plus... , sans doute parce que je m'attendais à trouver quelque chose d'autre, un nom propre ou un truc plus tolkienien. Bravo! Narwa Roquen, qui s'est encore fait avoir! Ce message a été lu 7540 fois

Elemmirë 2011-02-08 08:16:33	Amour rime aussi avec...	Détails
	... boulgour et topinambour, mais c'est plus difficile à placer, je te l'accorde ^^ Ce message a été lu 7230 fois

Elemmirë 2011-02-08 08:20:31	Aaaaaaaaahhh!!!	Détails
	Je voyais pas les trucs en gras et je comprenais pas. Damned, merci Roquen de m'avoir donné le début, sinon je cherchais encore longtemps!! Elemm', décidément j'aurais vraiment pas pu jouer en Serdaigle... Ce message a été lu 6981 fois

z653z 2011-02-08 12:25:08	C'est superbe	Détails
	CF Titre. PS : Il ne manque plus qu'une composition dessus. Ce message a été lu 6118 fois

z653z 2011-02-08 12:30:36	un bout me choque	Détails
	"Ont vite réparé ;" On dirait un télégramme. Sinon, une histoire en quelques vers, c'est vrai que c'est fort. Ce message a été lu 6672 fois

Onirian 2011-02-09 12:26:07	WA-Exercice 88 - Versification, rimes coupées	Détails
	Spéciale dédicace à Elemmirë ;-) Si Brassens à guidé des mots, c'est trois notes de Brel qui ont dirigé les miens. -- Tavernier sans tendresse On cueille les poneys et on coiffe les framboises, On vit de merveille quand on boit de l'ambrois- ie. On s'enivre de mots, se livre aux sots, On git au caniveau, on boit tout, sauf de l'eau. La taverne, baliverne, est un lieu à bon dos, On y chante on y vit, s'y enivre bien trop, On y mange la nuit, on y perd toute une vie On y baise sa mie, mais pas que, mes amis. Moi je veille ma monnaie, remplis ces lourdaud poi- vraux. Tavernier sans aimer, ces cervelles de poi- ssons, en bocal animé, mes clients sont trop sots, boivent pour oublier, ils sont tout sauf gens beaux. Tavernier désabusé, l'alcool me rend cy- nique. Compagnons d'infortune de ces idiots ly- riques. Je les hais quand broisie les rends si gais, Qu'ils me donnent leurs malheurs, leurs malheurs à jamais. -- Onirian, qui malgré poney et framboises, n'a pas fait du joyeux. Ce message a été lu 7539 fois

Elemmirë 2011-02-10 08:27:09	Merci pour le clin d'oeil!	Détails
	Tu fais comme moi dans le faux bisounours!!! Qu'au début on croit que c'est un truc sympa genre on est au bar, on fait la fête, c'est cool, et BIM!, en fait non c'est plein de haine et tout et tout. Brrrrr!! J'aime bien tes rimes bizarres, je suppose que Narwa va s'étrangler en comptant les pieds (j'ai pas compté mais j'ai comme un doute... ^^), mais en même temps ça fait ambiance de bar, c'est bancal, bordélique et ça titube, mais bon on t'avait bien dit de boire APRES avoir écrit, pas avant ;) Même les tournures sont bizarres, "ils sont tout sauf gens beaux", c'est chelou... Bon, moi, j'aime. Ca s'explique pas toujours, un commentaire plus professionnel? Allô, Narwa?? Elemm', Roger, remets-moi un muscat! Ce message a été lu 7248 fois

Onirian 2011-02-10 09:32:38	Boire après (aussi)... En voila une idée !	Détails
	Oui, je crains que tu ais raison, elle risque bel et bien de s'étrangler. J'ai bien tenté de compter, mais entre les trucs muets et ceux qui ne le sont pas, j'ai parfois un peu de mal, de fait j'ai peut-être... pris une ou deux libertés ? (sifflote innocemment) Le côté qui titube a naturellement été introduit par les rimes coupées. Et à partir du moment s'est mis bancal tout seul, je l'ai poussé un peu plus en doublant quelques rimes et en jouant avec quelques sonorités ^_^. -- Onirian, qui titube. Ce message a été lu 7312 fois

Narwa Roquen 2011-02-10 23:42:04	Commentaire Onirian, exercice n°88	Détails
	Arf aargl gloups... Ca part comme une histoire gaie, le premier verre rend joyeux, imaginatif, convivial... Et plus on boit, moins c’est drôle, pour finir dans une haine désespérée... La progression est bien menée, le rythme de plus en plus haché, les mots qui se mélangent à la limite du sens, tout ça donne un peu le mal de mer... C’est un poème très impressionniste, même si la lumière crue des néons a remplacé la brume légère des aubes naissantes... La métrique : Certaines césures sont acrobatiques, bon, mais surtout le 3° vers de S1 n’a que 10 pieds. Pour arriver à 12, sur beaucoup d’autres, tu as condamné au silence de pauvres « e »qui auraient eu leur pied à dire... Ex : taverne, veille, cervelles, boivent, cynique, infortune, donnent. Les rimes : Toutes masculines sauf la première, qui n’est féminine qu’à l’oreille, et dont la coupure est diablement osée ( moi qui hésitais sur mon cour-age !), et une vie toute seule à qui répond une masculine. Mais telle que tu la racontes, c’est une histoire de mecs. Malgré tout, quelques rimes sont approximatives (sots/eau, trop/ beaux). Par ailleurs : - git : gît - poivraux : poivrots - 2 fois « sots » - Compagnons d’infortune de ces idiots : ne serait-ce pas plutôt « compagnon » ? - Quant à « quand broisie » ce n’est plus de la rime coupée, c’est du jeu de mot à la surenchère... gonflé ! Si tu avais le temps, je te dirais bien de le retravailler un peu. Ca fait quand même un peu « jeté là ». Alors, oui, l’ivresse, la déchéance et tout... mais là on voit les ficelles de tes marionnettes, ça gâche un peu le plaisir. Ca serait mieux si ça avait l’air négligé et qu’en creusant un peu on découvre que c’est loin de l’être... Narwa Roquen, sans colère et sans rancune, mais jamais sans passion Ce message a été lu 7731 fois

Forum basé sur le Dalai Forum v1.03. Modifié et adapté par Fladnag

Page générée en 2188 ms - 401 connectés dont 2 robots
2000-2024 © Cercledefaeries