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De : Narwa Roquen  Date : Dimanche 6 fevrier 2011 à 19:10:16 | ||
Nous avions froid souvent mais jamais dans le coeur. La terre était glacée et la chasse était dure, Mais tout était partage et le moindre bonheur De l’un de nous était pour tous une joie pure. Nous n’avions rien et nous mourions jeunes souvent, Mais nous ne connaissions ni la peur ni le doute. Quand le poisson manquait nous chantions dans le vent, Le souffle court, transis, mais unis sur la route. Altaya, Altaya, ma mer- veilleuse Planète froide au vent amer Radieuse La pureté du blanc, la fla- mme des feux de la nuit qui ca- ressait nos corps gourds et si las... Je suis parti sur un vaisseau d’explorateurs Parce que Dexia m’aimait ; je voulais qu’elle soit riche ! Ils avaient eu la veille un souci de moteurs, Ont vite réparé ; je reviendrai, ma biche ! La ville est étouffante et les gens sont pressés. Trop de bruit, de lumière, et personne n’écoute. Ce que je savais faire ici n’est pas prisé, Je dois tout accepter, vivre coûte que coûte. Altaya, Altaya, ma terre D’amour Chaque homme pour l’autre est un frère Le cour- age est notre seul horizon Ici jamais nous ne renon- çons ! Notre force est dans l’union ! Je ne reviendrai pas, je vais mourir ici, Assassiné de toute cette indifférence Mais sur mes lèvres encor et toujours se dessi- nent ces mots qui ramènent une douce présence... Altaya... ma terre... ... d’amour... Dexia... mes frères... ... retour... Narwa Roquen, voilà, j'arrive, deux secondes... Ce message a été lu 7447 fois | ||
Wa, exercice n°88, participation
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