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  WA-Exercice 140 - Hommage à Pratchett Voir la page du message Afficher le message parent
De : Onirian  Ecrire à Onirian
Page web : http://oneira.net
Date : Mardi 21 avril 2015 à 17:14:36
Je ne prétend pas approcher le Maitre, même de loin, mais j'ai essayé de mettre dans ce texte un peu de ce qui me semble être l'essence de Terry Pratchett, de l'absurde pour illustrer la vérité, le tout avec un peu d'humour.

--

Seuls


Cela faisait trois fois que La Mort (qui comme chacun sait, est un mâle, un mâle nécessaire) passait dans ce hall. Trois fois. Selon les règles élémentaires de la magie, lorsque l'on voit trois fois une chose, c'est qu'elle existe véritablement (contrairement au fait de la voir en double qui signifie qu'on a abusé de la bouteille). Avec une voix évoquant la chute d'une pierre tombale sur la tête d'un alchimiste en train d'inventer de pénibles lois sur l'attraction des corps et l'orientation des tartines à la confiture de pomme en train de choir, il se résolu donc à poser sa question.
- ALBERT ? CETTE PORTE, ELLE N'ETAIT PAS LA HIER ?
- Qu'est-ce que vous voulez que j'en sache, le temps ne s'écoule pas ici. Mais pour sûr, non, je ne l'ai jamais vu, ni le hall dans lequel nous sommes. Et d'ailleurs, comment on est arrivé ici ?
La Mort détestait que son manoir se modifie sans son consentement. Ce n'est pas le rôle d'une habitation que de décider elle-même s'il lui manque une pièce ou pas. La nouvelle porte en question était très grande et très ouvragée. De par sa longue expérience de la vie, la Mort savait que la plupart des portes inconnues, et plus particulièrement quand elles avaient le bon goût d’être très grandes et très ouvragées, ouvraient généralement sur des problèmes qui, comme il se doit, s’arrangeaient pour être eux aussi, très grands et très ouvragés.
Résigné, La Mort poussa le battant et se retrouva dans une salle de dimensions tout à fait improbables, le genre de hauteur et de largeur que l'on retrouve seulement en rêve. Spontanément, il s’était dit que le plafond était à une distance infinie du sol, mais il était néanmoins visible. La remarque valait également pour les murs.
Au centre de cette pièce se trouvait, La Mort l'identifia d'un seul coup d'oeil, le plus grand, et le plus ouvragé des problèmes qu'elle n'ait jamais eu l'occasion de contempler.
Albert, lui se contenta de siffler et de souligner l'évidence.
- Mazette, ça c'est du sablier.

* * *


Lorsque Mustrum Ridculle, Archichancelier de l'université de l'invisible se réveilla, trois remarques le percutèrent immédiatement. La première lui racontait des choses à propos du soleil radieux qui perçait ses fenêtres et réchauffait agréablement la pièce. La seconde évoquait le fait qu'il s'était endormi la veille du sommeil du juste, avec le sourire enfantin de celui qui n'a pas le moindre souci. La troisième remarque, dérivé direct des deux premières, lui proposait amicalement de ne pas se lever, ceci afin d'éviter la fin du monde qui faisait immanquablement suite aux instants parfaits susnommés.
- Ce n'est pas la fin du monde, tout de même ! Et puis c'est naturel.
- Naturel ? Voir votre ventre bedonnant et votre peau flasque ? Les asticots qui sortent de la tête des zombies sont naturels aussi, ce n'est pas pour autant qu'on aime les contempler avant le petit-déjeuner. Et puis je me fiche de ma robe, je veux mon chapeau ! Mon chapeau ! Un mage sans chapeau c'est comme... Euh...
- Des zombies sans asticots ?

A l'oreille, l'Économe et le Doyen s'écharpaient joyeusement pour une probable mauvaise blague d'un tiers, ce qui chiffonnait un peu Ridculle. Non pas qu'il désapprouvait les blagues, au contraire, mais il n'aimait pas être tenu à l'écart de ce qui était amusant, surtout quand c'était au dépend de l'économe. Il se leva donc pour enfiler sa robe et son chapeau, mais ne trouva ni l'un ni l'autre. Il ouvrit son armoire mais n'y découvrit que quelques mites désoeuvrées. De vêtements, points.
Haussant les épaules, il décida que la première personne qu'il croiserait ferait un coupable idéal et serait en charge de résoudre le problème. Le vainqueur fut donc un doyen aussi nu que lui. Par ailleurs, celui-ci se faisant invectiver depuis un bon quart d'heure par l'Économe, il était déjà au courant de tout ce qu'il y avait à savoir sur cette affaire.
- Taisez-vous, vous deux. Je viens de me réveiller, je suis nu et j'ai faim. Doyen, résolvez-moi ce problème. Et après, vous irez faire du sport, l’Économe a raison, votre vision risque de troubler l'appétit des esprits les plus faibles. Économe... Apportez-moi une tartine à la confiture de pomme. Et ne la faites pas tomber !

* * *


Nounou Ogg n'avait rien à se mettre. Littéralement. Non pas que ça la gênait particulièrement, mais qu'une sorcière se fasse voler ses vêtements, ce n'est pas correct. En plus, Mémé Ciredutemps devait passer prendre le thé tout à l'heure et elle n'avait pas envie de subir ses remontrances. Alors qu'elle se demandait ce qui était pire entre aller nue s'acheter de nouveaux vêtements en ville ou attendre Mémé, quelqu'un frappa à la porte. Nounou répondit d'une voix tout à fait convaincante :
- J'suis pas là.
- Ouvre-vite, c'est Magrat, je suis nue !
Elle aussi ? Nounou ouvrit la porte et fit entrer son amie.
- Du thé ?
- Avec deux sucres.
Il ne restait donc plus qu'à attendre Mémé.

* * *


La Mort contemplait un sablier immense, en bois, intégralement sculpté. A sa base se trouvait un livre surmonté d’une tortue, sur laquelle était posé quatre éléphants, eux même supportant l'ensemble du sablier. Quatre colonnes entouraient ce sablier et représentaient divers personnages. La Mort y trônait d'ailleurs en bonne place.
- Eh, je suis là ! Par contre ils m'ont mis à côté de cette andouille de Rincevent. Mais patron, je ne comprends pas. C'est le sablier de qui ? A'Tuin ?
La Mort mis sa main dans sa manche et sorti un (toute proportion gardée) grand sablier orné d'écailles de tortue et dont le sable s'écoulait très, très lentement.
- NON.
- Alors qui ?
- DESOLE, ON M'APELLE. JE REVIENDRAI.

* * *


Ridculle n'en revenait pas, le Doyen avait été efficace, il se passait donc quelque chose de vraiment grave. Le problème n’avait pas été résolu, évidemment, et certains tentaient déjà d’établir des équations entre la taille du chapeau, de la barbe et celle de ... Bref. Le problème restait entier, mais ses idées avait été bonnes. D'abord il avait envoyé Cogite Stibon consulter S.O.R.T., puis il avait proposé d'invoquer La Mort pour le questionner. Il avait même émis l'hypothèse, pas si farfelue que ça, qu'un nouveau trop plein de croyance avait invoqué un animal mythique mangeur de vêtement.
- OUI ? FAITE VITE, JE SUIS TRES OCCUPE. ET VOUS AURIEZ PU VOUS HABILLER. UN PEU DE TENUE QUOI, JE SUIS LA MORT QUAND MEME.
Tous les mages qui comptaient (et pas mal des autres) étaient présents pour cette invocation. L'important n'était pas tant de faire quelque chose que de montrer qu’ils le faisaient. Curieusement, le fait que la population d'Ank-Morphok se soit massée devant l'université pour réclamer qu'on lui rende ses vêtements avait eu un effet positif sur la motivation des mages. Ridculle tenterait de se souvenir de cette astuce.
- Justement, c'est là le problème. Nos vêtements ont disparu. Tous. Auriez-vous une idée de l'endroit où ils se cachent ?
- NON.
- Peut-être qu'un gnome mangeur de vêtement est apparu récemment ? Une armée de licornes roses invisibles ? Un trou noir absorbeur de textile ?
- NON.
Pas causante La Mort. Mais c'est ce moment que choisi Cogite pour entrer.
- J'ai la réponse de S.O.R.T., apparemment, c'est un problème très compliqué.
- TRES COMPLIQUE ?
- Oui, Méta-fort même.
- META-FORT ? OH. JE CROIS BIEN QUE C'EST LA FIN DU MONDE DANS CE CAS. SI VOUS PERMETTEZ, JE VAIS AVOIR BEAUCOUP DE TRAVAIL.

* * *


Lorsque Mémé entra, elle était d'une humeur massacrante (c'est à dire, bien plus que d'habitude). Elle s'assit sans un mot, pris une tasse de thé sans sucre. Et lâcha d'une voix lugubre :
- J'aime pas être nue.
Nounou pouvait comprendre ça, surtout aujourd'hui, mais le fait est que Mémé était habillé. Magrat fit l'erreur de lui faire remarquer.
- Mais... Mémé, tu es habillée toi.
- Mais j'avais plus de vêtement quand je me suis réveillée.
- Alors... Comment as-tu ?
Mémé lança un regard noir à Magrat, probablement le même genre de regard que celui qu'elle avait dû lancer à son armoire. Selon toute probabilité, l'armoire, étant incapable de se suicider sans aide extérieure, avait décidé d’invoquer toute seule une vieille robe plutôt que de supporter ces yeux de plombs plus longtemps. A bien des égards, c'était compréhensible, la réalité avait tendance à aller se cacher quand elle n'était pas au goût de Mémé.
- J'vous ais pris deux robes aussi. C'est des vieilles à moi, mais sortir nue, c'est pas correct.
- Et où on va ?
- Au rendez-vous.

* * *


La Mort ne comprenait pas, c'était encore plus agaçant que d'avoir des pièces surnuméraires dans son manoir. Même les chats semblaient mal à l'aise devant ce sablier. Les grains s'écoulaient de manière erratique mais très rapide. A ce rythme, il n’y en aurait plus d’ici une heure, tout au plus.
Ce sablier-là désignait clairement la vie de quelqu'un, ou de quelque chose. Mais ce quelque chose était plus grand que lui. Les contrôleurs ? A sa connaissance, ceux-là n'avaient pas de sablier, parce qu'en avoir un signifiait exister, donc mourir instantanément.
Les sculptures ressemblaient à la pièce dans laquelle se trouvait le sablier. De loin, on ne voyait que quelques personnages principaux, mais en regardant les détails, La Mort se rendait compte que tous les habitants du Disque-Monde, sans exception, y étaient. De Cohen au bagage, des dieux petits et pas, des assassins, des voleurs, le guet, sa Suzanne, la fée des dents, le père Porcher, sans compter les bâtiments, des temples, des banques, des guildes, des villes complètes étaient représentés là... Chaque regard amenait de nouveaux détails. La surface ne permettait pas une telle quantité d'information, mais il fallait se rendre à l'évidence, tout était gravé sur ce sablier.
- Dites Patron, cette histoire de vêtements. Pourquoi on en a encore nous ?
La Mort se retourna et vit un Albert complètement nu.
- REGARDE-TOI.
- Eh ! Mais qui a fait ça !
- JE CROIS QUE C’EST UN MESSAGE.

* * *


Les trois sorcières venaient de sortir leurs balais et les regardaient d'un air mauvais. Lorsque Mémé avait parlé d'un rendez-vous, Nounou et Magrat n'avaient pas osé demander où celui-ci se passerait, ni avec qui. Mais si elles avaient perdu leurs vêtements, alors la magie devait y être pour quelque chose. Et les balais, c'est magique.
- Je ne veux pas monter là-dessus.
- Magrat, tu as raison. Mémé ? Ce rendez-vous, je crois que ce serait plus pratique s'il était ici non ?
- Mouais.

Alors elles attendirent.
Et la Mort apparu.

- BONJOUR.
Les trois sorcières se regardèrent d'un air perplexe et d'une même voix répondirent.
- C'est pas notre heure encore.
- EN TEMPS NORMAL, VOUS AURIEZ RAISON, MAIS VOUS ETES LES SEULS ETRES VIVANTS DU DISQUE MONDE ENCORE HABILLES. ET JE CROIS QUE CA A UN RAPPORT AVEC LE SABLIER GEANT QUI EST APPARU CHEZ MOI CE MATIN ET UNE HISTOIRE DE FORT META.
Les yeux plissés par la concentration, Mémé pris alors parole.
- Il manque du monde encore.
- QUI ?
- Ceux qui comptent. Les Principaux.
Il y a avait quelque chose de presque... hésitant, dans la voix de Mémé. C'est à ce moment-là que Nounou compris que c'était vraiment grave.

* * *


Lorsque Rincevent se présenta à l'université, L'archimage Ridculle, par pur souci d’efficacité, eut d'abord envie de le remettre aussitôt à la porte, mais le Bibliothécaire, bien content d'être vêtu de poils plutôt que de tissu (le bibliothécaire, comme vous le savez surement, est un mage tout ce qu'il a de plus normal, à ceci près que suite à une expérience un peu hasardeuse, il est devenu un Oran-Outan. S'étant rendu compte qu'il était en fait revenu à l'embranchement juste avant l'erreur qui avait créé l'homme (bien plus stupide et méchant que l'Oran-Outan moyen, il faut en convenir), il s'en est trouvé fort aise et est resté ainsi depuis) , l'invita à entrer. En outre, l’ex-détenteur du huitième sortilège n’était visiblement pas là que de son plein gré, car un bagage aux multiples pieds, quoique dépourvu d’yeux, regardait tout le monde d’un air menaçant.
- Ook.
- Je ne voulais pas, mais je n’ai pas eu le choix.
- Ook ?
- Oui, les autres arrivent.
- Les autres ? Demanda Ridculle.
- Les autres, répondit Rincevent avec une mauvaise humeur tout en considérant que la conversation était intelligible.
- Ook Ook Eek !
- Bah, pourquoi pas.

* * *


- Tout le monde est prêt ?
L'Économe, qui visiblement ne l'était pas, redemanda pour la quinzième fois, pourquoi tout le monde, y compris un tas de non-mages, s'entassait dans cette salle de téléportation expérimentale. Le fait est que la téléportation échouait parfois. La plupart du temps, les vêtements étaient perdus, ce qui, pour l'occasion, n’avait pas grande importance. Restait le risque qu'à la place d’un chapeau, l'une ou l'autre personne perde un doigt, mais la magie serait bien bête de confondre un doigt et un chapeau non ?
Dans un nuage de fumée rose, l’assemblée, mages en tout genre, membre du guet, et même le Patricien Vétérini, disparu.

* * *


Tout le monde était là. Certains cachés comme Vimaire et ses acolytes, d’autres qui se mettaient un peu plus en avant, comme le Patricien qui vociférait des ordres à qui voulait les entendre. Des mages, des sorcières, des barbares, des dragons, des artefacts... Il y avait même un touriste du nom de Deux-Fleurs qui prenait des photos et souriait comme un gamin. Il faut dire, ce n'est pas tous les jours qu'on peut visiter la demeure de la Mort.
Comment la téléportation des mages sur ordre d'un bagage en poirier savant avait ramené tout le monde ici, la plupart l'ignoraient. Rincevent tentait, lui, de se faire tout petit, convaincu qu'il était que le sort qui devait transporter toute l'équipe s'était emmêlé quand il avait découvert qu’il devrait reconstituer la personne qui avait contenu le huitième sortilège dans sa tête. Qu'importe, tout le monde - Tout le monde - était là. Et le grand Sablier ouvragé perdait son sable à une vitesse alarmante.
- Ook ?
La question était pertinente, mais personne n'avait de réponse. A moins que...
- Le sablier est presque finit.
- Et quand il le sera ?
- COUIIIIII
- On va tous mourir !
- NON, PERSONNE NE VA MOURIR, CA, C’EST MON TRAVAIL. MAIS SELON TOUTE PROBABILITE NOUS CESSRONT D'EXISTER. CE QUI, A CERTAINS EGARDS, EST BIEN PIRE.

Et le sablier n'eut plus de sable.
- EEEEEEEKKKKKK !
...
...
- CE N'EST PAS POSSIBLE.
- On vit encore ?
- Là, regardez, des grains apparaissent avant de s'écouler.
- Mes vêtements, ils reviennent !
- Mon chapeau !
- Les nouveaux grains, ils ralentissent ! On dirait même qu’il y en a qui vont du bas vers le haut !
La mort ne comprenait pas. Tout le monde parlait en même temps, il ne savait plus qui disait quoi à qui. C’est pour ça qu’il vivait à l’écart du monde, parce que le monde lui donnait mal au crâne.
- Métaphore ! C'est ce que vous avez dit non ?
Tout le monde se tourna vers Mémé.
- EUH... OUI.
Et alors, la Mort, lui aussi, compris. Et les vêtements de chacun commencèrent à réapparaitre.
- MON AMI TERRY EST PARTI. JE CROIS QU'IL NOUS PROTÉGEAIT DU FAIT DE NE PAS EXISTER.
- Alors maintenant qu’il est plus là, on est, métaphoriquement, à poil ?
- OUI ARCHIMAGE RIDCULLE, C'EST EXACTEMENT CA. MAIS JE CROIS QUE CE SABLIER, CE SONT LES AMIS DE TERRY QUI LE NOURRISSENT. POUR SURVIVRE... JE CROIS QUE NOUS N'AVONS QU'A VIVRE. CHAQUE HISTOIRE VÉCUE ET A VENIR GÉNÉRERA DES GRAINS DE SABLES. DES MILLIERS, DES MILLIONS, UNE INFINITÉ.
NOUS POURRONS MOURIR A NOUVEAU, MAIS PAS CESSER D'EXISTER.

* * *


En hommage à Terry Pratchett, qui avec ses concepts absurdes, m'aide à comprendre le monde au quotidien.
--
Onirian, grain de sable dans un sablier géant.


  
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Réponses à ce message :
Estellanara  Ecrire à Estellanara

2016-10-19 12:39:32 

 WA 140 Onirian : commentaire Détails
J'aime bien le début, avec la mention à la loi des trois fois.
Il manque une phrase de transition du genre "l'archichancellier entendit des voix dans le couloir", je pense.
J'adore les "quelques mites désoeuvrées".
Des vols de vêtements, c'est intriguant, ça.
"JE REVIENDRAI." : c'est une citation de Terminator ou j'ai juste l'esprit mal tourné ?
Excellent, la mort qui s'offusque devant les mages nus.
Méta-fort ?
"Mémé lança un regard noir à Magrat, probablement le même genre de regard que celui qu'elle avait
dû lancer à son armoire." et "la réalité avait tendance à aller se cacher quand elle n'était pas au goût de Mémé.": excellent !
"Et alors, la Mort, lui aussi, compris." : comprit
C'est une histoire amusante et mignonne. Ça fait plaisir à lire. Il manquerait une phrase de conclusion pour mon goût. Là, ça s'arrête un peu raide.
Même ta signature fait partie de ton histoire, c'est poétique.

Est', en pleine lecture.

Ce message a été lu 5788 fois
Onirian  Ecrire à Onirian

2016-12-21 11:03:56 

 Méta-fortDétails
Je dois avouer que ce texte a un peu mieux vieilli que ce à quoi je m'attendais, il y a quelques erreurs agaçantes mais ça pourrait être bien pire. Et puis il y a deux trois blagues qui me plaisent bien (j'ai une amitié toute particulière pour la porte grande et ouvragée qui amène sur un problème grand et ouvragé) ^^.
Bref.
étaphore" (c'est expliqué tout à la fin du texte), par
"Méta-fort", c'est un jeu de mot "à la Pratchett", ça signifie "mce qu'en fait, les personnages, tous les personnages, se sentent abandonnés, "nus" devant le fait que Terry les a laissés.
Le sablier géant, représente l'idée même du disque monde, qui survivra tant que quelqu'un irl aura une pensée pour ces personnages là, pour ce monde là. Chaque pensée est un grain de sable de plus.

"JE REVIENDRAI", pour être honnête, je dois avouer que je ne sais plus si j'ai pensé à Terminator en l'écrivant. Ceci étant, c'est tout à fait possible, pour ne pas dire probable, vu que Pratchett avait tendance à inclure ce genre de clin d'oeil.

Et merci ^^.

--
Onirian, méta.

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